Les Espagnoles font de plus en plus parler d'eux. Aprés l'extrordinaire Jaume Balaguerro, le Talentueux Alejandro Amenabar (et j'en passe...). C'est au tour de Nacho Cerda de nous livrer son ptit bijoux "Abandonnée".
Ce film bien original nous plonge dans la descente en enfer de Marie, Americaine originaire de Russie qui retourne dans son Pays natal à la recherche de son passé. Ce qui l'attend depasse absolument tout ce qu'elle aurait pu imaginer. Le lieu qui l'accueuillera la mettra face à son propre fantôme qui lui dévoilera sa propre mort.
C'est un film oppressant, effrayant que Nacho Carda a concocté.
En plus d'un casting impeccable, de décors flippant à souhait, "Abandonnée" est doté d'une bande son effrayante.
Le cinema d'horreur Espagnol monte en fleche grâce à une serie de réalisateurs "fous furieux" et c'est tant mieux...
Il s'agit ici d'un film unique, une experience qui laissera forcément des traces dans nos esprits.
Terrifiant. Le réalisateur Nacho Cerda dit "avoir voulu frappé les spectateurs de terreur pendant 90 minutes" : il y est parfaitement parvenu. Pour son premier long métrage, il fait preuve d'une très grande maîtrise. Dès les premières images il réussit à instaurer un climat de tension qui va monter crescendo au fur et à mesure que l'histoire avance. L'intrigue est très oppressante, mêlant habilement les scènes réelles, les scènes de fantômes et les scènes oniriques. A tel point qu'à un certain moment, on ne sait plus si on est dans le réel, le fantasme, le présent ou le passé. Si les thèmes abordés n'ont rien de nouveau, la façon de les traiter permet au metteur en scène de renouveler le genre et de nous offrir un film sorti des sentiers battus. Avec peu d'effets spéciaux, justes quelques scènes un peu gores mais pas trop, c'est plutôt par le jeu des acteurs et des effets sonores, parfois un peu trop bruyants, qu'il crée ce climat où tout est plus suggérer que montrer. Et cela n'en est que plus terrifiant. Un montage impeccable, donne un rythme stressant où l'on ne peut jamais reprendre son souffle et où on s'enfonce un peu plus dans une ambiance glauque comme une descente en apnée. Le dernier quart d'heure est vraiment horrible. Il essaie de nous démontrer que quoi que l'on fasse, on échappe pas à son destin ni à sa mort. Ou bien qu'il ne faut mieux pas revenir en arrière et remuer le passé. Les deux sont très bien démontrés dans ce final suffocant. On est pas loin d'être convaincu. Les deux acteurs principaux habitent littéralement leurs personnages et réussissent à nous faire passer la terreur et l'horreur qu'ils découvrent. Deux belles performances pour des acteurs peu connus mais très crédibles. Un film d'horreur effrayant, parfaitement mis en scène et interprété. A voir pour se faire une belle frayeur !
Sans aucun doute l'un des meilleurs films d'horreur qu'il m'ait été donné de voir... La réalisation est superbe, Cerda nous plonge dans un vrai cauchemar. Un film extrêment angoissant qui met mal à l'aise... La traversée de la rivière à la rame est tellement prévisible et perturbante qu'on se rend compte qu'on ne pouvait pas imaginer pire cauchemar que ce qui arrive à l'"héroïne". Et s'en est ainsi de tout le film. On vit là une de ces peurs qui font qu'on ne peut pas détourner les yeux, juste rester pétrifié en se disant que mourir après tout, ce n'est pas si terrible.
Pour son premier long-métrage, Nacho Cerda revisite à sa sauce l’un des poncifs du cinéma fantastique ibérique contemporain, à savoir un conte horrifique autour des thèmes de la famille et du lien de parentés, et ce grâce à un système scénaristique plus éculé encore, celui d’envoyer son héroïne seule dans une maison délabrée au fin fond d’une forêt hostile. Cette intrigue et sa mise en scène pour le moins classiques profitent néanmoins d’une photographie nocturne d’une qualité remarquable et d’un montage merveilleusement soignée qui rend efficaces les quelques instants de terreur, liés à l’idée astucieuse mais sous-exploitée de mettre les personnages face à leurs doubles zombifiés. La narration temporaire maladroitement tarabiscotée perd le spectateur et le prend en étau, ce qui fait de l’intelligibilité de son scénario quelque chose de plus oppressant que la visite de cette maison hantée.
Un personnage plongée dans un pays étranger à la recherche d'un passé sombre et encore inconnu... Voici un film de "fantômes" qui n'en ai presque pas un tant il semblerait totalement anticonformiste par rapport au genre qu'il sert : le concept même des fantômes est totalement inédit (ce sont leur propres fantômes) et leur représentation psychologique a d'autres répercutions qu'une simple malédiction ou une hantise quelconque. C'est un film qui fiche la trouille, une peur poisseuse qui épouse les couleurs verdâtres de l'oeuvre, c'est un film qui va plus vite qu'il en a l'air (même si l'avancée scénaristique n'est pas toujours probante...) et qui donne aussi à réfléchir (est-ce à son passé ou au destin que nos deux "héros" ne peuvent échapper ?). Pas complètement abouti, ce film à au moins le mérite de sortir du lot à la fois grâce à son concept et à un scénario quasiment policier.
Un peu obscur, ce film peut laisser dubitatif au final. Après un peu plus d'une heure de frissons et de grands moments de pure frayeur, les vingt dernières minutes révèlent le n'importe quoi de l'histoire. Et on reste sur une note d'incompréhension générale. Malgré une atmosphère générale très sympa, c'est l'agacement devant le fait de ne rien comprendre qui l'emporte. Dommage, car j'imagine qu'il y avait un sens derrière tout ça.
Trois acteurs, quelques figurants et une maison glauque, voilà ce qui suffit au réalisateur pour faire un film visuellement très efficace et très bien réalisé. L'ambiance est cauchemardesque, toutefois le scénario pas totalement abouti aurait mérité un travail d'écriture plus conséquent. On retiendra aussi la très bonne scène où la maison se reconstruit. Il n'aurait pas manqué grand chose de plus pour en faire un must des films d'épouvante.
Dans la tendance des films d'épouvantes, tous ne se valent pas, la preuve en images avec ce thriller absurde au scénario impossible. Si la mise en scène et les décors offrent un spectacle visuel gothique de première qualité, l'ambiance est trop pataude pour esquisser le moindre frisson. Dispensable.
Belles images. Bravo à la photo, au cadrage, au montage et à la direction artistique. Le micro casting fait le taf. Pour le reste, c'est plutôt morne, trop énigmatique, pas super marquant et pas si original non plus. Mais ça passe agréablement. Vu les notes et les critiques, je m'attendais à pire. Honorable. Mais aussitôt vu, aussi tôt oublié. Dommage. 2.5/5
Film d'horreur espagnol, donc déjà on sait où on va: ça va être tordu! A 100 lieux des scénario américains, Nacho Cerda nous emmène donc dans une histoire un peu longue à se mettre en place mais qui tombe dans une folie assez impressionnante: meurtres sordides, maison hantée, poltergest, zombies... tout y passe dans un sacré moment de frayeur. Le scénario sans renouveler le style de la maison hantée nous emmène vers d'autres chemins et des scènes qui peuvent rester dans les mémoires (l'apparitions des zombies, le fantôme sur le ponton, la super "papa" etc etc). L'histoire un peu cafouilleuse est admisible même si un peu tortueuse. Le must du film reste sa réalisation avec des images superbes, une tension à se pisser dessus, et un finale extraordinaire. Un bon film à conseiller mais qui va en diviser surement quelques uns: ce ne fut pas mon cas!
que c'est laborieux!lent, raté, genre usé jusqu'a la corde, effets ratés, longueurs...tout y passe, et rien ne passe finalement l'écran. C'est surjoué, énervant, plein d'incohérences, un film plein de vide qui ne sert à rien, écrit par un scénariste ivre apres une soirée arrosée. Seul le visuel du film est intéressant