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Stéphane D
119 abonnés
2 118 critiques
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3,0
Publiée le 13 octobre 2017
Je suis passé complètement à côté de ce film de Jacques Audiard (dont pourtant j'aime les autres films) : c'est aussi confus que n'est le personnage principal par rapport à ses choix. spoiler: Tout d'un coup ça lui prend de préparer une audition en quelques jours alors qu'il n'a pas du toucher un piano depuis des années, il y a son père et sa vie amoureuse, son collègue infidèle qu'il doit couvrir à contre coeur, des truands, un inconnu qui fait tout pour l'aider à trouver une prof de piano virtuose sans connaître ni son niveau et après une scène où il n'attire pas franchement la sympathie.
Malgré le talent des acteurs, à quoi bon? 2e vision : même avis mais emporté malgré tout par les acteurs et Audiard...je monte la note de 0.5
Tout sonne faux de bout en bout, les personnages n'ont aucune finesse, les interprètes n'améliorent rien, ce qui devrait être touchant tourne au vulgaire et le message est grossier. Le succès critique est au rendez-vous. La coupe est pleine.
Le piano comme exutoire face à une société violente et cupide, pourquoi pas... Mais cette trame menée par Romain Duris, quoi qu'assez attrayante, ne m'a pas ému plus que ça. Ni la beauté musicale ni celle des images ne sont parvenues à me faire comprendre le succès de ce film à la fois atypique et plat.
Une pure merveille. Parfait techniquement de bout en bout. L'interprétation est de haute volée : le rôle de la consécration pour R.Duris, le reste du casting est impéccable. Le scénario est béton, l'émotion est là, et puis il y a la musique...
Entre histoires de gros sous, de deals louches et de coups bas, un film dans le plus pur style Jacques Audiard où l'échappatoire à un monde âpre, compétitif, sombre et violent est l'art et en particulier la musique. Quelques passages d'excellente facture sur un rythme assez lent, parfois ennuyeux et une prestation assez incroyable de Romain Duris que je découvrais à cette occasion. Puissant mais peut-être un cran en dessous de "Un prophète" ou "De rouille et d'os".
Plutôt déçu au final. Je m'attendais à vraiment mieux, il faut dire que le film a cumulé les nominations et les récompenses aux césars. Mais la sauce n'a pas réellement pris avec moi. J'ai trouvé que le tout était au final assez plat. Le film ne décolle jamais, on assiste au destin d'un agent immobilier qui rêve de devenir pianiste, mais je ne me suis jamais vraiment impliqué là dedans. Je suis resté hermétique à tout ça, la faute à un film qui a du mal à avancer, j'ai eu l'impression que le tout était assez redondant, et qu'au final il y avait peut être un vide quelque part dans ce film, qui fait qu'il a eu du mal à me convaincre. Du moins c'est mon ressenti.
Je note tout de même la réalisation d'Audiard et le joli casting.
Jacques Audiard se définit lui-même comme étant un "artisan du cinéma". Et quand on visionne son dernier né "De battre, mon coeur s'est arrêté", on a vraiment tendance à le croire tant cette oeuvre est admirable et méritait absolument ces huit beaux Césars. Le soin apporté au cadrage, à la lumière ou au visuel résulte d'un véritable travail d'orfèvre. Caméra à l'épaule, le cinéaste se promène et filme l'histoire un personnage infiniment complexe incarné avec habitation par un Romain Duris au sommet de son art. Le comédien est en effet d'une profondeur troublante par rapport à ses partenaires pourtant tous parfaits également. Mais derrière l'interprétation on voit vraiment toute la passion d'Audiard pour le métier ; la musique et l'écriture par exemple, aussi légères, discrètes et subtiles que du cristal viennent densifier le tiraillement de ce personnage décidémment fascinant. Les scènes des cours sont très touchantes et l'image du père ici développée par l'intermédiaire de Niels Arestrup est magistrale. En fait "De battre, mon coeur s'est arrêté" ressemble à une déclaration d'amour au monde du piano. A celui du septième art aussi...
Le film qui m'a fait découvrir et aimé le cinéma de Jaques Audiard. La première fois que je l'ai vu se fut un vrai choc, un coup de foudre. Une telle réalisation, les interprétations parfaites de Romain Duris, Niels Arestrup, Emmanuelle Devos ou encore de la belle Linh-Dan Pham, à la fois toute cette violence, cette délicatesse, cette émotion, ce final en apothéose... Bref une explosion de sensation que l'on voudrait ressentir devant plus d'oeuvre. Juste magnifique et pour moi incontournable (un de plus dans la filmographie déjà bien remplie de J. Audiard).
Beaucoup de choses pour rien ! On attend et voilà ! c'est fini ! Préparer une audition, et alors ? Même la musique ne fait pas accrocher, les magouilles sont inutiles, la relation avec le père du style : tu m'aimes moi non plus ! enfin rien de bon et confirmation que Duris n'arrive pas à jouer autrement que "DU" Duris ! Bon, on excusera, c'est un film Français ! 1/5 vraiment pour ne pas dire 0/5 !!! A fuir, ennui garanti avec en plus le SAV !
Jacques Audiard tisse le portrait de personnes totalement malade et qui s’accroche à une chose pour pouvoir survivre. Romain Duris dans l’un de ses plus grands rôles incarnant un personnage tellement incontrôlable que l’on s’attache à son destin. Bouleversant.
Quand je repense à ce film, une chose seulement me revient à l'esprit : l'ennui que j'ai ressenti en le regardant. Voilà un film acclamé par la critique, récompensé aux Césars (en même temps ça ne veut rien dire), très apprécié visiblement par le public et en le regardant, alors que je m'attendais à un chef-d'oeuvre, rien. Aucune émotion ne transparaît, aucun personnage ne s'affirme réellement surtout pas celui de Romain Duris. Le film ne fait que nous montrer un type qui tout en prenant du recul sur ses magouilles immobilières se remet au piano et essaye de passer une audition mais l'histoire n'est jamais plus approfondie et n'a donc aucun intérêt. Au final, on n'est pas plus avancé qu'au début du film et on a l'impression d'avoir tourné en rond autour du sujet pendant 1H47. Un film vraiment loupé pour Audiard.
J'ai vu un film... porté par des acteurs magnifiques et qui habitent vraiment leurs personnages. Les rôles, qi'ils soient principaux ou secondaires, sont tous d'une densité incroyable, et touchants. Les histoires qui s'imbriquent merveilleusement bien donnent une texture "riche" à ce film. La musique permet à Romain Duris de sortir de son univers glauque, et la fin réserve qq suprises qui, heureusement, ne tombe pas dans le travers d'un happy end, archi convenu... Bravo
Tout ou presque sonne faux dans ce film : le jeu des acteurs, les dialogues, et surtout la très vaine et très laborieuse surenchère d'Audiard dans le pseudo-nerveux et le glauque qui, loin d'ajouter de l'intensité au récit, met en évidence la vacuité du propos et fait qu'on se contrefout très rapidement des états d'âme du héro.
Jacques Audiard signe ici un trés bon film ! Une réalisation superbement bien maitrisé! Des acteurs trés bon, un Romain Duris qui s'impose à la limite de surjouer ! Un scénario difficile à cerner mais qui reste excellent!
Jacques Audiard et sa capacité à poétiser les destins tragiques, à filmer la violence en toute neutralité, à rendre époustouflants les premiers rôles de ses films. Comme Emmanuelle Devos dans 'Sur mes Lèvres', Matthias Schoenaerts dans 'De rouille et d'os' ou Tahar Rahim dans 'Un prophète', c'est ici Romain Duris qui crève l'écran, interprétant un jeune homme ambitieux qui trempe dans des magouilles immobilières alors qu'il essaye par tous les moyens de vivre de sa vraie passion : la musique. Comme pour inviter le spectateur dans chaque scène, Audiard filme caméra à l'épaule, en épousant les gestes de ses acteurs, prêtant au conte le réalisme et l'authenticité d'un documentaire. La bande son y est omniprésente et a un rôle des plus importants. Un peu moins abouti que 'Un prophète', 'De battre mon coeur s'est arrêté' reste la preuve indéniable du talent exceptionnel du réalisateur français.