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rolly-tyler
31 abonnés
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4,0
Publiée le 9 septembre 2007
Bonne comedie sur les banlieues qui m'a bien fait rire. Quand de jeunes "tigistes" de la banlieue partent a la campagne pour faire de "simple"travaux d'interet generale,cela donne un film très amusant qui nous fait passer un bon moment. l'histoire bien que banale est plutot bonne,les acteurs/actrices sont très biens. Quelques lecons de "morale" sur les differences et la tolérence. Ce film est a voir.
Je dois avouer que je m'attendais a mieux : entre un scenario qui empile les clichés ,la piètre réalisation "telefilmique" et l'amateurisme des jeunes comediens ,difficile de trouver beaucoup d'intérêt a cette oeuvre qui veut réconcilier la ville et la campagne.Les dialogues grossiers et l'humour bien lourd n'arrangent pas une histoire basé sur la classique intrusion de personnages dans un univers totalement opposé au leur ,façon Crocodile Dundee.Dans le rôle de l'éducateur ,Seul Zem parvient a tirer son épingle du jeu ,les autres acteurs confirmés en étant réduit a de trop brèves apparitions.
Dans le genre Feel Good Movie, une vrai réussite. Le trait est un peu gros mais c'est inhérent au dispositif de récits basé sur la rencontre des contraires. C'est bien mené, les personnages sont biens dessinés, campagnards comme banlieusards, et évoluent sans vraiment changer pour autant. Roschdy Zem très convaincant. Une bonne comédie Française qui parle des spécificités du pays avec respect et ironie. Manque juste une mise en scène moins scolaire mais le film semble bien vieillir.
Comédie passant le temps et oubliée illico, Camping à la ferme vaut essentiellement pour la prestation toujours solide de l'excellent Roschdy Zem. Certes on nage en pleine caricature durant 1h30 mais les acteurs possèdent suffisament de charisme et surtout de bagout pour que l'on passe un bon moment. Certains rebondissements sont prévisibles et on est loin (car on est un peu dans le meme genre) de la réussite du Ciel, les Oiseaux et ta mère. Un joli message sur le droit à la différence et à l'égalité est délivré, ainsi qu'une critique politique mais pas plus original que d'habitude. Camping à la ferme est une comédie sociale d'honnète facture, divertissante et qui sans-etre inoubliable fait la part belle aux comédiens professionnels ou non. La bande de jeunes est crédible et on retrouve quelques seconds roles habituels toujours aussi plaisants tel Dominique Pinon ou Isabelle Nanty. Agréable et il n'en faut pas plus.
6 lascars de la banlieue parisienne qui débarquent dans la campagne escortés de leur éducateur pour effectuer des TIG. c'est un film d'une très grande originalité enthousiasement et intelligent.
Une comédie française bien trop prévisible pour être apprécié. Le scénario peut-être deviné d'avance au fil de la lecture du film car c'est une histoire bien banale. Niveau casting, on voit bien que les jeunes ne sont pas des professionnelles mais sont bien choisi pour bien jouer leurs rôles. L'acteur principal est pas mal. Le film a beaucoup de mal à nous faire rire. Les gags sont assez lourds mais toutes, voire ennuyeux. La fin est évidemment devinable à part quelques surprises. Décors normaux. Costumes simples. Dialogues pas très riche en vocabulaire mais c'est normal pour des jeunes en difficulté. Bref, un film regardable qui a le mérite d'être vu une fois.
Ce film, malgré une belle poignée d'acteurs comme Stevenin, Lochet, Zem, ne tient pas la route. Malgré une belle envie, des vrais paysages de nature, cela reste plat et vide. Dommage.
Prenant comme point de départ une situation caricaturale très marquée (la confrontation de jeunes de la cité avec les gens de la campagne profonde), le cinéaste dresse un portrait édifiant de notre société en montrant les blocages qui existent d'une part chez les jeunes de cités qui réclament une intégration sans faire d'efforts et d'autre part des français du cru qui sont intolérants et ne leur laissent aucune chance. A partir de ce constat qui aurait pu donner lieu à un film à thèse, le cinéaste choisit de réaliser une gentille comédie optimiste où tout finit par s'arranger. Les gags drôles se trouvent déjà dans la bande-annonce, mais le reste se regarde tout de même avec plaisir car le réalisateur a su équilibrer les différents ingrédients de son scénario : fable sociale, comédie de situation, critique de notre société et aussi pointes d'émotion par instants. Voulant se démarquer des autres films sur la banlieue, il utilise la magnifique musique de Vivaldi qui permet de donner de la profondeur à certaines scènes pourtant anodines. Dans la lignée des "Amateurs", de "Ze film" ou même du cinéma social d'un Mourieras, ce petit divertissement est un premier bol d'air frais en ce début d'été.
Ne soyez pas effrayés par le titre assez insignifiant du film, il vaut bien mieux que ce qu'il laisse paraître. Un constat qui ressemble à celui que l'on fait devant les protagonistes ; bien sûr Camping à la Ferme est une sorte de film quasi-militant, citoyen en tout cas (son scénariste n'est autre qu'Azouz Begag, l'ancien ministre, qui le devenait au moment de la sortie du film), mais on apprend à découvrir des personnages qui ne remplissent pas seulement la fonction d'ambassadeur du panel.
Camping à la Ferme, qui met en scène la ''rédemption'' de six délinquants des cités, dépasse le cadre théorique du film socialo-humaniste, et donne corps à son ambition grâce à des interprétations épatantes, des répliques et une écriture maline et intelligente, des gags parfois désopilants.
Humaniste, le film l'est. Et c'est bien une leçon de tolérance, jamais didactique ou moraliste pour autant tant elle fait preuve de discernement et invite à donner sa chance à chacun, nous rappellant à l'évidence qu'on est jamais forcément ''bien né''. Seules les scènes avec l'handicapé sont d'une bienveillance un peu agaçante avec leur petit côté Amélie Poulain autiste de la campagne.
C'est avec un certain a priori que j'ai commencé à regarder ce film en me disant "la cité à la campagne, oh lala ça va encore voler haut dans l'humour à la française". Et bien que nenni, ce film est drôle, et très intelligent. Les TIG parce que ça fait bien, c'est pour faire plaisir à la Juge, pour faire plaisir à la mairesse (euh pardon à madame le Maire qui accroche fièrement le tableau de Sarkozy au dessus de son fauteuil), ça aide à faire un beau terrain de foot qui ne servira pas. Tout ça est vraiment très plaisant comme critique du système. Le personnage de Dominique Pinon est aussi vraiment bien trouvé, tout comme celui de "Luigi", un italien reconverti à l'Islam. Camping à la ferme, c'est juste pour dire que les jeunes des banlieues sont aussi paumés que les beaufs de la campagne.
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3,5
Publiée le 16 septembre 2020
Dans Camping à la ferme l'assistant social Amar (Roschdy Zem) est responsable de de six petits criminels pour la plupart des immigrés y compris un blanc converti à l'islam dont la seule option pour rester en dehors de la prison est de faire du bénévolat pendant un mois. Travailler dans un petit village français. La plupart des bourgeois ruraux entièrement blancs ne veulent rien avoir à faire avec eux à l'exception d'Anais (la charmante Julie Delarme) qui vit avec son père et son jeune frère Leo un peu attardé. Le film montre comment le groupe se heurte aux autres villageois et finit par réparer les dégâts avec la plupart d'entre eux (mais jamais entièrement). Bien que ce ne soit pas un drame j'ai trouvé en fait le film assez poignant pour montrer les difficultés auxquelles la France est confrontée (et sera de plus en plus confrontée) pour intégrer sa population immigrée en croissance rapide. Le film tente de donner un visage quelque peu optimiste à ce problème mais il finit par montrer qu'il y a peu d'espoir de trouver un terrain d'entente entre la population immigrée et autochtone de France. Tourné comme une comédie dans un style poisson hors de l'eau il est difficile de ne pas se sentir triste après l'avoir regardé...