Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Bertie Quincampoix
103 abonnés
1 830 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 22 juillet 2024
Ce dernier volet de la trilogie Infernal affairs clôt la saga avec classe et efficacité. Encore davantage que dans les deux précédents épisodes, les flashbacks et les retournements de situation en tous genres s’enchaînent à un rythme soutenu, et il faut s’accrocher pour suivre l’intrigue dans les détails. La mise en scène, fluide et percutante, est toujours au rendez-vous.
L'officier Ming, un temps soupçonné de corruption est réhabilité, tandis qu’au même moment, ce dernier suspecte l'inspecteur Yeung d'être une taupe pour le compte de la mafia.
Infernal Affairs III (2003) est l’épilogue et dernier opus de la trilogie où bien évidemment, il est fortement recommandé, voir nécessaire, d’avoir vu les deux précédents opus sous peine d’être totalement largué par cette intrigue au combien capillotractée. Ce troisième volet est sans nul doute l'opus le plus complexe de la saga, difficilement compréhensible du fait de la multiplication des protagonistes et de la temporalité de l'intrigue qui ne cesse de changer au cours de l'histoire (alternant sans cesse entre des événements antérieurs à l’action du premier film puis d’autres événements postérieurs à l’action du second film). Autant vous dire qu'il est nécessaire d'être attentif si vous ne voulez pas perdre le fil de l'histoire.
Manipulations, machinations, flash-back, flash-forward et hallucinations (!), bref il y a de quoi être perdu au cœur de cette mise en scène labyrinthique que nous réserve le duo de réalisateurs. Mais on pourra toujours se consoler avec un scénario toujours aussi intéressant et une fois de plus, une distribution au diapason où l'on retrouve de nouveau le quatuor d'acteurs (Tony Leung, Andy Lau, Anthony Wong Chau-Sang & Eric Tsang) aux côtés de l'énigmatique Leon Lai (inspecteur Yeung Kam Wing) et de Kelly Chen (le Dr. Lee Sum Yee) qui voit son rôle bénéficier d'une place bien plus importante que dans les précédents opus.
Cette énième suite vient clore une saga qui avait brillamment démarrée et qui se clôture bien en deçà de nos attentes. Alan Mak & Andrew Lau n’auront jamais su faire mieux si ce n’est, aussi bien que le tout premier opus de la trilogie. C’est d’autant plus regrettable qu’il y avait matière, sans doute trop à en voir le nombre conséquent de personnages et de sous-intrigues. Peut-être aurait-il été judicieux d’épurer le script pour une meilleure lisibilité & compréhension de l’intrigue ?
La saga Infernal Affairs, comme toutes les grandes sagas (oui, c’est totalement arbitraire), a 3 épisodes. Son troisième, sous-titré End Inferno, est-il au niveau des deux premiers, purs chefs d’œuvre ? Cassons tout de suite un suspense insoutenable, non, Infernal Affairs III n’est absolument pas un chef d’œuvre, loin de là. Est-il un mauvais film pour autant ? Pas du tout. La mise en scène d’Andrew Lau et d’Alan Mak fait encore mouche sur certaines séquences du film, virtuoses, comme celle où Lau se prend pour Yan ou toutes les séquences avec le personnage de Kelly Chen, qui sembla inspirer les scénaristes, étant donné qu’elle bénéficie des meilleures parties du film (ce qui est paradoxal car le meilleur film de la saga est celui où elle n’apparaît pas). Le scénario est un peu plus laborieux que les deux autres, se rapprochant, dans la forme, du Parrain II, sans pourtant jamais établir un vrai lien entre les deux histoires, ce qui est plutôt décevant. On peut imputer ça avec l’absence des deux monstres de la saga, Eric Tsang et Anthony Wong. Mais la deuxième heure est, une nouvelle fois, exceptionnelle et permet d’arriver au tout début de la saga, dans le magasin de chaîne hi-fi, avec la chanson légendaire de la trilogie. On y retrouve même Edison Chen et Shawn Yue. Infernal Affairs est une saga qui confine à la perfection et cet épisode, bien qu’il soit le moins bon, est un excellent film tout autant. Bravo Andrew Lau, bravo Alan Mak et bravo Felix Chong. Inoubliable.
Independamment de sa trilogie,cet opus beneficie d'un scénario intelligent accompagné d'un twist à la Shyamalan.Mais tout cela s'avére extremement inutile par rapport à ses prédecesseurs insistant sur la relation avec la psy qui est l'un des gros temps mort du film et qui rend ce dernier extremement mineur.Infernal affairs 3 est ce que 58minutes pour vivre est au die Hard mais avec beaucoup moins d'interet.Le film ne cache pas ses obligations de contrat notamment aux niveaux des acteurs où certains ne sont là que pour leur nom au générique.Un produit commercial à mettre à la poubelle et à ne surtout pas regarder en premier si on veut s'interesser à cette trilogie.
Retrouver Lau, l'infiltré repenti, cherchant à se racheter, est un réel plaisir, notamment grâce à des scènes marquantes comme les visions de Lau avec ses collègues décédés et la double thérapie. Ce film clôture parfaitement le premier épisode de la saga. Malgré quelques longueurs et une certaine complexité, il reste crédible et cohérent dans son ensemble. Le film, bien qu'un peu moins rythmé et plus cérébral, reste une réussite pour conclure la trilogie. On y retrouve avec plaisir les acteurs du premier film, et malgré des moments de confusion bien entretenus par les scénaristes et réalisateurs, le scénario continue d'être intrigant et riche en émotions. Les notions de bien et de mal restent floues, plongeant les personnages dans un monde de mensonges et de trahisons. Bien que cet épisode final soit peut-être le moins abouti de la trilogie, il reste un très bon film et conclut de manière impressionnante et surprenante l'histoire la saga. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Infernal affairs III échappe en grande partie à la malédiction des suites. Ce film parvient à conserver le niveau des opus précédents, même si un certain essoufflement se fait ressentir. Cet exploit est notamment dû en la capacité de la saga à se renouveler sans cesse. Thriller policier pour le I, film de mafieux pour le II, Infernal Affairs III se conçoit davantage comme un thriller policier à tendance psychologique, principalement parce qu'il tâche de comprendre la mentalité des taupes et qu'il analyse leurs difficultés à mener une double vie. Cet aspect du film est assez réussi, en dépit de quelques longueurs. Enfin, et surtout, Infernal Affairs clôt l'intrigue de départ : de ce point de vue, le niveau scénaristique reste très élevé même s'il est en dessous d'Infernal Affairs I et que parfois le spectateur s'égare. Tout n'est pas parfait, mais Infernal Affairs III mérite bien sa place dans une des meilleures sagas policières de l'histoire.
Un troisième opus qui perd en lisibilité, qui s avère être plus confus alors que sa trame est pourtant intéressante. C est clairement un épisode final où on a l impression que les personnages doivent payer la facture de leurs actes. Les notions de bien et de mal sont toujours aussi floues et les différents personnages sont plus que jamais perdus dans leurs mensonges, omissions et trahisons. La caractérisation des personnages est toujours une réussite, leur iconisation par le cadre et la mise en scène également. Après deux premiers épisodes qui sont des modèles de polar ce troisième opus est un peu décevant mais reste très bon.
Troisième et dernier volet de la trilogie "Infernal Affairs", le film vient conclure les aventures de Lau Kin Ming. Situant son histoire après le premier volet (le 2e étant un préquel), Infernal Affairs III pêche par une narration très confuse, multipliant les flashback, les ellipses et autres sauts chronologiques. Ainsi, toute l'écriture s'en retrouve impactés, que ce soit les relations entre les personnages ou la trajectoire de Ming qui devient totalement incompréhensible. La mise en scène vient un peu relever le niveau, tout comme l'interprétation des acteurs, mais encore faut-il ne pas avoir totalement décroché...
La boucle est bouclée avec 3ème opus d'Infernal affairs qui revient à une trame plus proche du 1er film de la série Infernal affairs après un 2ème volet plus ou moins décevant. L'histoire toujours intéressante tiens en haleine jusqu'à la toute fin. Assez complexe néanmoins avec un manque de clarté. Les fans de grand film policier apprécieront. On retrouvera l'inévitable montage dynamique compliquant une intrigue déjà bien alambiquée, les inévitables jeux de dupe et sous-entendus bien sentis, les acteurs charismatiques campant des rôles ambigus balancés dans un scénario aux rebondissements multiples et souvent imprévisibles. Pendant toute la durée de ce troisième épisode, Andrew Lau et Alan Mak donne l'impression de poursuivre ce qui avait si bien marché dans le premier sans jamais l'atteindre pleinement. Il y a bien des rebondissements efficaces et une intrigue bien ficelé mais les enjeux s'avèrent peu prenants. Il se compose toutefois en majorité de flashbacks, nous permettant ainsi de retrouver chacun des grands personnages de la série cinématographique hong-kongaise. Ces retour dans le passé s'avère d'ailleurs nettement plus intéressant que l'histoire présente qui, elle, manque d'un scénario consistant et poignant.
Un troisième volet qui manque de rythme et dont le scénario est complètement décousu. L'épisode trop qui n'apporte pas grand chose à l'histoire originale.
Tout le monde trouvant cette saga géniale, j'en déduis que c'est juste beaucoup trop asiatique pour moi. Je n'ai trouvé aucun suspens dans ce 3eme volet de "infernal affairs" et la realisation bien plate. 2 / 5
Pendant toute la durée de ce troisième épisode, Andrew Lau et Alan Mak donne l'impression de poursuivre ce qui avait si bien marché dans le premier sans jamais l'atteindre pleinement. Il y a bien des rebondissements efficaces et une intrigue bien ficelé mais les enjeux s'avèrent peu prenants.