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Uchroniqueur
163 abonnés
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4,0
Publiée le 21 avril 2023
"Les Boucaniers", film d'aventures américain réalisé par Anthony Quinn, sorti en 1958. C'est la seule réalisation de l'acteur Anthony Quinn, à l'origine le film devait être réalisé par Cecil B. DeMille comme remake de son film de 1938 "Les flibustiers", dans lequel Anthony Quinn joue. Adaptation du roman "Lafitte the Pirate" de Lyle Saxon inspiré de l'histoire du flibustier français Jean Laffite, qui s'illustra durant la bataille de La Nouvelle-Orléans lors de la seconde guerre d'indépendance en 1815. Un bon vieux film d'aventures des années 50, une narration calme, une réalisation simple, propre et lisible, avec des décors presque théâtraux conçus comme des tableaux. La flibuste française se retrouvant sur le territoire américain après la vente de la Louisiane aux États-Unis par Napoléon en 1803 doit choisir sons camp lors de la seconde guerre d'indépendance entre anglais et américains. Politique, guerre, aventures, romance, action et humour aussi. Une belle distribution avec Yul Brynner, Charlton Heston et Charles Boyer. Un bon moment de cinéma.
C'est un peu étrange de le regarder aujourd'hui. autant il existe des films anciens qui restent modernes, autant celui-ci a quand même mal vieilli et le rendu, vu à l'heure actuelle, semble très désuet. Sinon, c'est vraiment pas mal et le combat final vaut le coup d'œil, malgré sa brièveté. Le personnage de Lafitte est intéressant et sait garder une sympathie toute particulière, contrairement à d'autres qui agacent un peu. L'histoire se déroule facilement et la dramaturgie perdure jusqu'à la fin, amenant avec elle des complexités, des réflexions !!
"The Buccaneer" romance la participation de Jean Lafitte, pirate sévissant dans la Louisiane, au conflit qui opposa Américains et Britanniques vers 1812. A l'origine, Cecil B. DeMille devait réaliser ce projet, remake de son propre film de 1938. Mais étant mal en point, il confia la réalisation à Anthony Quinn, alors son gendre. En résulte un film d'aventures agréable à suivre, notamment grâce à ses acteurs de talents (Yul Brynner, Charlton Heston, Charles Boyer...), et à son intrigue intéressante. On regrette cependant la sur-utilisation de décors de studio, qui donne un aspect daté à l'ensemble (on dirait plus une œuvre des 30's que de la fin des 50's !). De même, le propos nationaliste du scénario, qui met en avant de manière assez grossière la constitution US et le futur président Jackson (bourreau d'Indiens et en faveur de l'esclavagisme), est peu ragoûtant. Au final, Quinn est clairement meilleur acteur que réalisateur, mais son travail n'est pas à enterrer, loin de là.
Il serait de mauvaise foi d'écrire le contraire : les décors font très, très... décors, et le dénouement traîne vraiment en longueurs, bien qu'en définitive la raison soit nécessaire. Pour le reste, Anthony Quinn ne deviendra pas le réalisateur d'un film mythique tel Charles Laughton et sa « Nuit du chasseur », toujours est-il que l'acteur mexicain s'en sort plutôt bien, à base de couleurs vivifiantes et de scènes dynamiques, puisant clairement leur intérêt dans une écriture très correcte et des personnages à la hauteur de l'aventure. Bref, c'est un film de studio et cela se ressent parfois beaucoup, mais suffisamment professionnel, rythmé et même parfois émouvant pour que l'on y trouve son compte, ne serait-ce qu'à travers un casting quatre étoiles en pleine forme (Yul Brynner, Claire Bloom, Charles Boyer, Inger Stevens, Charlton Heston). Plaisant.
Carrière prolifique que celle d’Anthony Quinn, commencée en 1936 à Hollywood et se terminant au tout début des années 2000 avec près de 250 films au compteur. Ses origines mexicaines l’ont très longtemps cantonné dans les figurations puis les seconds rôles exotiques. Ce n’est qu’en 1953 après « Viva Zappata ! » tourné sous la direction d’Elia Kazan avec Marlon Brando qu’il voit son talent récompensé par un Oscar du meilleur second rôle. S’ensuit un second Oscar pour « La vie passionnée de Vincent Van Gogh » de Vincente Minnelli où il campe aux côtés de Krk Douglas un Paul Gauguin volcanique. Après « La Strada » de Frederico Felllini (1954) qui le voit revenir d’Europe couvert de gloire, il est devenu une star internationale. Mais Anthony Quinn est aussi depuis 1937, le gendre de Cecil B DeMille, un des pionniers d’Hollywood qui lui aussi vient de triompher successivement dans « Sous le plus grand chapiteau du monde » (1952) et « Les dix commandements » (1956). L’acteur ambitionne depuis longtemps de mettre en scène son propre film. Le projet des « Boucaniers » est en réalité un remake que Cecil B. DeMille doit faire de son propre film éponyme réalisé en 1938. La Paramount souhaite rééditer l’opération qui vient de réussir triomphalement avec « Les dix commandements » (DeMille avait réalisé une version muette en 1923). Mais le réalisateur âgé de 75 ans trop faible est obligé de renoncer. Il propose alors son gendre qui préalablement n’avait pas l’intention de faire ses débuts dans un film de pirates avec un budget si important. Il franchit pourtant le pas sous l’égide de DeMille qui occupe le poste de producteur. Le tournage qui réunit Anthony Quinn, Charlton Heston, Charles Boyer et Yul Brynner avec Cecil B DeMille en surplomb, promettait d’être épique quant à la bataille d’ego qui n’allait pas manquer d’accompagner les aventures de Jean Lafitte, le pirate français venu en aide aux Etats-Unis en 1812 lors de la guerre de l’indépendance. Tourné en Technicolor et en Vistavision, selon le style imprimé par DeMille, le film s’avère aujourd’hui être une véritable curiosité. Le recours au studio notamment va à contre-courant de l‘époque qui veut que les réalisateurs de films épiques se saisissent des décors naturels pour justement donner toute leur ampleur aux nouveaux moyens de diffusion que sont le Technicolor et le Cinémascope. La direction d’acteurs paraît, elle, un peu surannée avec des dialogues pompeux qui ne favorisent pas l’expression du sentiment d’urgence qui doit normalement émanée d’un état de siège potentiel. Yul Brynner tout auréolé de sa prestation dans « Le roi et moi » (Walter Lang en 1956) ne semble pas être encore sorti de son rôle tout récent dans « les dix commandements » où il incarnait Ramsès II, donnant une vision plus que hiératique du pirate français. Claire Bloom est aux abonnés absents alors que la toute jeune et débutante actrice suédoise, Ingrid Stevens fait se quelle peut face à un Yul Brynner peu en partage. Heureusement, Charlton Heston grandiose en Andrew Jackson fatigué mais complétement habité et Charles Boyer teintant d’une rouerie attendrissante son faux général napoléonien, parviennent.à maintenir à flot cette coquille de noix perdue au milieu d'un océan d'avanies. La bataille finale pourtant tournée en studio constitue bizarrement la réelle réussite d’un film qui malgré ses nombreuses faiblesses ne parvient pas à complétement déplaire. Sans aucun doute Anthony Quinn avait raison d’être sceptique sur l’idée de diriger « Les boucaniers » pour faire ses débuts de réalisateur. Sa carrière dans le domaine s’est d’ailleurs arrêtée à ce premier essai. Mais en compensation l'attendait Zorba,le rôle de sa vie
Malgré quelques plans spectaculaires et marquants, l’ensemble a quand même sacrément vieilli. Que ce soit au niveau de la couleur, les acteurs qui sur jouent comme cela se faisait beaucoup a l’époque (Yul Brynner notamment alors que c’est un acteur que j’aime beaucoup), les décors et j’en passe tout est vraiment marqué cinéma hollywoodien des années 50 voir même avant. En dehors de cela le côté aventure est plaisant même s’il est alourdi par son discours patriotique là aussi un peu vieillot.
Remake d'un film de Cecil B. DeMille qui aurait dû être réalisé... ben... par Cecil B. DeMille lui-même, qu'on voit d'ailleurs dans le prologue, "Les Boucaniers" est la seule et unique réalisation du grand acteur, et accessoirement gendre de DeMille à l'époque, Anthony Quinn. Disons que ce serait un euphémisme de dire qu'on n'atteint pas le niveau d'un Charles Laughton avec "La Nuit du chasseur". En effet, la mise en scène reste très plate et sans style car c'est du studio, du studio, du studio le tout dans un scénario bavard et où on ne croule pas sous les scènes d'action. Heureusement que l'ensemble peut se rattraper sur un casting cinq étoiles, Yul Brynner, assez flamboyant dans le rôle de Jean Lafitte pirate français héros américain, Charles Boyer, qui apporte une touche d'humour en Dominique You pirate français héros américain, les atouts charmes que sont Inger Stevens et Claire Bloom, et surtout Charlton Heston, imposant dans la peau d'Andrew Jackson héros américain futur Président des Etats-Unis et massacreur d'indiens. Si on excepte un dernier quart d'heure intense et donc plus largement réussi que le reste du film, le seul intérêt de cette oeuvre réside dans sa prestigieuse distribution. Bref, je préfère très largement Anthony Quinn devant la caméra que derrière.
Unique long métrage d'Anthony Quinn en tant que réalisateur, "Les boucaniers" ne fait pas dans l'originalité. Rien de bien surprenant à l'horizon donc mais ce film de pirates demeure toutefois efficace.
Seule réalisation d'Anthony Quinn et on comprend pourquoi. Mise à part la couleur et les acteurs on pourrait le facilement le prendre pour un quelconque petit film studio des années 30. La présence de Yul Brynner et Charlton Heston dans des looks assez particuliers est le seul point remarquable.
13 984 abonnés
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3,0
Publiée le 28 février 2012
C'est un classique du film d'aventures! Dans la Louisiane de 1812, Yul Brynner, chef des boucaniers avec des cheveux, apporte son aide au gouverneur pour repousser les britanniques! Amours romanesques et spectacle en tout genre pour ce remake de "The Buccaneer" rèalisè par un acteur mythique: monsieur Anthony Quinn dont ce fût ici l'unique mise en scène! Ce dernier s'est amusè à refaire (vingt ans après) "The Buccaneer" de son beau-père Cecil B. DeMille, en corèalisant avec celui-ci! Sans valoir la première version, ce film de bonne facture se voit sans aucun problème! Avec dans le reste de la distribution du beau monde: Charlton Heston en gènèral, la belle Claire Bloom, l'inattendu Charles Boyer et le solide troisième couteau Ted De Corsia en capitaine Rumbo...
Basé sur des faits réels, "Les Boucaniers" est un film très agréable à regarder. Il est le seul film réalisé par Anthony Quinn. Assez belle réussite, ce film est pittoresque, tant par le jeu des acteurs que par les décors mais aussi par les belles couleurs du film proprement dites. La distribution est brillante avec des célébrités telles Yul Brynner, Charlton Heston, Charles Boyer, Claire Bloom et la belle Inger Stevens. Toutefois, il manque le souffle épique qui aurait pu transformer ce film en super production flamboyante. Les combats navals sont inexistants, il est vrai que l'histoire ne s'y prête guère si l'on se réfère aux faits authentiques (voir Wikipedia à Jean Lafitte, Dominique You, Barataria). Le combat contre les anglais manque de réalisme (Ex. : le général Jackson qui mange une assiette pendant le combat) et apparaît un peu bâclé. Les dialogues prennent le pas sur l'action, altérant ainsi l'intérêt du spectateur. Dans l'ensemble, le film reste distrayant bien que l'on en attende davantage.