Avis : Melinda et Melinda - Page 8

J'aime Woody Allen de manière générale : un univers intellectuel sur fond de jazz dans lequel se multiplient les références à la France, la justesse des intrigues sentimentales, des répliques fines et intelligentes. Les acteurs sont très bons. Le scénario est original et bien mené. En revanche, je m'attendais à ce qu'il y ait davantage de contraste entre la "tragédie" et la "comédie".

Un nouveau très bon Woody Allen. Acteurs convaincants, humour, scénario sympa, la traditionnelle musique jazzy...comme d'hab serait-je tenté de dire. Les habitués de sir Allen ne seront pas dépaysés et les autres découvreront ce cinéaste hors-pair avec plaisir.

Un conseil: si voir le film en VOST ne vous rebute pas, je vous conseille vivement de le faire, vous y gagnerez en qualité, les versions françaises étant parfois moyennes.

C'est du WOODY moyen, l'idée est bonne, le scénario malin, les acteurs bien dirigés, mais il y manque le principal interessé. Un bon moment, malgré tout, avec quelques saillies fulgurantes qui laissent à penser que le Maître a encore du talent, ou de beaux restes. A quand un vrai grand beau Woody Allen ?

Evidemment, à raison de presque un film par an depuis 1966 (!), notre ami Woody nous perd un peu dans sa foultitude de personnages, d’intrigues, de farces et de dialogues. Même si je n’ai pas vu absolument toute la filmographie, je situerais « Melinda et Melinda » à égale distance entre ses coups de maître et ses films plus décevants. C’est du bon Allen, pas de l’excellent ! On passe un bon moment, c’est vrai. Comme souvent, tout tourne autour d’un personnage féminin, et comme toujours, les seconds rôles sont nombreux et épatants. Une fois de plus, je me suis fait la réflexion suivante : « mais qui sont tous ces gens que je ne connais pas et qui jouent avec une justesse et un tel naturel qu’on en oublie que ce sont des acteurs ?! » J’ai tout de même reconnu le « black » qui partageait l’affiche de Dirty Pretty Things avec Audrey Tautou. Par contre, pas de petit à lunettes qui débite des monologues freudiens à 300 à l’heure ! Pour une fois, avec cette absence de Woody à l’écran et à l’oreille, on perd beaucoup moins de choses de la VO et des sous-titres : il est possible de suivre !!! Et pourtant, en même temps, sa présence si familière manque un peu au film, une petite apparition aurait été la bienvenue. D’une façon générale, en dehors des nombreux clins d’œil à la France (c’est toujours sympa, merci), on peut surtout apprécier l‘exercice de style, très maîtrisé, enchevêtrant deux histoires qui débutent de la même façon, puis qui divergent tout en laissant transparaître en parallèle quelques traits communs. Radha Mitchell est vraiment très belle, souvent touchante. Allez, à l’année prochaine Mister Allen !

Jolie idée de départ, bonne dynamique...mais ce film a les défauts de ses qualités! Woody Allen arrive à interpréter la même histoire de façon tragique et comique, ce qui est brillant. Cependant, les défauts de ces deux genres n'en ressortent que plus clairement: la comédie romantique apparait comme mièvre ou trop légère à côté de la tragédie, qui elle semble trop noire et devient même ridicule à côté de la comédie. Le traitement de ces deux genres manque de finesse, et reste dans l'excès et les clichés. Dommage, car on note quand même quelques bons traits d'humour!

Woody Allen fait ici encore grande preuve d'ingénuosité, à jouer entre deux histoires, deux visions de la vie différentes..
Aussi bien sur le plan technique (merveilleusement bien realisé, bonne photographie, jeux d'acteurs interessants), que sur le scenario (pourtant simple : un dinner entre amis durant lequel leur imagination a été le principal invité), ce film est tout simplement captivant : réflection de Woody Allen lui meme!

depuis quelques temps je suis une mordue de woody allen, j'aime vraiment tout dans ses films: le choix des acteurs, les thèmes élucidés, la musique et surtout son scinisme! Melinda Melinda n'échappe pas à la règle! Je n'ai vraiment pas été déçue...bien qu'appartenant à un registre différent des précédents, j'ai été frappée par loriginalité du scénario! je trouve l'idée de départ excellente: raconter une histoire celon 2 points de vue opposés. de plus les classiques de jazz sont toujours au rendez vous ainsi que les nombreuses réparties! un régal pour les yeux et les oreilles ! je le conseille vivement!

Pianotant sur mon clavier à la recherche de l'eventualité de voir un film ce soir, quelle ne fut pas ma surprise de voir que le dernier Woody Allen était à l'affiche...Je ne vais pas souvent au cinéma mais j'adore l'univers de Woody Allen. On etait 7 dans la grande salle de ce multiplexe, tant pis pour les 153 malheureux absents ! Un pur moment de bonheur ! Croquer la vie oui, mais sous quel angle aborder les tulmutes du quotidien ? Quelques délicieuses réponses surgissent dans ce lyrisme "woodylien". Bref ca m'a bien redonné du baume au coeur ...

10 ans! Voilà 10 ans que Woody tourne en rond et m'ennuie. Je m'étais encore déplacé au cinéma pour Harry dans tous ses états, puis Celebrity, puis... plus rien. Ces deux derniers opus m'avaient condamné à ne plus rire des sempiternelles phrases Allenesques devenues alliénantes. Je n'étais plus étudiants, était-ce là la principale raison? Il y a eu tant de chefs-d'oeuvres (Manhattan - les 2 -, Annie Hall, Interieurs, Coups de feu, Tout le monde...) et puis soudain, plus rien. j'ai bien vu les épisodes suivants en DVD ou sur le câble, mais il n'y avait plus le même plaisir. Bref, ce Mélinda et Mélinda, c'était un faute de mieux, et comme c'est souvent en attendant peu ou rien qu'on est agréablement surpris, ce Woody 2004 est plutôt sympathique. Déjà il ne joue pas dedans. Il y a Will Ferrel, son alter ego pour cet opus, qui passe étonnement bien, mais son rôle est court. Il y a ensuite le double premier rôle féminin Radha Mitchell, très attachante, et qui arrive à créer deux personnages très différents. Bien sûr ces Melinda restent typiquement égéries du bestiaire Allenien, et pourtant, passé le premier quart d'heure, on s'intéresse, on sourit, on voit où il veut en venir, même si le bla-bla intermitant des deux scénaristes nous ramène au pire Woody qui se singe à outrance, et agace. Pour faire simple, ce Woody ne fera pas changer d'opinion les pour et les contre le réalisateur new-Yorkais, quant à moi, il faudrait vraiment que je vois ce Match Point dont tout le monde dit le plus grand bien.