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Votre avis sur Le Voyage du père ?
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Il y a tellement longtemps que j'ai vu ce film que je ne me rappelle pas quand. Mais, je sais qu'il m'a énormément marqué parce que je ne l'ai jamais oublié ; même si plusieurs decennies sont passées.
Paysan de la montagne, Quantin "descend" à Lyon pour ramener à la maison sa fille Marie-Louise que son épouse et lui n'ont pas vue depuis deux ans. La jeune coiffeuse serait-elle à ce point occupée qu'elle néglige de visiter ses parents? Quantin et l'instituteur du village qui l'accompagne découvrent une triste réalité au cours de leur périple dans Lyon.
Ce beau sujet triste de Bernard Clavel inspire à Denys de la Patellière une mise en scène grave et mélancolique suivant le dépit et la douleur qui éprouvent le personnage interprété par Fernandel. Ce Quantin-là n'est cependant pas souvent convaincant malgré son affliction, si compréhensible qu'elle soit, ses sanglots parfois, et les mines consternées de l'acteur, lequel s'applique à une composition dramatique et pudique, vaine le plus souvent, car plombée par la maladresse de l'adaptation.
Conformémént à un certain cinéma méprisé par les les auteurs de la Nouvelle vague, le réalisateur, à travers les dialogues, favorise l'acteur (qui plus est une vedette) au détriment du personnage, verse dans l'explication de texte et s'en remet à des seconds rôles stéréotypés et factices. Autant de procédés démonstratifs qui minent le contenu psychologique du sujet, qui prive l'oeuvre originelle de sa subtilite et sa cohérence. Pour preuve: Quantin n'est jamais aussi touchant que lorsque son désarroi et sa souffrance sont silencieux!
Ce beau sujet triste de Bernard Clavel inspire à Denys de la Patellière une mise en scène grave et mélancolique suivant le dépit et la douleur qui éprouvent le personnage interprété par Fernandel. Ce Quantin-là n'est cependant pas souvent convaincant malgré son affliction, si compréhensible qu'elle soit, ses sanglots parfois, et les mines consternées de l'acteur, lequel s'applique à une composition dramatique et pudique, vaine le plus souvent, car plombée par la maladresse de l'adaptation.
Conformémént à un certain cinéma méprisé par les les auteurs de la Nouvelle vague, le réalisateur, à travers les dialogues, favorise l'acteur (qui plus est une vedette) au détriment du personnage, verse dans l'explication de texte et s'en remet à des seconds rôles stéréotypés et factices. Autant de procédés démonstratifs qui minent le contenu psychologique du sujet, qui prive l'oeuvre originelle de sa subtilite et sa cohérence. Pour preuve: Quantin n'est jamais aussi touchant que lorsque son désarroi et sa souffrance sont silencieux!
Un film bouleversant datant de 1966 réalisé par Denys De La Pattelière !!
"Le voyage du père" offre un des rares roles dramatique à Fernandel et rend ce long métrage triste et mélancolique dans la peau d'un père marié vivant dans une ferme montagnarde à deux heures de Lyon, qui décide, sur les idées de son épouse, d'aller chercher leur fille ainée en ville après deux ans d'absence pour soit disant ètre retenue par son travail. Il se rend en train avec un jeune instituteur du village qui l'aime mais va s'apercevoir que sa fille n'y travaille plus et pire, dans leurs recherches, apprendront qu'elle est prostituée pour vivre ou plutot survivre. Une oeuvre peu morose , disons que ça s'annonçait joyeux au début et ça ne l'est plus après. L'image du personnage principal joué par Fernandel à l'agonie et le regard grave et vide est bien retranscrit à l'écran. Bonne mise en scène du cinéaste qui a l'habitude de travailler avec Jean Gabin mais qui signe ici une réussite. On voit Laurent Terzieff dans la peau du professeur, Lilli Palmer dans celle de l'épouse et dans les seconds roles la présence de Philippe Noiret, Madeleine Robinson et Rosy Varte. Préparez vos mouchoirs !!
"Le voyage du père" offre un des rares roles dramatique à Fernandel et rend ce long métrage triste et mélancolique dans la peau d'un père marié vivant dans une ferme montagnarde à deux heures de Lyon, qui décide, sur les idées de son épouse, d'aller chercher leur fille ainée en ville après deux ans d'absence pour soit disant ètre retenue par son travail. Il se rend en train avec un jeune instituteur du village qui l'aime mais va s'apercevoir que sa fille n'y travaille plus et pire, dans leurs recherches, apprendront qu'elle est prostituée pour vivre ou plutot survivre. Une oeuvre peu morose , disons que ça s'annonçait joyeux au début et ça ne l'est plus après. L'image du personnage principal joué par Fernandel à l'agonie et le regard grave et vide est bien retranscrit à l'écran. Bonne mise en scène du cinéaste qui a l'habitude de travailler avec Jean Gabin mais qui signe ici une réussite. On voit Laurent Terzieff dans la peau du professeur, Lilli Palmer dans celle de l'épouse et dans les seconds roles la présence de Philippe Noiret, Madeleine Robinson et Rosy Varte. Préparez vos mouchoirs !!
Voilà un film à ne pas voir si vous n'allez pas bien, que vous êtes morose, voire dépressif. Parce qu'après l'avoir vu, ce sera pire. Pour voir ce film, il faut être joyeux , gai et sans problème. Même la musique est triste. Elle s'apparente à celle de jeux interdits, c'est vous dire. Et le pire, c'est que la fin qui aurait pu apporter un brin de joie, mais au contraire, elle vous laisse dans le doute, ne répond pas aux questions.
Fernandel joue très bien ce rôle de père abattu par les frasques de sa fille mais je ne l'ai pas aimé dans ce rôle trop à l'opposé de ce à quoi il nous a habitué.
A voir à la très grande rigueur par les grands fans de Fernandel ; ou alors les amateurs de drame.
Fernandel joue très bien ce rôle de père abattu par les frasques de sa fille mais je ne l'ai pas aimé dans ce rôle trop à l'opposé de ce à quoi il nous a habitué.
A voir à la très grande rigueur par les grands fans de Fernandel ; ou alors les amateurs de drame.
Je n'avais jamais vu ce film bouleversant. Et je dois dire que je le classe parmi les plus beaux films que j'ai pu voir. On a beaucoup parlé de l'interprétation de Coluche dans Tchao Pantin. Celle de Fernandel dans ce film est magistrale. Je m'intéresse beaucoup à ses films en ce moment et on peut constater la palette très étendue de son talent.
Un très bon film malgré l'atmosphère triste qui imprègne l'histoire. Fernandel, toujours impeccable, joue dans un registre quelque peu inhabituel pour lui (ici pas des larges sourires, pas de rires à gorge déployée etc...). En effet, il incarne un père qui n'a pas revu sa fille depuis deux années et qui va être ravagé par la peine lorsqu'il découvre que cette dernière est devenue une prostituée. A la fin, il se résigne à rentrer chez lui et à ne pas révéler la terrible nouvelle à sa femme et à sa plus jeune fille et laisser ces dernières dans l'illusion que Marie-Louise a réussi sa vie en allant vivre à Paris. Un film vraiment touchant et méconnu qui mérite d'être vu.
weihnachtsmann
Fernandel est confondant de résignation. Tout est dit dans la gare, sur le chemin du retour. Il rentrera sans elle…
Bernard Clavel avait pourtant dénigré cette version. Et pour cause, "Le voyage » dans le roman se fait seul. C’est seul qu’il apprend la vérité. "Comment voulez-vous qu’on soit pris par ce qui se passe dans le cœur du père, dans l’âme d’un homme que j’avais voulu acharné seulement à retrouver son enfant, lorsqu’on ne nous épargne aucun déshabillage ? »
Mais il faut reconnaitre qu’en soi, le film est intéressant mais un peu bavard. On ne ressent pas cette introspection nécessaire à la dramaturgie. L’homme ne se parle plus à lui-même, il échange des paroles. C’est peut-être ça que BC n’aimait pas. La parole emmène la banalité alors que la pensée se concentre sur l’essentiel. Le cheminement du père est pourtant fort quand il sait la vérité.
Bernard Clavel avait pourtant dénigré cette version. Et pour cause, "Le voyage » dans le roman se fait seul. C’est seul qu’il apprend la vérité. "Comment voulez-vous qu’on soit pris par ce qui se passe dans le cœur du père, dans l’âme d’un homme que j’avais voulu acharné seulement à retrouver son enfant, lorsqu’on ne nous épargne aucun déshabillage ? »
Mais il faut reconnaitre qu’en soi, le film est intéressant mais un peu bavard. On ne ressent pas cette introspection nécessaire à la dramaturgie. L’homme ne se parle plus à lui-même, il échange des paroles. C’est peut-être ça que BC n’aimait pas. La parole emmène la banalité alors que la pensée se concentre sur l’essentiel. Le cheminement du père est pourtant fort quand il sait la vérité.
Une mention particulière aux acteurs, avec en tête un immense Fernandel. Le sujet n'est pas des plus glamour, ce qui explique sans doute que ce film soit assez méconnu. L'intérêt de ce film réside aussi dans le fait qu'il soit témoin d'une époque. Alors oui le propos est un peu appuyé, mais le scénario malin maintient finalement le suspens. A voir sans hésiter.
NeoLain
Fernandel doit se rendre dans la grande ville de Lyon pour retrouver sa fille qui depuis à bien grandit. Seulement il va se rendre compte que sa destination ne va pas être un savoure. Déjà inquiet avant même de partir, il ne peut s'empêcher de vouloir être à tout prix accompagner pour se faire le moins de mouron possible. Film tendre mais dur, la dureté de la vie, accepter ce que l'on voudrait pas entendre. Pour tous les novices ne connaissant pas ou très peu Fernandel, le voyage de ce père vous touchera.
Metteur en scène appliquè qui accumula jadis les succès internationaux, Denys de La Patellière signe avec "Le Voyage du père" un mèlo à la française inspirè du roman de Bernard Clavel! Roman où l'on ne retrouve pas toujours l'èmotion, mais renforcè par Fernandel et Laurent Terzieff qui forment un duo inattendu à la recherche d'une fille devenue prostituèe! L'un est son père, l'autre son fiancè, et à eux deux ils vont arpenter les rues lyonnaises pour dècouvrir la triste rèalitè avec même un sèjour au commissariat dans une scène de non-dits! Même si elle joue un second rôle, c'est pourtant Lilli Palmer en fermière jurassienne qui tire le mieux son èpingle du jeu! Belle et convaincante, on ressent dans son personnage une fragilitè sur le point d'èclater! Denys de La Patellière ne s'en tire pas mal mais il manque toutefois un grain d'èmotion! Mais c'est aussi un voyage qui donne à voir, et presque à ressentir, une ville (Lyon), chère au coeur d'un certain Bertrand Tavernier...
Le Jura et Lyon des années 60 sont beaux. Rien que pour cela, regardez les.
Pour ceux qui n'auraient pas vu le film sur l'ORTF, l'histoire tient dans le titre. M. Contendin a rarement été aussi bon. C'est son avant dernier film. Ce n'est pas le testament de "Heureux qui comme Ulysse", et pourtant on le voit vieillir pendant les 2 jours que dure l'intrigue.
C'est d'ailleurs, ce petit excès de pathos à la fin qui vaudra à cette œuvre, souvent excellente, de perdre une étoile.
Les seconds rôles, appelons les plutôt "les non-Fernandel" sont remarquables. Terzieff est jeune (si, si il a été jeune).
Lili Palmer vaut Romy.
Et la "scène qui n'a rien à voir" dans laquelle parade Philippe Noiret en beauf de gauche anarco bourgeois est d'une modernité décoiffante.
Pourquoi pas un remake avec courrier électronique et un Lyon distant de 15000 km? Peut-être pour ne pas avoir à comparer avec Fernand Joseph Désiré, véritable monument ici.
Encore une fois, on est obligé de reconnaitre que les faiseurs des années 60 comme D de la Patelière ont réussi des films qui passent mieux les décennies que les chantres de la "nouvelle vague".
Pour ceux qui n'auraient pas vu le film sur l'ORTF, l'histoire tient dans le titre. M. Contendin a rarement été aussi bon. C'est son avant dernier film. Ce n'est pas le testament de "Heureux qui comme Ulysse", et pourtant on le voit vieillir pendant les 2 jours que dure l'intrigue.
C'est d'ailleurs, ce petit excès de pathos à la fin qui vaudra à cette œuvre, souvent excellente, de perdre une étoile.
Les seconds rôles, appelons les plutôt "les non-Fernandel" sont remarquables. Terzieff est jeune (si, si il a été jeune).
Lili Palmer vaut Romy.
Et la "scène qui n'a rien à voir" dans laquelle parade Philippe Noiret en beauf de gauche anarco bourgeois est d'une modernité décoiffante.
Pourquoi pas un remake avec courrier électronique et un Lyon distant de 15000 km? Peut-être pour ne pas avoir à comparer avec Fernand Joseph Désiré, véritable monument ici.
Encore une fois, on est obligé de reconnaitre que les faiseurs des années 60 comme D de la Patelière ont réussi des films qui passent mieux les décennies que les chantres de la "nouvelle vague".
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