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Votre avis sur Les 3 royaumes ?
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John Woo réussit le pari d’adapter le classique de la littérature chinoise "L'Histoire des Trois Royaumes" et nous livre une fresque épique et spectaculaire.
Un grand projet mené à bien par John Woo qui lorgne du côté du Kung-Fu et des films de sabres. Très belles chorégraphies, images et bons acteurs. Un bon moment.
Misère misère, aprés une version longue qui a pour elle ses étirements incroyables des lignes de fuites dans l'image même, force est de remarquer que Woo est trop confiant dans sa capacité à montrer les héros affrontant l'usure d'une narration académique. Combats Verticaux, horizontaux, boules, traits et élèments, sauvent le film de l'insignifiance, mais pas du désastre. Les intentions géométriques , la volonté d'expliciter les techniques et les trames d'une stratégie militaire n'empêche pas l'ennui de quatres heures de démesure qui parfois fait passer ses généraux en abstraction à peine plus saissisable qu'une flamme, et les hommes qui ici meurrent par milliers, en figurant de cinéma. A noter un bon début avec cette cavale pour protéger une population en exile, ce rois hésitant, le dessin sans doute d'un grand film resté lettre morte.
Un film de guerre simple et méchant, dont le scénario, les dialogues, et la mise en scène manquent particulièrement de finesse et d'originalité. Cao cao, le François Fillon chinois du 3ème siècle de notre ère, est méchant. Il veut faire du mal aux autres, et ne s'embarrasse pas de prétextes pour embêter ses compatriotes. Deux gentils, ses ennemis, vont s'allier pour faire payer le méchant, à grands coups de tactiques militaires surréalistes, de trucages, et d'invraisemblances. 0n notera chez les gentils une certaine maîtrise de la météo et de la guitare, façon Ben Harper (bottleneck). Pourquoi le méchant est-il si méchant? Et pourquoi Napoléon voulait soumettre l'Europe? Parce que.
Non pk.....Plus jamais de film comme sa . J'ai trouver sa ennuyeux et mal fait que je me suis endormi à la 1ere bataille. Les effets de zoom sur les visages J'ai qu'un seul mot à dire (mais pourquoi? )Qui fais sa encors même en 2008 franchement John woo nous a pas respecté bidon passer votre chemin
DelSpooner
John Woo le magicien nous sert ici une fresque tout simplement époustouflante. S'inspirant d’un roman éponyme chinois ultra populaire du XIIIè siècle, son film, d'une beauté artistique incroyable, nous plonge pendant près de 2h30 au coeur des conflits qui touchèrent la Chine à la fin de la Dynastie Han, grâce à une reconstitution minutieuse et éblouissante. La majestuosité des images et des décors est un ravissement pour les yeux. Et c'est dans ce cadre magnifique que Woo alterne entre des scènes de batailles gigantesques et anthologiques, les plus spectaculaires depuis la trilogie de Peter Jackson, de captivantes scènes de stratégie militaire, et des moments de pure poésie. On retrouve alors la mise en scène virtuose qui caractérise le maître, ainsi que les thèmes qui lui sont chers (amitié, honneur...). L'histoire des 3 Royaumes pousse à son paroxysme le mythe du héros chevaleresque. On a le droit dans le film à des personnages d'une puissance phénoménale, incarnés par des acteurs au talent indéniable (Tony Leung et Takeshi Kaneshiro, plus classes que jamais, mais aussi Chiling Lin, véritable révélation du film, au charme et au regard à tomber, la grâce personnifiée). On est aspiré par l'intensité dramatique et la force poétique des liens qui unissent ces seigneurs de guerre, même si cet aspect n'est qu'effleuré dans cette version écourtée pour l'Occident (le film entier est sorti sous forme de dyptique de 4H en Chine). Et les intéractions entre ces personnages entraînent de superbes scènes comme celle du dialogue musical à la cithare chinoise. La musique, justement, magnifiquement belle et gracieuse, nous transporte au grés des vents pendant toute la durée du film.
Intense, poétique et spectaculaire, Les 3 Royaumes est une fresque épique sublime et immense. On n'a qu'une hâte en sortant de la salle c'est de voir la version complète de 4H, parce que 2H30, ce n'est pas assez. On en veut encore plus.
Intense, poétique et spectaculaire, Les 3 Royaumes est une fresque épique sublime et immense. On n'a qu'une hâte en sortant de la salle c'est de voir la version complète de 4H, parce que 2H30, ce n'est pas assez. On en veut encore plus.
Je l'ai vue en vf et j'ai trouve ca chiant.
Henrico
Une analyse comparative des « 3 Royaumes » et de « Assassins » s’impose. Car, tant sur la forme que sur le fond, des similitudes et des différences essentielles, et intéressantes, se dégagent. Le fond d’abord : Le thème central des 2 films est le tristement célèbre CaoCao, son ambition destructrice, sa fascination pour une jeune femme entrevue plusieurs années auparavant, et son emprise sur l’empereur. Pour ce qui est de la forme, il y a tant chez John Woo, que chez Zhao Linshan une forme de grandiloquence visuelle, avec des étirements de scènes, à l’extrème . On voit dans les 2 films des visages longuement montrés, en gros plan, après une réplique, des longs travellings de paysages annonçant une d’action importantes, tout une panoplie de surlignages superfétatoires qui allongent et alourdissent la narration, qui par moments, procurent l’ennuie. Les différences. Là où Zhao se concentre sur la période d’avant la décision de CaoCao d’envahir les 2 autres royaumes de Chine, Woo se focalise sur la période de cette invasion. D’où l’aspect plus dynamique de la mise en scène pour Les 3 Royaumes. En effet, Woo est amené à se centrer plus sur les combats entre les protagonistes, ainsi que leurs stratagèmes pour gagner les batailles. Donc plus d’action, de bonnes bastons. La mise en scène de The Assassins, en revanche, est plus statique. Elle se voit plombée par l’attachement de Zhao Linshan à nous montrer les intrigues dans le palais même, visant toutes à renverser CaoCao. On s’ennuie parfois comme des rats morts, d’autant que Chow Yu Fat, l’acteur principal, n’est pas dans son registre de prédilection. Et la platitude des répliques n’arrange pas l’ensemble. Sans être inintéressant, ces 3 Royaumes sont loin d’être la plus belle réussite Wooniène, Pour ce qui est des Assassins, le dénommé Zhao Linshan, devrait de manière imminente, s’activer les méninges et le reste, pour faire ses preuves.
Yetcha
La claque classieuse. Enfin une vraie grande, belle (et avec de vrais moyens) fresque historique sur cette période trouble de la Chine qui débouchera sur beaucoup de sang et de rancoeur mais qui reste néanmoins une époque passionnante et ici très bien filmée par John Woo avec encore Takeshi Kaneshiro en star (comme dans "Les seigneurs de la guerre" sortis quelques semaines plus tôt et qui était un peu plus mou, malgré ses grandes qualités). Un grand John Woo sur une bataille stratégique majeure de l'histoire de la Chine.
Requiemovies
Certes Woo est de retour après des emphases americano râtées (exception faite de Face off), mais il manque à ce grand "conte historico romancé" un enjeu dramatique intense (sans doute développé de façon plus précise dans la version de 2 fois 2h30, livrée en Orient). Retour aux sources donc pour un John Woo survitaminé, se jouant et se livrant encore corps et âmes à son esthétisme très marqué. Trop marqué cependant sur ce coup. On préfèrera La princesse du désert moins emplie de fonds verts à profusion, moins de ralenti dans les confrontations. Woo sait faire de belles images avec de l'ampleur, il a même donné une certaine esthétique au 7ème art, mais à trop être identifié il en perd tout mouvements créatifs et justifiés. On ne pourra être rebuté par la beauté du film sur toile, il manque cependant un réel fond, autre que historique, au rythme quasi absent de son film. Par excès ou pêché de gourmandise, Woo en roue libre, à la peinture médiévale, se laisse aller à certaines scènes totalement impropres à tout enchaînement physique, créatif et surtout crédible. Les colombes sont bien sur la pellicule, il ne les a pas oublié, et à l'utilité précise, pour une fois (loin de la scène au panthéon du ridicule de Paycheck). Mais là est sans doute le point précis du film, Woo devait, voulait et prônait de se faire pardonner de ses infidélités cinématograpiques. Il a donc fait un film sans commune mesure d'un gigantisme affiché, où le don personnel et non mesuré apparaît bien à l'écran. Les 3 Royaumes est sans nul doute un film sincère, d'un talent immense mais combine les défauts de gourmandise et d'envie. Dommage, ces 2 facteurs ayant aveuglés le réalisateur de mettre en scène un chef d'oeuvre en oubliant le fond. On gardera donc le réel plaisir de batailles dantesques illustrants ce nouvel opus de Monsieur Woo; rien que pour ça...
Le plus grand film de tous les temps. Mais attention, il est en 2 parties. De plus, on doit l'appeler "Red Cliff" (falaise rouge) car il ne concerne qu'un chapitre des 3 Royaumes. Ce film est parfait, tout y est parfait. Et heureusement que Gans a pu lui rendre hommage avec son coffret bluray qui lui aussi est parfait.
Avec Les 3 royaumes, John Woo réalise une fresque de très grande ampleur, un film dit-on commandité par le pouvoir chinois et réalisée totalement à la chinoise. On est adepte ou pas de ce style, mais il faut bien admettre que la reconstitution, les combats, le suspense sont au rendez-vous. les acteurs très crédibles. Ne pas connaître l'histoire de la Chine n'empêche pas d'apprécier à sa juste valeur ce film maîtrisé de bout en bout par son réalisateur et ce malgré l'ampleur du sujet.
Une belle épopée au Max Linder... Malheureusement, une fois vu, le film s'oublie aussi vite ! Rapelle-moi qui tu es, Camille !
Impressionnant de réalisme et de stratégie militaire. Dans cette histoire sino-médiévale se mêle à n'en pas douter le meilleur de ce qui se fait dans le cinéma historique chinois, tout en rajoutant les effets et l'action qui rendent le film intéressant (et permettent de tenir les 2h30 du film). Non, pas de technique des milles coups de pied ou de ninja qui volent, les combats sont "gracieux" et réalistes à souhait.
Important : il est bien entendu nécessaire de trouver la version longue sur le net (2*2h30) car la version européenne perd de sa splendeur
Important : il est bien entendu nécessaire de trouver la version longue sur le net (2*2h30) car la version européenne perd de sa splendeur
selenie
Du grand John Woo (enfin !) dans un film qui surpasse dans le même genre "Les Seigneurs de la guerre" (des acteurs en commun d'ailleurs) par une mise en scène moins statique et par un souffle épique plus fort. Décors et costumes splendides (rarement déçus dans ce genre de film) et des paysages à couper le souffle. Historiquement John Woo a pris des libertés mais n'enlève rien à l'intérêt de l'histoire. On peut reprocher des intrigues survolés et une importance trop forte de la place des batailles et surtout en milieu de film une sorte de duels à la suite sans intérêt pour le fond de l'histoire. Cependant John Woo maitrise son sujet même si il ne peut s'empêcher d'en rajouter trop (la fin !) alors que ce n'est en rien nécessaire.
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