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    Le Souper
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    3,8
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    39 critiques spectateurs

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    Kubrick's Club
    Kubrick's Club

    41 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 août 2007
    Excellent film, qui nous invite dans les arcanes de la politique pour un souper succulent de rhétorique, où l'on se retrouve au coeur du cynisme entre ses deux personnages ingrats et machiavéliques. Des acteurs très justes au service d'un scénario qui spécule une histoire passionnante au sein de la grande Histoire. A voir, entre autre, pour tous les amateurs de belles répliques.
    benoitparis
    benoitparis

    114 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mars 2011
    La pièce adaptée est aux petits oignons : sachant évoquer l’histoire, avec des dialogues plein de bons mots illustrant le cynisme élégant des protagonistes (quoique plus gras dans le cas de Fouché). C. Rich et C. Brasseur sont excellents, avec des rôles à la mesure de leur talent. La mise en scène de Molinaro est assez habile pour faire oublier qu’il s’agit de théâtre filmé. Quand on a lu la biographie de Fouché par Stéfan Zweig, on ne le reconnaît guère dans le personnage campé par Brasseur : il est sanguin, avec une vulgarité provocante. L’auteur autrichien dressait lui le portrait d’un monstre de sang froid et de duplicité, d’un homme sans nerf, sachant subir les outrages avec impassibilité. C’est la principale objection qu’on peut faire au film, par ailleurs très bien fait et très plaisant.
    jamesluctor
    jamesluctor

    139 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 août 2012
    Si on sent clairement qu'il s'agit d'une pièce de théâtre adaptée au cinéma (mise en scène académique, huis clos...) qui demande une attention constante, le mordant des dialogues et la richesse du contexte historique viennent gonfler le film et lui donner une épaisseur passionnante. L'excellent duo d'acteur Rich / Brasseur donne un charisme phénoménal aux deux personnages, fascinantes personnalités politiques qui à force d'intrigues et de réflexions préparent le terrain de la restauration. Et encore une fois, certaines répliques font mouche "J'ai réprimé un soulèvement royaliste." "En parquant par centaines les suspects dans un coin de caserne et en faisant tirer dessus au canon ?" "... Ils étaient nombreux !". Adaptation dans les règles d'une pièce de qualité.
    Zharradan
    Zharradan

    5 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 avril 2014
    France, 1815. Dans le Paris occupé par les anglais après la défaite finale de Napoléon, deux hommes se réunissent pour trouver un nouveau système politique au pays. Talleyrand, ministre des affaires étrangères, et Fouché, ministre de la police, vont se livrer à une joute verbale de laquelle ressortira la Restauration et le retour de la royauté en France. Cette confrontation entre les deux personnalités les plus emblématiques de l’Empire est fascinante sur tous les plans. L’opposition de caractère entre un Talleyrand maniéré, fourbe, manipulateur génial et Fouché, force brute, assassin sous la Terreur, ayant des dossiers sur tout un chacun et jouissant de ce pouvoir, fait des étincelles. Le film est un véritable régal en termes de dialogues ciselés, répliques assassines enrobées de courtoisie, mauvaise foi et jeu de dupe permanent. Claude Rich et Claude Brasseur sont au sommet de leur art, et si le premier a obtenu le césar, le second ne l’aurait pas volé non plus. Au-delà du contexte historique, c’est l’attrait du pouvoir qui est montré de façon saisissante, ces deux hommes l’ayant exercé depuis près d’un quart de siècle souhaitent le conserver non pour s’en servir mais par orgueil. Ils vont ainsi en arriver à s’entendre, alors que tout les oppose et que leurs idées divergent totalement au début de l’entrevue. Mais pour conserver une place dans la vie publique, tout est permis, et peu importe les convictions. Tel est le message de ce film, fascinant et révulsant à la fois. Si vous vous intéressez un tant toit peu à l’histoire et n’êtes pas allergique aux pièces de théâtre, le souper est indubitablement un modèle du genre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Exceptionnel de finesse et de charme. Deux acteurs imprégnés de leur personnage vivent une soirée raffinée au cours de laquelle cependant planent au-dessus de leurs deux têtes les étranges fantômes qui les habitent : le meurtre, le jeu, la mort, l'Etat, le peuple, l'avenir, la peur, la colère, le fatalisme, l'histoire et la France ... Fouché et Talleyrand vivent, parlent, mangent et boivent sous nos yeux pendant que l'orage et le peuple grondent ! Inoubliable... et scandaleux de ne plus les voir figurer au catalogue des vendeurs.
    AMCHI
    AMCHI

    5 914 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 décembre 2006
    Les passionnés d'Histoire vont se régaler devant ce face-à-face ente Talleyrand et Fouché, les répliques vont mouche et sont aussi affûtées que le sabre d'un hussard. Bien mise en scène, les 2 acteurs (Claude Rich et Claude Brasseur) sont fabuleux.
    Philippe C
    Philippe C

    101 abonnés 1 059 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2019
    un film très réussi sur le plan formel et dialectique. Les deux protagonistes, Brasseur et Rich jouent à merveille. La joute oratoire et psychologique est d'un très bon niveau. La mise en scène intimiste parfaitement maitrisée, dans les éclairages, dans le déplacement des acteurs.. La musique bien choisie et bien placée pour accompagner le dialogue.
    Il n'en reste pas moisn qu ele film n'est guère enthousiasmant;
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 632 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 novembre 2017
    Les fauves : Talleyrand, ex ministre des affaires étrangères et Fouché, ex ministre de la Police d’un Napoléon défait à Waterloo en juillet 1815 et laissant le pouvoir vacances. Les deux hommes d’Etat dèjà là sous Louis XVI et encore là sous Napoléon se rencontrent pour un repas (fictif…ou pas) pour statuer sur l’avenir de la France… non, ces deux fauves cyniques n’ayant comme convictions que celles de pouvoir rester dans le jeu politique vont confronter durant une longue soirée leurs arguments : soutenir un retour de la monarchie pour Talleyrand et la continuation de l’Empire pour Fouché. Des dialogues de hautes volées à fleurets mouchetés aboutissent à un choix politique pour la France servant au mieux leurs intérêts. Adaptation de la pièce de Brisville par la sage mise en scène de Molinaro, ce film met une belle focal sur l’ivresse du pouvoir. Et consacre une énième fois un comédien d’exception héritant ici du César de meilleur acteur : Claude Rich. Ce dernier compose un Talleyrand machiavélique tout en retenu d’extrême beauté. Lumière et décors sont luxueux, mais ce film atteint les limites du théâtre filmé… qui plus est en huis clos et en temporalité réelle. A voir pour le jeu des comédiens et un sujet fort.
    Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 juin 2009
    quel film jubilatoire !
    dialogues qui volent haut, très haut, interprétation parfaite de brasseur et rich, ceux-ci ayant joués leurs rôles maintes fois dans la pièce éponyme incarnent littéralement leurs personnages. Quant à la réalisation, elle est à l'image de la musique de vladimir cozma : sobre et élégante. du grand cinéma !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 octobre 2008
    Intéressant moment d'histoire entre 2 personnages de l'ombre. Rich parfait dans un type de rôle qui lui va comme un gant, Brasseur est au diapason.
    VodkaMartini
    VodkaMartini

    48 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Contrairement à l'idée recue, ce type de huis-clos opposant deux personnages s'engageant dans un duel verbal sied bien mieux au ciéma qu'au théâtre. Les acteurs sont magnifiques et juste un peu cabotins. La réalisation colle au dialogue qui sont très bien léchés. Et une belle leçon de philosophie pragmatique: "Cultivez la mélancolie, elle vous fait tout doucement à l'idée de la mort".
    ECh94
    ECh94

    21 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    La pièce de JC Brisville était exceptionnelle ; son adaptation au cinéma par E.Molinaro ne déçoit pas. Entrés dans nos mémoires comme « le vice appuyé sur le bras du crime » sous la plume de Châteaubriand, Talleyrand et Fouché forment un de ces couples infernaux que notre Histoire a fait naître au gré des circonstances de la vie politique française et des chaos qui bouleversèrent notre pays à l’époque de la Révolution et du 1er Empire. Ayant su l’un et l’autre s’attirer les bonnes grâces des gouvernements successifs qui employèrent leur talent, ils hantent tous les deux un quart de siècle de l’Histoire de France, rivalisant d’intelligence politicienne, de machiavélisme, de sournoiserie, de sens de la manipulation et du dévouement intéressé, sans cesse guidés par l’obsession du pouvoir. Se haïssant courtoisement, ils incarnent la trahison, la corruption, la vénalité, la versatilité et l’opportunisme maladif. Fouché est froid, brutal, impitoyable, obsédé par l’ordre à tout prix, et expéditif ; Talleyrand, surnommé « le diable boiteux », est un prévaricateur, concussionnaire, débauché, fervent adepte de la diplomatie fastueuse et perfide. Servis par 2 grands acteurs au sommet de leur art, les « amants maudits » ont été imaginés dans ce huis clos palpitant, tête-à-tête fictif mais vraisemblable, à l’heure où la conjoncture politique les contraint à la négociation. L’auteur nous présente ces 2 êtres à un moment exceptionnel pour le destin de leur pays et leur avenir personnel. Au delà des personnages, tout auréolés des honneurs et des titres conquis, c’est la vérité noire et sanglante de ces 2 hommes que l’on voit ici ressortir. L’ambiance pesante est palpable à chaque instant, accentué par le jeux des éclairages uniquement constitués de chandeliers. Les dialogues sont incisifs et les répliques sont toutes plus succulentes les unes que les autres. La mise en scène, irréprochable,nous fait passer un très agréable moment comme convive à la table de ces 2 monstres.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 194 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 septembre 2017
    Le film est réservé aux connaisseurs qui peuvent profiter de toutes les subtilités de la politique de l'époque. La forme est très belle et le fond historique mais sorti de ça on reste à côté voire on s'ennuie car rien n'évolue dans le discours.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 décembre 2006
    Une interprétation parfaite de Joseph Fouché et charles Maurice Talleyrand, deux personnage qui ont marqué la période napoléonienne, successivement en tant que ministre de la police et ministre des relations extérieurs. On observe durant ce huit clos un magnifique combat où s'affronte le cynisme, la perfidie et l'hypocrisie de ces deux grands tribuns qui ont pour devoir lors de ce souper de donner à la France, et eux-mêmes, un avenir après la défaite de Waterloo. Le vice au bras du crime (Chateaubriand) allaient donc donner une légitimité à la France occupée par les anglais.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 septembre 2017
    Il est clair que ce film est un peu à comparer à une œuvre d'art, dans le sens où il faut être avisé et expliqué du pourquoi du comment, car autrement il est très difficile de s'y plonger à 100% et d'en comprendre la moitié.
    Ce qui n'est pas mon cas. Je suis donc passé à côté de quelque chose. Néanmoins on pourra apprécier les joutes verbales entre Rich et Brasseur, 2 monstres du cinéma français. Ce souper nous plonge aussi dans une certaine reconstitution de la France de l'époque, même si on voit plus les gens de pouvoir que les gens du peuple.
    On peut aussi se poser la question, comme c'est souvent le cas dans de telles adaptation, de l'utilité d'adapter une pièce de théâtre en film, basé sur un décor unique ou presque.
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