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Ghost_face
66 abonnés
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2,5
Publiée le 31 mars 2009
John Woo nous offre une fresque épique bien de chez lui avec ce qu'il faut de décors grandioses et de scènes de batailles époustouflantes ! Le spectacle est donc de taille, avec l'histoire adéquate fascinante mais LES 3 ROYAUMES traîne un peu en longueur... Et pourtant, la version originale est une saga composée en deux parties de deux bonnes heures chacune. La qualité de la mise en scène, des combats, du suspense... le travail de reconstitution sont tout simplement impressionnants. Donc malgré ses quelques longueurs, LES 3 ROYAUMES constitue l'un des plus beau spectacle cinématographique du genre -où les combats guerriers impressionnent et se côtoient avec des scènes plus intimistes bien pensées- qui nous ai été donné à voir depuis quelques années... Une œuvre asiatique un peu inégale mais indéniablement charismatique et visuellement épatante.
Après "Les seigneurs de la guerre" sorti juste deux mois auparavant, la Chine n'en finit décidément pas de refaire son histoire, bien foisonnante d'ailleurs on s'en doute. Si le film de Peter Chan n'était pas forcément facile d'accès, car plus une réflexion sur la politique vu comme un Jeu de Go, celui de John Woo est en revanche nettement plus ludique. Ce qui n'est guère étonnant pour cet habitué aux grosses machines et qui nous a procuré plus d'une fois de grosses sensations dans le passé. En grossissant sommairement le trait, on pourrait dire que l'on s'intéresse ici davantage à la tactique qu'à la stratégie, ce qui est peut-être plus sexy. Woo voit les choses en grand et nous offre de jolis combats grandioses avec l'aide d'effets numériques qui seront malheureusement toujours trop voyants. "Les 3 royaumes" est ainsi une fresque épique qui ajoute une pierre à l'édifice de notre connaissance du vertigineux destin de la Chine.
J’avais vu la version longue d’une durée de 4h40 à l’époque, il faut un peu de connaissance sur l’histoire de la Chine antique, une excellente œuvre épique avec ces personnages qui l’ont marqué. Des stratèges militaires chinois comme des malins, les génies se disputèrent entre eux, réunis dans des mauvaises circonstances au cours perturbateur de l’histoire, l’immense bataille dans cette falaise symbole guerrier. Ils se battirent, croyant en l’honneur et l’amour de leur nation mais aussi pour leurs familles, au prix d’un empire désuni et en lambeaux, pour tant de sacrifice inscrit sur les tombeaux.
John Woo revient dans "Les Trois Royaumes" avec une grande fresque épique mise en scène avec le brio et l'emphase qu'on lui connait. Dans la Chine médiévale un Premier Ministre puissant et ambitieux entreprend une guerre gagnée d'avance pour soumettre l'ensemble de l'Empire et anéantir deux maisons qui contestent son hégémonie. On assiste donc à une opposition de style assez classique entre la puissance et l'arrogance d'un côté, la stratégie et la vertu de l'autre. Entre les scènes de bataille, grandioses mais plutôt moins esthétisantes que dans d'autres films d'action chinois ("Hero" ou "Tigres et Dragons" par exemple), la narration semble s'inspirer de la Guerre de Troie. Le réalisateur s'intéresse ainsi à détailler les temps de latence entre chaque affrontement pendant lesquels les héros guerriers s'avèrent sensibles à l'art, à la tradition, à l'amour et à la famille. Cette source d'inspiration se retrouve dans bien d'autres aspects : importance des signes de la nature et de la ruse, rôle des femmes, motivation même de la guerre (suprématie militaire ou amour d'une femme ?)... Dans cet ensemble foisonnant et fort plaisant, le manichéisme dont fait preuve le film (un méchant qui manque un peu de charisme et d'astuce) est un peu regrettable. Finalement, si vous aimez les batailles et les Chinois, vous allez vous régaler !
Une fresque guerrière impressionnante de John Woo qui retrace une des plus célèbres batailles de l'histoire de la Chine qui opposa l'ambitieux premier ministre Cao Cao a Liu Bei du royaume Shu et son allier le roi Sun Quan. Moins bon pour ma part que ne peut l'être un film comme Hero (qui privilégiait l'esthétisme et le visuel au coté guerrier et stratégie du film de John Woo), les 3 Royaumes démontre à tous que le cinéma chinois n'a rien à envier à son homologue américain en terme de spectaculaire.
plutot decevan: film tres long avec des acteurs à coté de leurs pompes et des effets speciaux assez pourris. Quand à l'histoire elle est convenue et soporifique.
Enfin le grand retour de J. Woo sur les terres de ses premiers exploits après une expérience aux USA mitigée. Adaptant un mythe national avec des moyens plus que conséquents, J. Woo livre une fresque épique et barbare qui témoigne d'un retour en forme bienvenu. N'ayant vu que la version occidentale, il est impossible de commenter le scénario (le film dure 4h40 en Chine), heureusement il y a le reste. Avec sa mise en scène plus épurée tout en restant d'une virtuosité sidérante, aux ralentis maîtrisés comme aucun autre cinéaste, et avec sa façon si particulière de filmer les corps et leurs mouvements (un style reconnaissable entre 1000), c'est dire si visuellement la claque est énorme. Émaillé de combats homériques on ne peut plus spectaculaires (dont un ultime morceau de bravoure qui rappelle le final de "A toute épreuve"), mis en scène avec une maîtrise rare et avec un rythme parfaitement géré, passionnant de bout en bout et recelant des thèmes chers à son auteur : amitié, honneur, loyauté, courage, amour de la musique (séquence aux mouvements de caméra d'une virtuosité bluffante et riche de sens). Devant la caméra, des acteurs excellents, impliqués et aux cascades impressionnantes. Une oeuvre épique aux effets spéciaux qui rappellent les meilleurs plans du "Lord of the Rings" et très réussis, violente, passionnante, un morceau de cinéma comme on en voit trop peu. D'autres critiques sur
LES 3 ROYAUMES est un retour triomphant au pays pour John Woo, qui signe une réalisation d'une extraordinaire fluidité, mettant son budget et son style emphatique au service de mouvements de caméra virtuoses qui embarquent le spectateur au cœur de l'action. Les moyens impressionnants mis en œuvre profitent à rendre cette fresque épique et frénétique visuellement envoûtante et à en faire une indéniable réussite, qui serait totale si son vaste récit n'était pas si difficile à suivre, dans une version pourtant largement raccourcie en faveur du public occidental !
Ça fait longtemps qu'on attendait le retour de John Woo dans sa patrie surtout que ses derniers films U.S. étaient mauvais et de ce côté là Les 3 Royaumes remplit sa mission. Pourtant tout n'était pas gagné le tournage fût chaotique, le film fût remonté pour l'Europe et ça se voit dans un montage vraiment moyen. Mais malgré tout ça, il propose un excellent divertissement à grand spectacle aussi riche qu'intelligent qui enterre sans problème tous les Wu Xian Pian à la Zhang Yimou sortis depuis 10 ans à travers l'histoire d'une bataille particulièrement épique illustrant parfaitement ce qu'est L'art de la guerre. L'affrontement entre les charismatiques Tony Leung/Zhang Fengyi tient ses promesses par contre on se demande pourquoi Takeshi Kaneshiro est autant populaire. Cependant le film a un gros défaut c'est les effets spéciaux qui confirme que la Chine à beaucoup de retard sur ce plan là par rapport aux meilleurs studios. .
un magnifique film épiques principalment centré sur de grandes batailles qui lasse un peu vers la fin. john woo de retour en chine dans une imposantes production qui retrace avec fidélité un grand moment de l'histoire en chine. dans des décors naturels, grandiose, les combats se succèdent avec chacuns leurs charactéristiques et leurs innovations pour ne tombés que vers la fin dans la monotonie mais de façon très breves. les stratégies militaires digne des plus grandes batailles ayant existés bat son plein ici et nous plonge dans la dure réalités des combats. une musique rythmé rend le film encore plus authentique.
OUI ON RESTE DANS LE CULTE DU SUPER HEROS INVINCIBLE VAILLANT JUSQU 'A LA MORT MAIS C'EST TRES BIEN FILME ET LES PAYSAGES CHINOIS SONT SUBLIMES PASSONS SUR L'HISTOIRE QUI ROMANCE LA CHINE IMPERIALE MAIS LAISSEZ VOUS SEDUIRE PAR CETTE BELLE EXCURSION DANS CETTE HISTOIRE STRATEGIQUE DE L'ART DE LA GUERRE DE LAO TSEU
Un film de guerre grandiose retraçant avec brio la plus célèbre bataille de l'histoire de la Chine. Les scènes d'action sont spectaculaires, les stratégies militaires employées sont très intéressantes et on y trouve comme il se doit une poésie asiatique caractéristique du genre avec de belles scènes réalisées. On a droit à la sortie cinématographique en France qu'à la moitié de l'oeuvre mais c'est compréhensible au vu de la longueur totale et ça n'empêche pas de l'apprécier beaucoup en attendant de pouvoir regarder l'autre moitié qui renforcera l'intérêt de la commercialisation du film sur support vidéo.
John Woo devenu persona non grata aux USA après les échecs de PAYCHECK et WINDTALKERS, il s’expatrie dans son pays d’origine, la Chine pour oublier et revenir au devant de la scène et clouer le bec à tous ces dissidents. Le constat est royal. Film de guerre typique avec batailles, romance, rebondissements, traîtrise, LES 3 ROYAUMES n’innove pas mais en met plein la vue. John Woo, expert en scènes d’actions fait de son dernier né, 2h25 de pure action. Initialement prévu pour 4 heures de film (comme il a été fait en Chine, la version occidentale est plus courte et va droit au but), LES 3 ROYAUMES pâlit un peu quand il s’agit de sensibiliser le spectateur avec les personnages, sommairement étudié. Pour apprécier encore plus ce film, il faudra certainement attendre la sortie DVD director’s cut et apprécier à sa juste valeur le film de John Woo, handicapé d’une presque moitié de film. Sinon, apprécions ces scènes de combat royal et la patte du réalisateur, bien qu’il se répète avec ces symboles qu’il ajoute dans chacun de ces films, le spectateur assiste, médusé, à une épopée guère lyrique, plutôt combattante avec de très grands effets spéciaux. John Woo voulait donner une gifle aux américains et leur montrer qu’ils ne sont pas les seuls à faire de grands films épiques. Sans contexte, il y parviendra.
Après un long séjour passé aux USA, le retour de John Woo dans son pays natal est une véritable renaissance puisqu’il nous offre un de ses plus beaux films. Les 3 royaumes est un film de guerre, un film de sabres plus exactement, qui met en scène des combats d’une rare virtuosité alliant un sens du rythme épique et une fluidité redoutable. Depuis Braveheart, qu’il surclasse, rarement batailles et stratégies guerrières - inspirées de Sun Tsu - n’ont été exposées et filmées de façons aussi limpides, voir ludiques (A ce titre, la manière utilisée pour récupérer les flèches ennemies est un joli moment d’humour). Cependant, ce serait faire injure au réalisateur d’A toute épreuve que de réduire Les 3 royaumes à une simple succession de hauts faits guerriers. Le récit, tout comme ses héros, sait prendre son temps – comme dans le très beau passage de la flûte - et aspire à une certaine sérénité. Il est aidé en cela par les jeux habités de Tony Leung (In the mood for love) et Takeshi Kaneshiro (Le secret des poignards volants) qu’équilibrent deux beaux portraits féminins à l’importance cruciale. Seul regret, le film est présenté en occident dans une unique version de 2h25 alors que le public asiatique a eu droit à deux films de 2h30. D’où certains raccourcis scénaristiques assez sensibles dans la version qui nous est montrée. On ne peut que le déplorer et espérer voir un jour cette œuvre foisonnante dans son intégralité. Il n’en reste pas moins que, même diminué de moitié, Les 3 royaumes reste un film de sabres aux thématiques riches et subtiles. Quant L’Art de la guerre tient à une tasse de thé… C’est tout bonnement une réussite !