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Un visiteur
2,0
Publiée le 13 septembre 2018
C’est parce que je comptais le voir lors de mon cycle consacré aux westerns que j’ai enregistré « The proposition » lors de son passage à la télévision. N’en ayant eu que de bons retours, j’étais assez confiant vis à vis de ce film. Quelle ne fut donc pas ma déception après le générique de fin. On va être clair, je me suis pas mal ennuyé. J’ai trouvé cette histoire très classique dans son fond et assez barbante dans sa forme. Le scénario ne m’as jamais touché et j’ai même trouvé que c’était beaucoup trop bavard dans le mauvais sens du terme. En tout cas, personnellement, les longs monologues intérieurs et les échanges peu intéressant n’ont pas su m’atteindre. C’est dommage car le casting fait le boulot. Je m’attendais à être plus pris par le jeu d’acteur tel que Guy Pearce (Charlie Burns), Ray Winstone (Capitaine Stanley), Danny Huston (Arthur Burns), John Hurt (Jellon Lamb) ou encore David Wenham (Eden Fletcher) mais non. Ce casting assez classe fait le job mais je n’ai pas été transporté plus que cela par leurs interprétations respectives, le pire étant Emily Watson (Martha Stanley) que je trouve une nouvelle fois assez fade. La réalisation de John Hillcoat fait le boulot aussi mais le réalisateur oublie de donner du rythme dans son intrigue. C’est beau, les décors australiens apportent une petite touche de nouveautés pour moi mais qu’est-ce que le temps peut paraître long et la bande originale de Nick Cave et Warren Ellis n’arrange pas les choses. « The proposition » se regarde néanmoins. Sur certains points, il intrigue mais je sais déjà que le film ne me laissera pas une empreinte mémorable.
Ce western à l'australienne est très soigné, esthétiquement beau, bien réalisé. Il méritait un peu mieux que de moisir dans les cartons pendant 5 ans avant de sortir parce que John Hillcoat, le réalisateur, fait l'actualité avec son nouveau film, "La route". D'autant plus que son casting est très intéressant.
Arrivé avec 5 ans de retard en France, The Proposition est une perle du cinéma australien. Voila enfin un film qui ne s’appui pas sur la richesse du pays pour en délaisser l’histoire (attention, Samson et Delilah est une exception à la règle !). Nous voici donc face à un western nerveux et agressif, tout en restant modéré. Une modération paradoxale lorsqu’on voit ces scènes d’extrême violence, mais qui dans la plus grande subtilité s’achève avant le dégoût. John Hillcoat, le réalisateur de La Route, nous avait déjà préparé un film qui remplit toutes les conditions pour être complet, plaisant et dérangeant. Une belle découverte de cette fin d’année.
Un western tonitruant et franchement captivant. Dès le début, on est pris dans cette histoire et on n'en sort pas. On vit au rythme de cette aventure à travers les paysages australiens et on suit avec plaisir et émotion les tribulations des ces hommes et de cette femme. A noter d'ailleurs l'excellente prestation d'Emily Watson!!
Passé quasi inaperçu en France et arrivé sur les écrans grâce à un concours de circonstance quatre ans plus tard, à savoir lorsque le réalisateur a sorti son second métrage qui connut un succès populaire, "The Proposition" est un très beau western se déroulant dans l'arrière pays australien. Basé sur un scénario très simpliste sur fond de vengeance, le métrage est l'occasion de découvrir de très belles images. John Hillcoat a fait un grand boulot sur la réalisation en livre un film à l'esthétique soignée où les paysages magnifiques avec des couchés de soleils aux couleurs fantastiques offrent de formidables images, grâce à notamment des plans crépusculaires bien cadrés. Le réalisateur filme avec aisance ce pays aride dans lequel il a vécu et parvient à instiller une atmosphère poisseuse et chaude, accentuée par les innombrables mouches qui virevoltent près de l'objectif lors de la découverte des cadavres. Très subtil, le long-métrage laisse des silences pour pouvoir contempler la beauté des paysages. Malgré sa violence et sa brutalité assez crue, qu'elle soit morale ou physique, le film n'en reste pas moins lyrique, une véritable poésie s'en dégage. Hillcoat réussit à retranscrire l'ambiance du XIX° siècle où la foule était avide de la loi du talion et où l'humanité était dégueulasse. Les personnages mis en scène sont sympathiques, ni bon ni méchant, entre un Guy Pearce à l'aise dans le rôle de l'anti héros au choix cornélien, Ray Winstone en idéaliste ou encore Danny Huston en bandit impitoyable. En dépit de quelques passages à vide, "The Proposition" est un beau western dans le désert Australien.
Un western trop prévisible, qui manque de piment et d'action! L'ensemble est correct, mais la monotonie s'installe assez rapidement, et seuls les acteurs parviennent à nous faire regarder le film en entier.
Avec The Proposition, John Hillcoat nous entraîne à la fois dans un western noir et dur, mais aussi dans le pied à l'étrier essentiel de ces prochains longs-métrages. Dans ce western australien, on suit l'histoire de 3 frères (Des hommes sans loi) dans un monde aux frontières de la civilisation où la loi peine à s'imposer (La route) où la frontière entre bien et mal est quasiment inexistante (Triple 9). La mise en scène est froide, glaçante, stressante ; tout le long du film on est parcouru par cette espèce de malaise très dérangeant. La photographie et la musique sont somptueuses, et géographiquement le bush australien était le lieu parfait pour raconter cette histoire. Les acteurs sont très investis, on retiendra en particulier Guy Pearce dans le rôle du frère en proie à un dilemme (la fameuse "Proposition"), Ray Winstone dans le rôle du flic endurci et controversé, et l'excellent Danny Huston dans le rôle d'Arthur Burns, personnage à la fois terrifiant et fascinant. Bref, pour les amateurs de grands films noirs, d'histoires de familles qui reviennent aux racines du cinéma, et d'intrigues à la fois épiques et sanglantes.
Ce nouveau coup de poussière sur ce genre que l’on croyait éculé qu’est le western nous vient d’un pays d’où on ne l’attendait pas mais dont l’histoire et la culture ne sont finalement pas si différents des stéréotypre américains : L’Australie. La première réalisation de Jill Hillcoat est une nouvelle page dans la longue histoire de ces films dont John Ford et Sergio Leone ont écrit les lettres de noblesse, bien que celui-ci ressemble, avec ses scènes de violence superbement mises en scène, davantage aux œuvres de Peckinpah. Ce magnifique film ténébreux, à la photographie lumineuse et à l’imagerie poussiéreuse, revient sur les heures les plus sombres de la colonisation de cet autre nouveau monde en apportant un regard teinté de mysticisme sur l’animosité de la nature humaine. Les excellents acteurs présents au casting participent à rendre ce film captivant grâce à la gravité qu’ils apportent aux questions entourant les questions autour des limites de la justice et de la loyauté fraternelle.
Troisième long-métrage du réalisateur australien John Hillcoat, The Proposition sort honteusement en France quatre années après sa sortie officielle et dans un but uniquement commercial afin d'emboiter le pas sur le film suivant de Hillcoat, le très attendu La route. Annoncé depuis longtemps, ce western crépusculaire se situant dans le désert australien possède pourtant un casting trois étoiles avec des acteurs confirmés comme Guy Pearce, Ray Winstone ou encore Danny Huston, fils d'Angelica commençant de plus en plus à s'immiscer parmi les plus grands. D'une beauté irréprochable avec ses landes désertiques et ses collines vivantes, The Proposition est avant tout un voyage à travers l'Australie du XIXe siècle, les décors étant présentés comme un personnage à part entière dévorant l'histoire, voire phagocytant ses personnages... La sobriété du film est un point fort comme un point faible, le premier scénario du compositeur Nick Cave étant assez maladroit. En effet, si l'innovation n'est certes pas au rendez-vous, il faut admettre que certaines longueurs (agréables ceci dit) sont étirées pour étoffer un scénario déjà pas bien épais. Ceci dit, la réalisation soignée de Hillcoat, la photographie ahurissante de notre Benoît Delhomme national qui arrive à utiliser la lumière de décors naturels avec précision et enivrement (voir Rencontre avec le dragon pour s'en convaincre) ainsi que l'interprétation irrépréhensible de Guy Pearce, Danny Huston et surtout Ray Winstone donnent une chaude aventure sous forme de lente rédemption agrémentée d'une multitude de faces-à-faces, le tout à travers le désert australien. Une œuvre surprenante, brûlante et atypique à découvrir.
Ecrit par Nick Caves, "The proposition" est un western qui porte la marque de son créateur. C'est profondément lyrique et mélancolique avec une photographie sublimes rendant hommages au paysages Australien car oui l'Australie a tout du 2ème pays du western où même les Indiens trouvent leurs équivalent avec les Aborigènes. On flirte également avec un fantastique onirique pouvant se transforer en violence sanguinaire traversé par des personnages tous plus étranges les uns que les autres à la puissance évocatrice rare. Au mllieu de ce songe, on retrouve l'atypique Guy Pearce et l'excellent Ray Winstone à la dimension tragique évidente.
très bon film , crépusculaire , les western se font rares et souvent on est déçu en l'occurrence le film est assez violent et change du western américain comme la merde d'appaloosa
Sur un scénario de Nick Cave, John Hillcoat réalise un western pour le moins atypique. Déjà rien que pour le lieu de son action : l'Outback australien de la fin du XIXème siècle. Dans des paysages superbes mais néanmoins complètement désolés, le capitaine Stanley essaye de maintenir la justice et envoie un bandit dans le désert afin que celui-ci abatte son frère, criminel violent. Lorgnant du côté de Peckinpah par sa violence et pour son ton mélancolique, "The Proposition" est un film qui présente la fin d'une époque, nous montrant des personnages qui ne peuvent vivre que par et pour la violence qui finit par devenir dure à vivre. Avec un rythme lent mais fascinant, le film nous montre la destinée de ses personnages et dès le début on sent que tout ça ne finira pas de manière très optimiste. Sublimé par une impeccable photographie et choquant par ses éclats de violence, brefs mais perceptibles, le film offre à Guy Pearce (maigre, la barbe et les cheveux longs), à Ray Winstone et à Danny Huston de très beaux rôles qui leur vont à ravir. On retiendra aussi John Hurt, apparaissant le temps de deux scènes assez cocasses et Emily Watson, seule présence féminine du casting qui apporte sa sensibilité à l'ensemble.
Western sur le thème usuel du combat riches-pauvres donc en société barbare et qui révèle l’existence de 2 mondes à tout point de vue et surtout question justice: ainsi avec ceux-là surveillants ces autres mais surtout attisant le feu. Classique mais plus vrai que jamais.