Avis : Shaun of the Dead - Page 4

Une parodie délirante et constamment réfléchie du film de zombies.Voilà ce qu'est "Shaun of the dead".Le trio Edgar Wright/Simon Pegg/Nick Frost nous entraine dans un humour à l'anglaise bienvenu,avec une fraicheur qui le rend immédiatement sympathique au spectacteur.Pour le coup,les morts-vivants font rire,mais pas peur.Ils sont le prétexte à une petite réflexion sur la passivité de la jeunesse britannique,la zombification qui les guette.Les références ont multiples et bien choisies.On s'attache à cette bande de losers,qui se dépasse pour survivre et se prouver quelque chose.Et puis Simon Pegg est vraiment un acteur épatant en man next door,toujours largué.Dans le mème genre,courez voir "Hot Fuzz".

Premier film de la trilogie Cornetto, un classique efficace et drôle, assez sanglant mais pas le meilleur du réal à mes yeux.

Un film plutôt drôle même si il est un peu gore. On est transporté par ces protagonistes aussi drôles les uns que les autres.

Avant de passer sur grand écran, Edger Wright dirigeait la série « Spaced » qui a connu un fort succès à l’époque. Discret dans son retour, il convainc néanmoins le public geek, affamé de burlesque à outrance. En ce sens, le réalisateur britannique comble bien leur désir mais les prend à revers, par le biais du montage, où opère un dynamisme percutant. Cependant, il ne faut pas se leurrer si l’on s’attend à un long-métrage profond dans l’âme. Le principal intérêt de cette comédie est qu’il assure entièrement sa raison d’être, ainsi que son décalage intemporel. Wright s’impose peu dans les messages sociétaux à transmettre. Il ne dénonce pas ou peu, au détriment de la machine comique qu’il construit avant tout dans le visuel.

A la fois co-auteur et acteur fétiche du réalisateur, Simon Pegg campe ici, Shaun, un homme qui vit dans l’échec et le passé. Tiraillé de tout part, aussi bien dans sa relation familiale que dans sa relation amoureuse, il n’évolue plus et régresse au fur et à mesure que sa peine augmente. Et c’est aux côtés de Nick Frost, incarnant Ed, qu’il combat le mal qui l’habite. L’individualité est ce qui le définit en un temps, avant de décrocher. Ces deux compagnons font alors face à une communauté conformiste, traduite à travers de l’invasion des « zomb*** ». Il suffit de se référer au plan séquence matinale de Shaun pour se rendre compte qu’il se trouve lui-même être un zombie dans une société de zombies. Ces derniers sont le reflet des entraves du système fermé sur lui-même. Au moment où il décide de s’émanciper, de se révolter, de refuser son intégration sociale, il propose un détachement complet avec ses convictions qui surpasse le devoir ou le courage. Le fait de casser la routine est un acte de révolte en soi. C’est pourquoi on pourrait assimiler ce choix comme une émancipation des codes.

Sur le plan humain, on n’étire jamais le propos jusqu’au bout. La reprise du buddy movie permet de renforcer les liens de l’amitié. La complicité entre Shaun et Ed est d’une simplicité décomplexant que l’humour qui s’en dégage reste intact de bout en bout. Plus fort encore, rien ni même la mort ne peut les séparer, car le duo fonctionne, le duo interagit avec la mentalité d’un récit linéaire, mais fluidifié. La place de la parodie aurait pu titiller le maître du genre, mais George A. Romero semble conquis par l’originalité qui émane de l’œuvre ovni. Porté par des transitions somptueusement brusques, l’intrigue se révèle ludique pour le cinéphile. L’expérience tutoie l’équilibre, où le sensoriel vient surprendre le rire, sans toutefois dépenser du « too much » à outrance, comme la plupart des comédies parodiques, handicapées en structure narrative.

Le point central se trouve au sein du bar Winchester, où la conformité sévie encore et toujours. Et au-delà de ce constat, déjà évoqué plus tôt, l’analogie à la prison mentale de l’adolescence est de rigueur. Si la maison de Shaun semble être le premier abri qui le freine dans sa perspective d’avenir, la description du bar demeure plus symbolique. La peur et la proximité avec la mort révèle la véritable nature des personnes, révèle qui sont les amis sincères. Le potentiel éclate chez Shaun et il découvre son instinct de survie, lui permettant de fuir son passé et le troupeau affamé qui l’encercle peu à peu. Sortir de ces lieux revient ainsi à prendre ses responsabilités et à prendre en main ce qu’il reste d’essentiel afin d’exister.

Au final, on ressent le besoin de parler de l’humain et de l’individualisme qui forge un caractère. Il n’y a pas d’héroïsme, que de l’orgueil. Pas de victoire, que des échappatoires. « Shaun Of The Dead » est une sorte de course pour rattraper la maturité, tant négligé par le bon peuple. En passant par de multiples références populaires et propres à la culture britannique, le bijou de Wright résonne avec inspiration et percussion. Rares sont ces pop-corn movies qui ont l’audace d’assumer leur identité et de proposer du neuf. La moitié flanche soi sur le scénario, soit sur la lecture du projet. Ici, la pépite maintient son ton décalé et parvient également à rendre ses moments « dramatiques » intéressants jusqu’à la dernière seconde. Le bonheur n’est donc jamais loin, il faut juste pouvoir sauter sur l’opportunité, évitant ainsi le stade du pardon où la folie semble difficilement réparable.

Une excellente comédie d horreur décalée et irrévérencieuse. Entre les zombies qui courent les rues et shaun qui veut sauver sa belle en se réfugiant ... Dans un pub un super moment à passer.

Un petit bijou d'humour anglais et un magnifique hommage aux films de zombies de Romero. Le trio Edgar Wright - Simon Pegg - Nick frost fait des étincelles dans ce film aux dialogues géniaux, aux scènes monstrueusement drôles et aux effets horrifiques hyper respectueux des codes du genre. Une vraie bonne surprise au casting surprenant (en plus de Pegg et Frost, on retiendra l’hilarante Lucy Davis et l’indispensable Bill Nighy) que tous les fans du genre doivent avoir vu.

En allant voir Shaun of the Dead, il faut avoir conscience qu'on ne va pas voir le film le plus intelligent de l'histoire du cinéma. Oui, c'est débile, les personnages sont débiles, les répliques sont débiles, l'histoire est débile, mais c'est du cinéma. En prenant en compte le seul fait que le film nous ait fait passer un agréable moment, je trouve que le long métrage est plutôt réussi.

Un film globalement fun et divertissant servi par une histoire très bien montée et prenante, réservant plusieurs rebondissements souvent inattendus. Un humour bien dosé, totalement décalé avec la situation mais qui fonctionne à merveille. C'est très amusant devoir comment comédie et film-zombie ont trouvé ici le parfait mélange, réussissant à garder le meilleur de chaque partie. Ce qui donne certaines scènes tout simplement hilarantes. Le casting est globalement correct : tous les acteurs sont à peu près au même niveau, sans qu'il y en ait vraiment qui sorte du lot. On sent qu'il se sont bien marrés ainsi qu'une réelle implication de Simon Pegg. Mais rien de bien extraordinaire. La musique est assez chouette, proposant plusieurs morceaux sympa et correspondant bien à la situation. Les effets spéciaux sont crédibles et les décors parfaitement adaptés et utilisés. Un gros point positif pour la réalisation qui propose plusieurs plans vraiment super et qui réussit presque toujours à filmer de la meilleure façon qui soit les différentes scènes. Le film parfait pour se faire un délire et passer un bon moment avec des amis.

Une comédie finalement loin d’être hilarante ne proposant pas de réelles scènes comiques mais seulement certaines souriantes. Entre la comédie et la parodie, le film à l’humour anglais léger est irrégulier avec tout de même certaines scènes gonflantes. De même au niveau des dialogues qui sont assez irrégulier avec des passages parodiques intéressant et d’autres presque affligeants. Enfin, le coté zombie est pas mal, mais le film ne démarre pas tout de suite et est constamment sur un faux rythme.

Un hommage très sympathique aux films de zombies, truffé d'absurdités à la Simon Pegg. Beaucoup de gags inédits, film potache et vraiment drôle. Un très bon moment.

Véritable film culte dans son genre, Shaun of Dead allie admirablement humour british et morts-vivants, pour une comédie tripante et mordante. Pour ma part, il s'agit du meilleur film d'Edgar Wright, bien loin devant Hot Fuzz et le très récent Dernier Pub avant la Fin du monde. C'est bourré de références, et de répliques cultes. Tout amateur de films de zombies se doit d'avoir vu cette parodie.

Un film de Zombies débile et absurde qui a le mérite de renouveler le genre avec un résultat très délirant.

Cette comédie horrifique est un pur régal. "Shaun of the dead" est le premier opus de la fameuse trilogie Cornetto du génial Edgar Wright et raconte l'histoire de 2 glandus, Shaun et Ed, qui vivent une vie banale au possible jusqu'à ce que les morts se mettent curieusement à marcher et à avoir envie de dévorer les vivants.. L'humour fonctionne à merveille : du running gag du rouge sur la chemise de Shaun à l'humour noir sur le beau-père en passant par les curieuses ressemblances entre les vivants et les zombies, on ne passe pas une minute sans sourire devant ce film. Le scénario qui repose sur une base de film de zombie classique avec une touche de romantique est vraiment passionnant et les personnages attachants ! Pour ce qui concerne la forme, Edgar Wright livre un film génialement monté et esthétisé, en totale harmonie avec son intrigue. De plus le film est porté par un duo absolument d'enfer, Simon Pegg et Nick Frost qui, pour le dire simplement, font la paire. A découvrir d'urgence pour tous les fans de bonne comédie mais aussi de films de morts-vivants façons Romero !

Ayant vu Hot Fuzz, le dernier bébé du duo Wright/Pegg, avant Shaun of the dead, la surprise est moins grande. Mais n'en mérite pas moins le détour quand même.
Le film de zombies est ici totalement revisité et depoussiéré. Le scénario est plus drôle qu'effrayant, l'humour british poussé à un très haut niveau. Le duo d'acteurs Simon Pegg/Nick Frost fonctionne aussi bien que dans Hot Fuzz.
En plus d'une parodie, le scénario dénonce un certain style de vie des jeunes britanniques un peu encroutés dans leurs habitudes (et dans leur pub !) et qui ont bien besoin de quelques morts vivants pour les réveiller !
Un scénario béton, des dialogues savoureux, une interprétation inspirée et quelques zombies bien trempés : voilà un premier film qui sort du lot dans le jeune cinéma anglais actuel. Un excellent galop d'essai avant le très mythique et bientôt culte Hott Fuzz.

Plein d'humour...plein d'esprit et plein de bonnes idées!
Trés jouïssif...On ne s'embete pas un seul instant.
Les gags s'enchainent et sont plus drole à chaque fois!
Le gore y est egalement present, mais rien de malsain!
Quand au personnages, tous attachant et terriblement drole.
Un super film de zombie...