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Mephiless s.
65 abonnés
697 critiques
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5,0
Publiée le 26 mai 2015
Une oeuvre magistrale avec un scénario élaboré avec une grand justesse. Romain Duris incarne à merveille Tom, un personnage ténébreux amoureux de piano. Le film jongle entre poésie, musique, dialogues excellents et violence. Toute cette brillante alchimie est appuyée par la mise en scène de Jacques Audiard qui se montre impressionnante. L'ambiance est vraiment soignée, assez sombre et poisseuse, enfin bref vous l'aurez compris, De battre mon coeur s'est arrêté est une véritable claque!
L'un des meilleurs films du cinéma français l'histoire de ce jeune homme passioné par la musique mais qui est sous l'emprise de son père qu'il aime malgré tout. A voir à tout prix!
Très intense, très fort, beaucoup d'émotions nous traverse lors de ce film magnifiquement interprété par Romain Duris. Un film sombre dont des éclats de lumière jaillissent au grès d'une musique envoutante. Le personnage et son interprétation sont excellents.
Romain Duris , je l'adore, il peut TOUT jouer. C'est le rôle que je préfère, violent, impulsif, impatient, vaniteux, le personnage est odieux et pourtant ... on ressent de la compassion. Un très beau film, du pur J Audiard !
Pour une fois que je suis d'accord avec les INROCKUPTIBLES. Le film me donne envie de gerber, image Ultra fausse de la musique. Un très mauvais (mail alors TRES mauvais!) film français. Vous savez, c'est l'espèce de film qui ce la veux haut de gamme, film d'auteur et cie, au final, un bon film de genre qui lui au moins ne se prend pas la tête et qui n'est pas fait que pour les intélectes de paris, est bien plus agréable à voir!
Huit Césars amplement mérité (meilleur film, meilleur réalisateur...) cependant Durris aurait lui aussi largement mérité le César du meilleur acteur. On y voit un pseudo agent immobilier basculer vers sa passion tout en essayent de semer la brutalité qu'il a en lui ainsi que son passé douteux. Jacques Audiard nous prouve grâce à ce chef d'oeuvre qu'il est désormais seul à la tête du cinéma français.
Lors de la sortie de ce film, j'ai quitté la salle au bout d'une demi heure. J'ai essayé de le revoir à la télévision: impossible!J'ai passé mon temps à zapper pour de pas bouillir d'agacement. En littérature, les critiques attachent beucoup d'importance au style et peu à l'histoire.Logique: c'est le style qui fait l'oeuvre d'art. En matière cinématographique, je me demande si les critiques savent ce que c'est qu'un style cinématographique, s'ils ont une fois dans leur vie tenu une caméra, réalisé un montage, étudié un plan séquence. Dans "de battre" tout est baclé: les prises de vue avec une caméra tremblotante à l'excés, les éclairages dégueulasses, les couleurs glauques, les dialogues pleins de grossiéretés convenues, un montage à l'esbrouffe. Quant au scénario, il ne sauve même pas l'oeuvre tant l'histoire reste invraissemble et le jeu des acteurs approximatifs (diction inaudible, jeu chargé, mimique à la limite du risible). Quand je pense le peu de cas qu'une majorité de critiques font du genie de J.P.Melville (je pense entre autre au méchant traitement que lui réserve G.Sadoul) je me dis qu'il nous reste encore beaucoup à apprendre d'un art pourtant inventé par des Français (Lumière, Méliés, Gance, Linder)et qu'aujourd'hui les autres nations exploitent bien mieux: les Américains quand ils sont inspirés comme J.Burton, Ivory, Scorsese, les russes comme P.Lounguine (allez vite voir "l'île",un chef d'oeuvre!), les Iraniens (Kiarostami) les chinois (Chen Kaige), les Coréens, les Japonais tj présents, et tant d'autres.
En fait j'ai rien de personnel contre ce film, j'ai en horreur toute la nouvelle vague parisienne, tout ce cinéma sur-joué et prétentieux. Je me souviens très bien de celui-ci, du succès qu'il a eu, des chroniques flatteuses qui voyaient en ce film l'incarnation d'un nouveau cinéma tellement élevé intellectuellement que tous ses détracteurs ne pourraient ne serait-ce qu'atteindre le sommet de la compréhension de l'oeuvre. C'est mou, malgré cette mauvaise et désagréable manière de filmer qui se veut tonique, sans saveur ("mais naan, c'est l'art de la contemplation des mouvements qui est le reflet de...") et surtout, avant toute chose, prétentieux au plus haut point. Romain Duris n'est pas mauvais, c'est juste qu'il n'arrive pas à rendre vivant les personnages qu'il interprète, ce qui est fort ennuyeux étant donné que le film s'accorde autour de lui, donc il sur-joue et tente pitoyablement de se donner des airs d'acteur classique ce qui me conduit à conclure qu'à l'instar de tout ce cinéma parisien carte-postal niais et nonchalant, ce genre d'acteur pète vraiment plus haut que son cul.
pas étonnant qu'il est remporté le prix lumière ce film est tout simplement une merveille du 7 éme art, Les acteurs sont remarcables. Sublime réalisation et bien sur ne pas retenir l'aspect violent, mais plutôt réaliste des scènes. Enfin un film français à la hauteur de notre pays et on en est pas que peu fier.
La patte Jacques Audiard est bien présente, sa mise en scène est remarquable, le jeu de Romain Duris est impeccable, le scénario est entraînant, "De battre mon cœur s'est arrêté" est un drame de grande qualité comme le cinéaste aime à nous les concocter. Encore une belle réussite signée Audiard !
Avec le César du meilleur film en 2006, Jacques Audiard hérite de la récompense suprême alors qu’il s’agit certainement de l’une de ses œuvres les plus discutables. En reprenant « Mélodie pour un tueur » de James Toback, sorti presque trente ans auparavant, le réalisateur français n’invente rien. Il s’empare simplement de l’histoire glauque d’un jeune homme (Romain Duris) partagé entre les affaires mafieuses de son père (Niels Arestrup obtenant le César du meilleur acteur dans un second rôle) et sa passion pour le piano. Il ajoute néanmoins une mise en scène électrique, le plus souvent caméra à l'épaule, pour rendre le propos encore plus subversif. Toutefois, les personnages sont tellement torturés de l’intérieur qu’il est impossible de s’y attacher. Bref, un drame très malaisant.