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Un visiteur
5,0
Publiée le 8 février 2011
Il y a un avant et un après "De battre...". Si Audiard avait titillé le chef-d'oeuvre avec "Sur mes lèvres", il y accède sans aucune difficulté avec ce long-métrage puissant et vrai. Car c'est dans le réalisme esthétique et avec son cadrage collé/serré que le film ce démarque afin de devenir un des sommets du cinéma français. Et ce diamant noir devient alors une ode à l'acteur, captant bien plus qu'une prestation: Une personnalité . Il a quelquechose de sensuel dans cette mise en scene. Les onomatopés ont des airs de dialogues cultes, de même que les corps des personnages dansent. Leurs manières d'être sans cesse sur le fil fait penser à un Scorsese, qui aurait gagné en psychisme. Beau et profond. "De battre..." de Jacque Audiard est une oeuvre insaisissable qui incite au respect. Brillant !
Tom travaille dans l'immobilier, mais commence à prendre des cours de piano car c'est ce qu'il à toujours voulu faire.A côté de cela il aide son père à se tirer de sales reusement, seul la fin du film est captivante et n'y a pas vraiment de comment et de pourquoi, peu d'explication, comme un film passé en rapide ou bâclé. Exellent jeu d'acteurs toutefois.
Audiard signe incontestablement son chef-d'oeuvre, film immersif, sensitif et planant, où la musique vibre de toute part, agissant tout à la fois comme catalyseur, instrument de rédemption mais aussi comme passeport vers la folie. Romain Duris, comme le reste du casting, est prodigieux.
Une oeuvre magistrale avec un scénario élaboré avec une grand justesse. Romain Duris incarne à merveille Tom, un personnage ténébreux amoureux de piano. Le film jongle entre poésie, musique, dialogues excellents et violence. Toute cette brillante alchimie est appuyée par la mise en scène de Jacques Audiard qui se montre impressionnante. L'ambiance est vraiment soignée, assez sombre et poisseuse, enfin bref vous l'aurez compris, De battre mon coeur s'est arrêté est une véritable claque!
L'un des meilleurs films du cinéma français l'histoire de ce jeune homme passioné par la musique mais qui est sous l'emprise de son père qu'il aime malgré tout. A voir à tout prix!
Pour une fois que je suis d'accord avec les INROCKUPTIBLES. Le film me donne envie de gerber, image Ultra fausse de la musique. Un très mauvais (mail alors TRES mauvais!) film français. Vous savez, c'est l'espèce de film qui ce la veux haut de gamme, film d'auteur et cie, au final, un bon film de genre qui lui au moins ne se prend pas la tête et qui n'est pas fait que pour les intélectes de paris, est bien plus agréable à voir!
Romain Duris , je l'adore, il peut TOUT jouer. C'est le rôle que je préfère, violent, impulsif, impatient, vaniteux, le personnage est odieux et pourtant ... on ressent de la compassion. Un très beau film, du pur J Audiard !
Huit Césars amplement mérité (meilleur film, meilleur réalisateur...) cependant Durris aurait lui aussi largement mérité le César du meilleur acteur. On y voit un pseudo agent immobilier basculer vers sa passion tout en essayent de semer la brutalité qu'il a en lui ainsi que son passé douteux. Jacques Audiard nous prouve grâce à ce chef d'oeuvre qu'il est désormais seul à la tête du cinéma français.
Lors de la sortie de ce film, j'ai quitté la salle au bout d'une demi heure. J'ai essayé de le revoir à la télévision: impossible!J'ai passé mon temps à zapper pour de pas bouillir d'agacement. En littérature, les critiques attachent beucoup d'importance au style et peu à l'histoire.Logique: c'est le style qui fait l'oeuvre d'art. En matière cinématographique, je me demande si les critiques savent ce que c'est qu'un style cinématographique, s'ils ont une fois dans leur vie tenu une caméra, réalisé un montage, étudié un plan séquence. Dans "de battre" tout est baclé: les prises de vue avec une caméra tremblotante à l'excés, les éclairages dégueulasses, les couleurs glauques, les dialogues pleins de grossiéretés convenues, un montage à l'esbrouffe. Quant au scénario, il ne sauve même pas l'oeuvre tant l'histoire reste invraissemble et le jeu des acteurs approximatifs (diction inaudible, jeu chargé, mimique à la limite du risible). Quand je pense le peu de cas qu'une majorité de critiques font du genie de J.P.Melville (je pense entre autre au méchant traitement que lui réserve G.Sadoul) je me dis qu'il nous reste encore beaucoup à apprendre d'un art pourtant inventé par des Français (Lumière, Méliés, Gance, Linder)et qu'aujourd'hui les autres nations exploitent bien mieux: les Américains quand ils sont inspirés comme J.Burton, Ivory, Scorsese, les russes comme P.Lounguine (allez vite voir "l'île",un chef d'oeuvre!), les Iraniens (Kiarostami) les chinois (Chen Kaige), les Coréens, les Japonais tj présents, et tant d'autres.