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inspecteur morvandieu
36 abonnés
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0,5
Publiée le 26 novembre 2023
Dans le train Arles-Paris, le prof de philosophie Mignonnet est contraint par un gangster (Marcel Bozzuffi) de transporter pour lui une serviette contenant de l'argent volé. Ce n'est pas le film de Bernard Borderie qui nous apprendra que Fernandel a tourné dans de bien mauvaises comédies et que l'acteur n'a pas toujours été très exigeant concernant ses personnages. "Le caïd", au cours duquel quelques quiproquos font croire un temps à quelques candides témoins que Mignonnet est un pro de la pègre, n'est pas plus mauvais que les nanars dans lesquels Fernandel a pu jouer. Mais on est particulièrement affligé par cette façon de boulevard qui est une offense à l'intelligence du spectateur. Passons sur le rôle principal -un couard entrainé dans une histoire de truands- sur sa pauvreté et sa banalité; on relève essentiellement ici la bêtise des seconds rôles et du scénario dont la complaisance agace au plus haut point. Le sujet est décridibilisé par une écriture et une mise en scène pour le moins désinvoltes. Et plus encore par des personnages, parfois sans importance, crétinisés par des dialogues, des attitudes qui n'ont riien de "réel"! Le rôle féminin (Barbara Laage), empêtré dans un argot de Paname insignifiant, stigmatise l'incohérence et la vacuité de caractères déshumanisés et "boulevardisés".
Une comédie policière (on peux dire dire ça comme ça) très drole datant de 1960 réalisé par le cinéaste Bernard Borderie !! Je n'attendais pas grand chose de ce long métrage qui m'a finalement bien plu et bien fait rire qui suit les mésaventures d'un professeur de philosophie venant d'Arles prenant un train direction Paris pour une conférence qui va croiser un homme avec une arme qui vide sa valise contre une autre ou il y a 30 Millions d'anciens Francs qu'il doit se trimballer jusqu'à telle personne auquel il croisera sur le chemin entre temps la police et les gangsters. La malédiction de la sacoche suit le personnage principal pour un film bien construit auquel la comédie lui va bien à son metteur en scène Bernard Borderie. Fernandel trouve là un excellent role auquel il transforme l'essai pour nous faire rigoler et divertir avec de très bons seconds roles comme les célèbres Georges Wilson (le papa de Lambert) ou Claude Piéplu. Une très bonne surprise.
Un très bon divertissement qui fleure bon le monde des truands des années 50/60. Le scénario est certes classique mais très bien mené, avec même un petit rebondissement. On passe 1h30 sans s'en apercevoir. Et on a plaisir à reconnaitre ici et là quelques acteurs qui feront leur chemin quelques années plus tard (dommage, le générique ne les mentionne pas tous). A voir pour le plaisir, pour le plaisir de voir Fernandel, et pour la culture cinématographique.
Une histoire d'argent. Rien d'original mais c'est une comédie sans ennui avec Fernandel et qui s'en sort merveilleusement bien. Je découvre au passage la belle actrice Barbara Laage.
Dans le train qui le mène à Paris, un prof de philo fait la rencontre d’un inconnu. Une rencontre qui va temporairement changer sa petite vie bien en ordre et sans imprévus. Notre prof (joué par Fernandel) devient un caïd bien malgré lui et se retrouve embarqué dans une affaire qui ne cesse de le dépasser. Bien entendu, nous sommes bien loin d’une œuvre phare de la comédie, mais il faut avouer que ce « Caïd », parodie des films de gangsters est un divertissement des plus sympas, notamment grâce à la prestation énergique d’un Fernandel en grande forme. Face à lui on retrouve Marcel Bozzufi, Georges Géret ou Georges Wilson, amusants en bandits taciturnes. Tout cela ne pisse malheureusement pas loin, on en vient à regretter que le scénario n'ait pas été plus approfondi, certaines séquences sont savoureuses et certaines répliques particulièrement juteuses. Il y avait la place pour faire encore mieux. Dommage.
Une petite comédie policière qui repose sur les épaules de Fernandel. Si l'ensemble est amusant et se laisse regarder avec plaisir, on peut regretter un scénario qui ne va pas assez loin. Quelques bonnes scènes néanmoins sont à relever.
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3,0
Publiée le 14 avril 2012
Plutôt drôle cette parodie du film noir! Presque tous les hèros de la littèrature populaire sont prèsents dans la filmographie de Bernard Borderie, un rèalisateur dèpourvu de toute prètention autre que celle d'assumer la recette! D'après le roman de Claude Orval "Le Grand caïd", Justin Mignonnet alias Fernandel joue au gangster en affirmant une fois de plus ses talents comiques! Avec dans le reste du casting, une blonde sensuelle (Ah là là Barbara Laage et son argot de toute une èpoque), et des gueules, comme Marcel Bozzuffi, nous gratifiant d'une bonne rèplique: "Les gangsters, ça voyage toujours en première". Objectif atteint pour Borderie: c'est une fois de plus une comèdie / policière conçue uniquement pour faire rire et se dètendre...
Très bonne comédie avec grand Fernandel,comme d'habitude,on rit bien en ce moment bien divertissant avec de forts bons acteurs dans une petite comédie policière mais drôle avec Fernandel perdu avec cet argent. Je mettrais à ce film un 16,25/20.
Un rôle écrit sur-mesure pour Fernandel qui s'acquitte encore une fois plutôt bien de sa tâche. L'intrigue du film n'a rien de vraiment très original mais on passe quand même un bon moment sans se prendre la tête. La scène avec le directeur de la banque est quand même une belle réussite.
Fernandel a tourné du bon comme du moins bon. Ici, on est plutôt dans la seconde catégorie. Le film repose uniquement sur des quiproquos et sur la personnalité de Fernandel. Le seul gag que j'ai apprécié de tout le film a été le dernier, quand il veut rendre l'argent du hold-up au directeur de la société. Dans la série des Don Camillo, les dialogues intérieurs de ce dernier avec Jésus étaient marrants mais ici ceux du professeur avec sa conscience sont plutôt bé-bêtes et lassants.
Le film ne repose que sur le seul comique de Fernandel, qui est d'ailleurs particulièrement léger, ici. Ne cessant de répéter ses fins de phrases et de faire ses yeux écarquillés de merlan...Limite...Très limite.