En 1986, Stephen King, mécontent des adaptations ayant été faites de ses oeuvres (on le comprend en même temps, à l'époque sont déjà sortis d'ignobles nanars comme "Carrie", "Christine", "Dead Zone" ou encore "Shining", réalisés par des tâcherons tels que Brian DePalma, John Carpenter, David Cronenberg et Stanley Kubrick), se décide à passer à la réalisation le temps d'un film, en adaptant l'une de ses nouvelles. Le résultat ? Un film d'une bêtise jubilatoire, assumée pour moitié, doublé d'un excellent remède contre la "Stephen King-mania". Plagiant allègrement l'autrement plus réussi "Duel" de Spielberg, le scénario se résume en 2 lignes : les machines devenues folles en raison du passage d'une comète (l'explication au début du film) ou plutôt du disfonctionnement d'un satellite soviétique (l'explication en fin de film, King ne se souvenant lui-même plus du début), se mettent à attaquer les humains. Mais attention hein, pas n'importe quelles machines, seulement les machines électriques. Et les camions aussi. Et les tondeuses à gazon. Etc. Mais pas les voitures, parce-qu'aux USA, la voiture est le meilleur ami de l'homme, n'est-ce pas ? King s'en était lui-même convaincu dans "Christine". Mais qu'importe la stupidité de la chose, car ce qui compte, c'est de voir des persos dont on se fout (même si on a plaisir à retrouver Pat Hingle dans un beau rôle d'enfoiré) se faire dégommer bêtement, avec pour bande-son du AC/DC à plein tube ! Car tel est l'argument de vente de "Maximum overdrive", à savoir sa p*tain de bande-son. Comme l'a très bien dit un internaute, avec "Maximum overdrive", Stephen King a sans doute réalisé l'un des meilleurs films de m*rde de l'histoire du cinéma. Et par là même montré la voie aux prochaines adaptations de ses romans. Voilà quelqu'un qui sait ce qu'il veut. Et si cela ne vous plaît pas, la séquence d'intro est faite pour vous.