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Shawn777
586 abonnés
3 469 critiques
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2,5
Publiée le 11 mai 2023
Cette seconde adaptation parlante du "Mystère de la chambre jaune", réalisée cette fois par Henri Aisner et sortie en 1949, est meilleure que la version de L'Herbier mais reste toujours aussi peu rythmée. Je dois en même temps avouer que j'avais été également assez peu passionné par le bouquin de Gaston Leroux que j'avais trouvé notamment un peu lent. Si je reprochais au premier film d'être une adaptation trop fidèle du roman, rendant l'intrigue trop linéaire, ce film est clairement beaucoup plus rythmé ! Tout d'abord car nous n'avons plus les différents problèmes de son, de mise en scène et de jeu d'acteurs très théâtraux liés au début du parlant mais ensuite car le film se différencie du roman, tout en en gardant le ton. Nous avons effectivement l'absence de certains personnages ou alors la construction de scènes qui change, comme notamment toute la fin. Ces changement ne trahissent en rien le roman original et permettent, encore une fois, au film de gagner en rythme et de travailler un peu plus son suspense, élément dont était dépourvu le premier film ! Je trouve seulement dommage que le film ait moins d'humour que le précédent et qu'il soit également moins riche en cascades, sûrement dû à un Rouletabille ici un peu plus posé. Non pas que la prestation de Serge Reggiani soit mauvaise, au contraire, mais elle est simplement différente, jouant peut-être ici un peu plus sur le réalisme. "Le Mystère de la chambre jaune" est donc un film qui est un peu mieux réussi que le précédent mais qui reste tout de même, dans l'ensemble, assez mou.
Je cherchais une œuvre plus classique après l'adaptation de Podalydes, un peu loufoque et malicieuse. Ici l'ambiance policière et mystérieuse des années 50 est bien là. Tour à fait sympathique avec les actions dans le noir, les énigmes et les personnages à double face!!!!
13 726 abonnés
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3,0
Publiée le 10 février 2022
Au dèbut des annèes 30, Marcel L'Herbier signe une première version du Mystère de la chambre jaune puis, en 1948, c'est au tour de Henri Aisner de « s'atteler à la tâche » avec dans les rôles principaux le juvènile Serge Reggiani en Rouletabille (l'imper lui allait si bien), Pierre Renoir en professeur Stangerson et l'immense Marcel Herrand en Larsan / Ballmeyer avec une formidable rèplique destinèe à Reggiani : « Les malheurs de Sophie (Janine Darcey) ne sont pas toujours ce que l'on croit » . Même si Leroux dèveloppait la logique de l'ènigme criminelle avec plus de rigueur et de maîtrise, l'action, elle même, conserve cependant une grande place dans le dèroulement du rècit entre cri de bête à bon Dieu et pause-dîner en pleine nuit dans un bois! Une version de l'après-guerre pas dèsagrèable à suivre avec des acteurs convaincants que dirige avec brio Aisner! Et vous, vous y croyez aux fantômes ? Parce que l'assassin n'a pu entrer ni sortir sans être vu! Pourtant, il est venu et il a disparu! C'est à vous et à Rouletabille de trouver la clè de l'ènigme...
Une adaptation qui s'écarte assez considérablement du roman de Gaston Leroux et qui ne réussit pas à combler les infidélités à l'oeuvre d'origine par une atmosphère de mystère quelconque ou par des rebondissements remarquables ; au contraire ce serait même plutôt l'inverse. L'ensemble est laborieux et se regarde avec un œil qui ne peut être que mi-attentif ; à mille lieues de la lecture du Leroux qui est assez prenante. Seul le casting arrive à donner un peu d'intérêt à tout ça mais c'est tout. Le seul mystère qu'il y a là-dedans, c'est comment à partir d'une base de départ aussi bonne on peut faire un tel ratage.
Le moins intéressant du diptyque « Le mystère de la chambre jaune » et « Le parfum de la dame en noir ». L’intrigue se cale surtout sur le genre du roman à intrigue, sans vraiment égaler le modèle britannique. Sur le plan cinématographique c’est du cinéma assez plan-plan, sans grande originalité. Reggiani est utilisé à contre-emploi dans un rôle d’enquêteur primesautier. Sympathique, mais sans plus.