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Caroline C
26 abonnés
386 critiques
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0,5
Publiée le 27 août 2019
Attention, gros navet ! Le film dure 1h15 mais c'est un calvaire pour arriver jusqu'au générique de fin. On aura du subir pendant tout ce temps des images grises et sans lumière, des plans fixes de 10 minutes dans un dressing sombre à regarder une femme essayer des manteaux (ah oui, et des chaussures aussi), des dialogues minimalistes et une voix off qui souligne chaque grand moment d'action du film, du style "et alors qu'elle attendait au feu rouge, elle réalisa que les vêtements qu'elle venait de rendre au magasin obsédaient son esprit ...." C'est dire si le rythme est trépidant !!! Un film d'un ennui rarement atteint, où les personnages tirent tous la tronche, et nous aussi !
Une étoile parce que ce film reste toujours un mystère pour moi. Il se suit sans ennui même s'il est assez lent mais alors je ne comprends pas le message du film du tout !!
Comme le dit Kokoro c'est du cinéma littéraire, avec tout le bon coté intellectuel que ça peut avoir, et aussi tout le coté élitistes. Personnellement j'ai trouvé le tout très finement réalisé, bien joué, et j'ai donc eu beaucoup d'émotion au visionnage. L'histoire des plus décalée, voir débile si on regarde le sujet et la tournure des événements, mais c'est ici magnifier par une écriture et une narration à toute épreuve. Le tous soutenu par une musique sublime et parfaitement adapté, entre le classique et le jazz, à la rahxephon (oui je sais mes références sont un peu décalé). Très impressionné j'ai parcontre étais totalement déçus par la fin, mais finalement c'est peut-être une des meilleures façons de finir le film, d'une manière peu commune et totalement floue...
Dés le générique le ton du film est donné, du sable, un enfant seul, un petit air de piano, une voix off. Durant une heure et quart, on suit la solitude de Tony, entre magnifiques musiques et images. La mise en scéne est impressionante, elle nous happe littéralement, mais on finit comme le personnage, on ne ressent pas grand chose, trop de suggestion sans doute. Un regard mélancolique, qui nous fait frolé l'ennui. Mais certaines scénes sont vraiment belle, en résulte une chronique désespérement humaine qui n'est malheuresement pas le chef d'oeuvre annoncé.
"Tony Takitani" est le genre d'expérience extrême qui peut passionner comme rebuter. Ce fut la deuxième sensation pour ma part puisque je n'ai pas été séduit par les choix esthétiques et narratifs de l'auteur. A vouloir désincarner totalement ses personnages, il finit par ne filmer que des silhouettes fantomatiques pour lesquelles on n'éprouve aucun intérêt. Tout occupé à faire de jolis travellings latéraux, le cinéaste fige son film dans la pose arty irritante car prétentieuse. Autant dire que l'on s'ennuie ferme et que l'heure et quart paraît une éternité. Même la musique de Ryuichi Sakamoto n'est pas mise en évidence, noyée qu'elle est par cette voix off constante. Une grosse déception pour ma part.
Tony Takitani narre d'une voix parfois malhabile la vie d'êtres fugaces qui semblent glisser sur la pellicule froide du temps qui passe. Deux ans en un de ces plans qui passent derrière une colonne pour ressortir sur une vie où les bouleversements sont des larmes que l'on n'aperçoit jamais, les passions des choses que l'on cache... Un très beau film imparfait où la question de la normalité est incarnée par un cactus sur un tabouret... dommage que ce film soit si peu distribué. On en ressort avec cette fragilité intérieure qu'on a bien trop tendance à oublier ou à cacher et qui fait que l'on n'est pas des monstres.
Un bijou au format 7ème art qui plane quelques centimètres au dessus de la réalité. Le film trouve en nous un écho des plus agréables, tout semble juste. Un vrai beau moment de cinéma