Derniers Avis : Le Tigre et la neige - Page 2

Chaque nuit, Attilio, professeur de poésie à l’université, rêve d’une étrange cérémonie dans une église en ruines où il épouse Vittoria, accompagné au piano par Tom Waits en personne. Vittoria existe bien, mais elle ne (re)cédera à Attilio que le jour où elle verra à Rome un tigre sous la neige. Quand il apprend par son ami le poète irakien Fouad que Vittoria venue l’interviewer a été victime d’un accident, Attilio se joue de toutes les difficultés et en pleine invasion de l’Irak rejoint Bagdad pour la soigner.

Dans la pénurie et le désordre consécutifs à l’effondrement du régime de Saddam Hussein, il va réussir à trouver tous les médicaments nécessaires pour la sauver. Victoria ne sortira du coma qu’après qu’Attilio ait été arrêté par les Américains, et elle ne saura donc pas l’identité de son sauveur. Mais comme nous sommes dans le domaine du conte, il suffira d’un baiser et de l’effleurement d’un collier pour qu’elle comprenne, et à Rome où l’imprévu devient probable, la neige tombera sur le tigre…

Benigni, ou on l’adore, ou il agace. Je fais plutôt partie de la deuxième catégorie. Je n’avais pas été enthousiasmé par « La Vie et belle », auquel j’avais préféré « Train de vie », de Radu Mihaileanu qui avait su traiter le même sujet de la shoah avec beaucoup plus de finesse et bien moins de sentimentalisme. Et l’hyperactivité de son « Pinocchio » n’avait réussit à produire chez moi qu’une migraine… Mais dans ce film, il a su trouver un rythme et une variété de tons, tant dans son jeu que dans les rebondissements de l’intrigue, qui réussissent à susciter l’émotion tout en préservant le sourire, voire le rire.

Le scénario est à l’image de l’Irak : sans dessus dessous. Mais c’est justement ce joyeux foutoir qui convainc, et quoi de plus naturel que de voir Attilio se faire jeter du comptoir de l’aéroport de Rome où il a demandé un billet pour Bagdad, et de le découvrir au J.T. le soir même en Irak, en train de décharger un avion de la Croix-Rouge.

Certes, Bagdad ressemble à un décor d’opéra, et les scènes de combat semblent bien loin de la réalité des dommages collatéraux. Mais quand bardé de médicaments, Attilio manque de se faire descendre à un check point par des soldats américains qui le prennent pour un kamikaze, il en dit aussi long sur la nature de cette opération. Citoyen d’un pays ayant participé à l’intervention aux côté des Américains, Attilio réussira même à dénicher une arme de destruction massive, et utile de surcroît : une tapette à mouches !

Comme dans la scène de « La Vie est belle » où il traduisait pour son fils les propos du soldat allemand, Benigni trouve parfois des accents chaplinesques : quand il arrive dans son appartement avec Vittoria, et découvre tous les éléments du tête-à-tête romantique laissés par une collègue amoureuse de lui, ou quand il pense avoir effrayé les deux Irakiens qui le poursuivaient et se met à fanfaronner, alors qu’il est au milieu d'un champ de mines…

Ce film a les défauts de ses qualités. Par instants, il n’évite pas de retomber dans le sentimentalisme cher à Benigni, et une musique sirupeuse vient souligner avec insistance ces moments-là. A vouloir trop montrer, il manque certains sujets, comme celui du poète irakien.
Mais la générosité et l’énergie qui le portent en font un film touchant et atypique, pour moi le meilleur de son auteur.
http://www.critiquesclunysiennes.com/

Le tigre et la neige de son vrais titre " la tigre e la neve " est un film qui nous fait voyager dans le faux et le vrais sens du terme, car Roberto benigni qui joue "attilio" nous emmene en italie, a bagdad, ... Il est d'ailleurs formidable en tant qu'acteur et en tant que réalisateur pour ma part, cela n'engage que moi, mais je trouve qu'il a réalisé un beau film, il a bien sûre, sans doute, commit d'infimes erreurs, mais dans l'ensemble c'est un film plutôt bien pensé. Nicoletta braschi dans le rôle de "vittoria" qui est la femme de roberto benigni dans la vrais vie joue aussi très bien, d'ailleurs Roberto benigni essaye tant bien que mal de la charmer dans le film et à la fin y arrive en la sauvant. Jean reno dans le role de "fouad" joue aussi tres bien, dans le film il est l'ami d'attilio, il est un poète, quelqu’un qui aime la beauté, la beauté des sentiments, du regard et de la vie en général. Il a quitté l’Irak 18 ans auparavant parce qu’il ne supportait pas l’état dans lequel se trouvait le pays, mais il supporte encore moins l’état dans lequel il le retrouve. Il va être confronté à la destruction d’une certaine mémoire culturelle et à la dévastation des preuves matérielles de cette mémoire, de tout ce qui représentait pour lui la beauté, et ses souvenirs en même temps. C’est ça qu’il ne supporte pas et c’est pour ça qu’il va mourir. Fouad est un amoureux de la vie.
Pour conclure, le protagoniste est prêt à livrer son combat pour l’amour dans un pays en guerre. La guerre en Irak, aujourd’hui, c’est la représentation de tous nos cauchemars. Pour moi, je trouve que ce phénomène constituait un décor idéal pour décrire la folie de cet amour, comme dans les contes d’autrefois. Le film est né d’un désir immense, faire une histoire d’amour qui fasse rire et pleurer, je trouve sa sublime de sa part.

L'histoire d'un italien qui part à Bagdad pour conquérir une belle madone.
Il ne faut jamais désespérer des hommes, enfin dans certains cas.
Begnini fait partie de mes hantises, son humour fatiguant, sa poésie tellement féminine qu'elle en devient
incompréhensible aux autres, et ses gesticulations incessantes… Vous l'avez compris, je me suis fait entraîner pour voir ce film. Mais pour tout dire, la bande annonce n'était pas inintéressante, le sujet paraissant particulièrement gonflé.
Et là, surprise, passé le premier quart d'heure où est concentré le "mauvais" Roberto, on sent poindre le très
bon Begnigni, des gags, un scénario à suspense et un peu complexe, mais surtout un film complet sans les
invraisemblances habituelles.
C'est drôle, humaniste, parfois triste, et parfois aussi délicat que poétique, et c'est donc vraiment une réussite, surtout quand l'on pense à une telle expédition dans le Bagdad Bushien.
Un grand bravo, ne serait-ce que pour la fin.

Si le premier quart d'heure fait sourire, on est vite agacé par les mimiques, le caquetage permanent (et toujours là même chose, qui plus est!) et insuportable ainsi que les clichés de ce film. Le scénario est plat, la bande son est... Ben à l'image du film: répétitive, ennuyeuse et mievre. La scène finale est d'une pseudo poésie et d'un romantisme surfait absolument affligeants. Une étoile car certaines situations sont quand même drôle, mais elles ne justifient pas d'aller voir ce film, croulant sous les bons sentiments.

J'ai globalement bien aimé ce film, premièrement parce qu'il prend place la plus part du temps dans un contexte d'actualité pour l'époque, la guerre en l'Irak, même si cette dernière est un peu mise de côté. Le combat que mène Attilio pour sauver Vittoria est certes émouvant mais cette émotion perd de son intensité à cause aux nombreuses scènes drôles voir presque loufoques qui n'en reste pas du moins très amusantes. J'aime bien la gestuelle de Begnini, elle permet de bien capter l'attention sur ses paroles mais elle devient à la longue assez fatiguant voir même épuisante. Roberto Begnini a quand même réalisé une comédie romantique qui m'a fait rire et qui m'a fait passer un bon moment.

Roberto Benigni est un acteur très attachant et ce rôle lui va tellement bien ! Humour, tendresse et poésie sont au rendez-vous.

Une romance bien ficelée, un acteur extraordinaire,une joie de vivre époustouflante, un environnement de désastre, de guerre et de misère. Les fans de Roberto Benigni passeront un délicieux moment, les autres : soyez curieux!
Titre étrange pour une œuvre lyrique servi par un Benigni plus électrique que jamais. Sa joie de vivre est toujours autant communicative et elle vous transporte dans son univers poétique.
Benigni, l’artiste italien par excellence signe une comédie romantique dans un des lieux les plus improbable : L’irak en guerre avec ses décors dévastés, ses milices hostiles, et ses habitants pleurant ses morts. C’est en ce lieu, que Benigni décide de donner tout son sens au mot « combat ».
« Enfin moi je suis quand même content d’être né, ça me fait bien plaisir d’exister et je suis sur que quand je serai mort, je me souviendrai quand même de quand j’étais vivant »

Loin, très très loin de "La vie est belle". Pas spécialement mauvais comme film, mais loin d'être bon. Avis très mitigé, et puis Roberto Benigni en fait beaucoup trop pour que ce soit crédible. En somme, trop de Roberto Benigni tue Roberto Benigni !!

C'est joli, ce n'est pas un chef d'oeuvre comme la vie est belle, mais on retrouve bien la poésie, l'humour et la tendresse de ce réalisateur. Il est très lui-même dans ce film, un peu trop d'ailleurs (ça devient presque agaçant tous ses mouvements de bras dans tous les sens), mais on ne peut être que touchés par cette jolie histoire d'amour. Le côté tragique (on est quand même en plein coeur de la guerre en irak) est présent, mais en arrière-plan, et le sujet est traité avec une certaine légéreté qui n'est pas désagréable. Bref, une jolie fable moderne, qui se laisse facilement regarder.

c'est sous des airs maladroits et naifs que se présente cette histoire d'amour poétique. Et pourtant que l'on ne s'y trompe pas : la trame de l'histoire est maîtrisée avec précision, l'humour et les anecdotes se renvoient la balle dans le film avec subtilité, les acteurs sont convaincants et profonds. Begnigni nous montre la force de l'amour et de la poésie avec délicatesse et humour... C'est beau.

magique, j'aime beaucoup roberto benigni et la je suis servi, le moment ou il parle au grand docteur et qu'ils se comprenent alors qu'ils ne parlent pas la même langue, c'est peut être un peu facile mais super beau.
Bref trés bon film à voir!

Un film, ou plutot devrais-je dire, un poème, dont l'auteur, Benini, est au sommet de son art. Un très beau film, vraiment

Une jolie fable italienne qui sait attirer l'attention du spectateur comme il se doit. Néanmoins certaines scènes ne semblent avoir aucun sens avec le contenu du film en général à certaine reprise. C'est dommage car ceci fait perdre de l'intérêt au film.

Encore un film magnifique que signe Benigni!!! Il sait encore une fois mêlé le tragique et une perception poétique du monde. Chaque fois, il semble nous dire: "il faut sans cesse garder espoir", "il faut voir le monde avec les yeux d'un enfant émerveillé", "tout est possible". Et il nous dit ça si bien avec ses attitudes burlesques digne d'un charlot contemporain.

Ce nouveaux très bon film de Roberto Benigni mêle à merveille réalité et cauchemar, cet hymne à l'amour contre le désespoir et la guerre réussit surtout de belle échappées oniriques, poétiques et burlesques.
Un bon moment de divertissement.