AlloCiné
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Votre avis sur The Proposition ?
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caro18
Rien de bien marquant si ce n'est la musique envoutante de Nick Cave.
Premier excellent film de john hillcoat, avec un guy pearce totalement étonnant.
Dans un paysage désertique superbement filmé ( parfois avec un peu trop d'insistance il est vrai), avec des acteurs globalement excellents et une BO qui colle parfaitement à l'atmosphère un peu dead man du truc.
Quelques loupés cependant, notamment les scènes les plus émouvantes qui tombent souvent à l'eau mais le film dans son ensemble tient bien la route et l'esthétique est très réussie.
A voir.
Dans un paysage désertique superbement filmé ( parfois avec un peu trop d'insistance il est vrai), avec des acteurs globalement excellents et une BO qui colle parfaitement à l'atmosphère un peu dead man du truc.
Quelques loupés cependant, notamment les scènes les plus émouvantes qui tombent souvent à l'eau mais le film dans son ensemble tient bien la route et l'esthétique est très réussie.
A voir.
soniadidierkmurgia
Le film du metteur en scène de "La route" est sorti avec quatre ans de retard sur les écrans français. Le scénario écrit par le rocker Nick Cave tient véritablement du drame cornélien avec pour cadre l'out back australien de la fin du XIXème siècle quand la civilisation européenne asservissait les aborigènes après avoir massacré les indiens d'Amérique. C'est une excellente initiative que de rappeler ce drame trop souvent occulté. Hillcoat à la manière d'un Peckinpah - la dimension élégiaque en sus - montre sans fard les mœurs primitives des migrants qui mus par un individualisme forcené tentent de se faire une place au soleil dans un environnement souvent hostile. Guy Pearce cadet de trois frères, coincé entre un aîné tueur brutal qui lui a autrefois servi d'exemple et un benjamin attardé qu'il doit protéger, est poussé au pire des choix par un capitaine qui a entrepris le pari fou de civiliser un pays redevenu sauvage. L'ensemble de cette œuvre qui se veut un "néo western" à la manière du "L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford", est rythmé par la musique entêtante de Nick Cave et des choix de cadrage déroutants mais souvent fascinants. Un voyage dont on ne revient pas indemne, interprété par des acteurs justes et habités comme Danny Huston ou John Hurt. A voir.
Deuxième film de John Hillcoat, ‘The Proposition’ est d’abord d’une esthétique exceptionnelle. La photographie est superbe, nous offrant de magnifiques plans sur le désert australien. ‘The Proposition’ est un des rares westerns modernes qui savent mêler qualité esthétique et qualité scénaristique. Hillcoat a également le mérite d’innover, s’écartant des « classiques » du genre. Il apporte une violence, une brutalité supplémentaire – qui contraste avec le rythme assez lent –, une ambiance sale, poussiéreuse, sombre – qui contraste pourtant avec la lumière omniprésente du soleil de plomb australien. Récemment arrêté avec son petit frère Mike après leur accusation d’un viol et du massacre d’une famille de fermiers, Charlie Burns, membre du gang de la famille Burns, doit mener à bien la proposition négociée avec le Capitaine Stanley, consistant à tuer son aîné et chef du gang Arthur en échange de la vie sauve de Mike. En filigrane derrière l’intrigue se dessine un autre thème récurrent dans le genre du western : celui du colonialisme. Ce thème est intelligemment traité, sans aucune complaisance ni moralisation. Bénéficiant en plus d’un casting complet et adéquat (Guy Pearce, Ray Winstone, Danny Huston, Emily Watson, John Hurt), Hillcoat et Nick Cave parviennent magistralement à renouveler le genre, ou en tous cas à le moderniser.
du bon ...g passé un super moment.. aussi bien qu'avec le western espagnol/usa blackthorn ....je voulais me poser avec un bon dvd, g reussi...amateurs de ce genre de movies, vs serez satisfait....
Amateur de Western, et plutôt attiré par le jeu de Guy Pearce en général, ce film s'annonçait comme une chouette découverte. D'autant plus que The Road m'avait marqué, avec son atmosphère mature. La déception a donc été d'autant plus grande, après les premières scènes du film. La photographie et l'ambiance générale n'est pas mauvaise. Tout est sale et souillé, et l'ensemble donne même l'impression au premier abord d'être un Western très cru et expérimental. Cependant je suis resté le cul entre deux chaises. L'expérimentation n'était pas suffisante pour justifier autant d'incohérence et d'erreur de rythme, et en prenant le film comme un Western classique, on est très loin des standards. En fait, le scénario semble écrit au fur et à mesure, presque improvisé, et les personnages n'ont aucune consistance. On ne parvient à accrocher à aucun d'entre eux, et leur jeu est tout à fait anéanti par la mise en scène lourde et complètement arythmique. Heureusement, le film brasse quelques idées originales, et la transposition du Western en Australie apporte un petit plus et de chouettes paysages aux couleurs dorées. Enfin, si c’était un mal nécessaire pour Hillcoat pour ensuite réaliser un film tel que The Road, ce n’est pas tout à fait perdu.
L’opposition entre la sauvagerie de la nature et le monde civilisé est un thème courant dans le cinéma, au moins John Hillcoat l’illustre t-il de manière splendide. A la fois rêverie élégiaque et western brutal, un peu comme si le cinéma de Sam Peckinpah rencontrait celui de Terrence Malick. Ce duel entre le monde moderne qui s’impose et celui encore primitif du contient australien s’incarnent à travers deux magnifiques personnages : le capitaine Stanley (Ray Winstone), vivant dans une jolie maison raffinée au côté de sa douce femme (Emily Watson) qui s’évertue de faire pousser de magnifiques rosiers au milieu du bush. Face à lui, Arthur Burns (Danny Huston) chef de gang mi-homme mi-animal, vivant dans une grotte dans la montagne, amoureux de la nature dans ce qu’elle a de plus sauvage. Au milieu de ce duel Charlie Burns (Guy Pearce) partagé entre ces deux mondes. Hillcoat restitue de manière sublime la beauté plastique de son pays, il truffe également son récit de terribles éclats de violence, accentuant ainsi les contrastes de son histoire. C’est en tout cas son meilleur film à ce jour.
Ce film bien qu'australien a tous les clichés du cinéma américain allant jusqu'à nous dénicher les sosies de Bratt Pitt et George Clooney. Un film très lent, faussement larmoyant, faussement moralisateur, violent par moment pour nous faire oublier une fois encore le cliché du scénario, des dialogues, des enchaînements, des plans, bref... un film chiant.
Western violent (un peu trop même), "The Proposition" marque les esprits pour sa brutalitè et son ètrangetè! Chaleur et poussière (nous ne sommes pourtant pas chez James Ivory), massacre et tuerie en tout genre, le film divise dans son interprètation! Acteurs plus ou moins convaincants, c'est quand même le gènial Guy Pearce qui se taille la part du lion! Un acteur, une gueule, qui apporte un contre-point idèal à la force tranquille de son personnage! Ray Winstone, John Hurt et Danny Huston sont en revanche trop caricaturaux pour convaincre pleinement! Souvent dèstabilisant, on ne sait ou ranger le film de John Hillcoat! Chez Peckinpah pour sa violence ? ou chez Andrew Dominik pour sa splendide photographie ? A vous de voir...
TTNOUGAT
C'est absolument n'importe quoi mais pas fait n'importe comment; seules la forme et les choix des séquences, plus que le mise en scène proprement dite méritent de s'y attarder. D'abord et avant tout il faut aimer ce cinéma différent mais qui ne date pas d'hier, de nombreux réalisateurs d'origine espagnole ou d'Amérique du sud s'y sont essayé. Il faut aimer aussi l'esthétique de la violence qui ici reste supportable car bien éloignée de celle du vieux fusil pour ne citer que le pire du genre. Il aussi trouver du plaisir à supporter la crasse permanente, imaginer la chaleur accablante et la poussière envahissante,aimer le baroque fréquent dont le repas de Noël est l' exemple le plus net. Si on supporte et même apprécie tout cela le film se justifie. Si on pense que seules la beauté,la bonté et la douceur valent le prix de la vie, le choc risque d'être rude devant les images délavés, les trognes patibulaires, la folie des âmes et les extérieurs si désespérants que les superbes couchers de soleil rendent encore plus glauques par contraste. Un drôle de cinéma, difficilement défendable sauf par ceux ou celles qui y trouvent leurs comptes. Un mérite évident, ''la proposition' est un film personnel ne recelant aucun clientelisme.
AMCHI
Un western relativement peu entraînant pourtant tout n'est pas à jeter dans The Proposition ce film a plusieurs qualités à son actif comme son interprétation, une mise en scène soignée qui nous montre une Australie sauvage mais The Proposition est malgré tout rapidement bien plat, passé 10 minutes tout cela semble sans relief avec un manque d'atmosphère. The Proposition est un beau livre d'images mais vide ou il ne se passe finalement peu de chose seule la fin violente nous réveille.
L'histoire d'un voleur en plein bush australien, quand tout le monde était encore à cheval, mais pas forcément sur ses principes, bref, vous allez voir un western australien sans Jane Campion.
Poisseux, crépusculaire, insupportable, angoissant, magnifique, hype, etc.
Les mots peuvent atteindre l'image quand on sait les manier, mais je ne suis pas assez fort, le film parlera mieux que moi.
Très fort, et la musique de Cave fait mieux que parachever ce « truc » inattendu.
Encore un excellent film que l'on ne voit à Paris que parce que les distributeurs se sont aperçus que le réalisateur avait déjà fait un autre film, je parle de « La route » bien évidemment.
Poisseux, crépusculaire, insupportable, angoissant, magnifique, hype, etc.
Les mots peuvent atteindre l'image quand on sait les manier, mais je ne suis pas assez fort, le film parlera mieux que moi.
Très fort, et la musique de Cave fait mieux que parachever ce « truc » inattendu.
Encore un excellent film que l'on ne voit à Paris que parce que les distributeurs se sont aperçus que le réalisateur avait déjà fait un autre film, je parle de « La route » bien évidemment.
Sombre et lumineux à la fois. Lent et brutal. Il y a la beauté étrange et envoutante de ce pays désolé et les actes fous des hommes qui y vivent. Un western australien désespéré qui ne peut pas laisser indifférent. Original.
Très bon western... bien réalisé..................
Le rythme imposé rend cette histoire captivante dans un premier temps,mais peu a peu son récit simpliste reprends le dessus.Pour se terminé de la façon totalement prévisible et sans plus d’intérêt que ça de la part de Hillocat.Esthétiquement c'est magnifique,mais chaque plan reste dans d'un classicisme absolut.
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