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Un visiteur
1,0
Publiée le 8 juin 2012
Agnès Varda aime son quartier de la rue Daguerre et, à quelques pas de là, les catacombes et le Lion de Denfert. Le Lion, ici, s’évapore comme dans un rêve. Il est volatil comme cette petite pochade : aussitôt vue, aussitôt oubliée. Une erreur de parcours et de casting, sans doute, dans la si belle filmographie d’Agnès Varda.
Bon, l'interprétation laisse à désirer et l'histoire reste un prétexte, mais c'est l'occasion pour Agnès Varda de jouer avec la statue du lion de Belfort, place Denfert-Rochereau, à la manière des surréalistes. «Le Lion volatil», bien qu'assez amusant, reste donc un court métrage récréatif et totalement anecdotique. [0/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
" Le Lion volatil " a été produit, écrit et réalisé par Agnès Varda en 2003. Ce format court a été nominé au Festival International du Film de la Rochelle de 2012. Sur une BO attractive convenant parfaitement à la situation, Agnès Varda nous offre une agréable Comédie dotée d'une très belle image. Le scénario se révèle à la fois drôle, naïf et charmant. Il ne boude pas la dérision, recourant au fantastique comme support de poésie. Dans le rôle principal, Julie Depardieu est rafraichissante dans son personnage de Clarisse, l'apprentie-voyante.
Le film aurait pu s’appeler les jeunes amants du XIVème. Car du lion et n’en est pas longtemps question. Charmant et malicieux quand le lion disparaît.