Film extraordinaire! Une belle et émouvante histoire qui illustre finement la cruauté et la barbarie qui frappent l'Afghanistan. Pour une fois il ne s'agit pas d'un pamphlet anti-occidental. Bravo.
Les acteurs enfants sont bien plus convaincants que les acteurs adultes. L'ensemble est mal équilibré, les rares moments de poésie coïncidant avec l'apparition des cerfs-volants. L'image, plutôt jolie, et l'intérêt indéniable de la reconstitution historique ne sauvent malheureusement pas totalement cette production trop lisse d'un 2 moyen.
Au commencement, il y a eu un remarquable roman, celui de Khaled Hosseini, véritable best seller au quatre coin du globe. Alors que l’on pensait que cette chronique serait inadaptable au cinéma du faite de son intrigue assez complexe, Marc Forster (Neverland - 2005) a pourtant su conserver toute la richesse du roman et ce, grâce au scénariste David Benioff. Dans les 70 à Kaboul en Afghanistan, une amitié entre deux garçons est rompu suite à un terrible drame. Lors de l’invasion Soviétique, Amir et Hassan sont séparés, l’un part aux Etats-Unis avec son père. Devenu écrivain, comme il le souhaitait, il s’est trouvé une charmante épouse mais doit revenir dans son pays natal, hélas sous le joug des Talibans. Marc Forster retranscrit avec subtilité ce roman, nous faisant passer du rêve à l’horreur. Il y traite pour principaux sujets, la rédemption et la culpabilité lorsqu’une amitié est brisée. Le film alterne avec brio des moments émouvants, joyeux, désolants, sans oublier le twist dans la seconde partie (véritable claque révélatrice !). Une œuvre pleine de richesse et de moments tendres.
Bon film, même si la performance de l'acteur principal reste à désirer... Le film présente un bon sécnar et une très belle image de l'avant / après guerre d'Afghanistan.
Excellent. Le scénario est superbe. En nous montrant Kaboul sous ses différents aspects depuis 40 ans, on assiste ainsi au spectacle de sa destruction : on passe en effet d'un Kaboul florissant des années 70, à un Kaboul écrasé par les russes dans les années 80 et finalement achevé par les Talibans dans les années 90. Quant à l'histoire - celle d'un enfant du Kaboul florissant qui a du fuir l'invasion en se réfugiant aux Etats-Unis et qui, 30 ans plus tard, doit aller sauver le fils d’un de ses amis d’enfance - elle est tout simplement magnifique et montre une foultitude de sentiments : courage, peur, fierté, honte, amour, haine… tout y passe. Un excellent film, à ne manquer sous aucun prétexte.
A VOIR ABSOLUMENT! c'est un film superbe dans lequel les thèmes classiques de l'amitié, de la culpabilité, sont traités de façon très subtiles dans le film,et un énorme plus pour le film que sont l'interprétation des 2 jeunes enfants.
Un très beau film qui a la manière d'un Underground, retrace à travers la vie d'un personnage, la descente aux enfers de l'Afganistan, pays qui a été envahie par l'URSS puis opprimé par les talibans. L'Histoire est ce qui sépare deux amis unis depuis toujours, partageant des moments forts comme les tournois de cerfs-volants. Marc Foster filme un homme qui devient unn touriste pour sa propre patrie à cause de la guerre, et qui retentera de reconstruir son amitié d'enfance. La corde sensible est souvent gratée, parfois trop, mais cette aventure humaine au milieu du chaos, mérite bien quelques larmes!
Film magnifique, où un sentiment d'amitié et d'humanité sincère éclot lentement à travers ce pays rongé par la guerre et les difficultés en tous genres. Le genre de film qu'on n'oublie pas !
Mon unique critique est que j'attendais avec impatience la sortie de ce film sur Nice, mais aucune salle n'a daigné le faire figurer sur les écrans. Autant dire que je suis en colère et frustrée ! alors que de nombreuses salles nous matraquent avec tant de films du "box office" que l'on n'a plus le choix.
Un beau film, très touchant, sur l'amitié entre un jeune garçon privilégié et un petit domestique en Afghanistan. Réalisé par créateur du magnifique Neverland, Marc Forster privilégie le thème de l'enfance pour éveiller les sentiments tout en abordant à la fois une histoire qui traversera l'époque difficile de la guerre. La fin de leur amitié sera marquée par un évènement des plus tragiques, bouleversant et scandaleux survenu au petit Amir et par la trahison quelque peu involontaire de son ami Hassan... Avant même que leur amitié puisse être sauvée, ils seront séparés par la guerre et par les remords qu'Hassan gardera toute sa vie. Leur relation est très touchante ainsi que les drames qu'ils traverseront, soit par le drame survenu, soit par soit par le conflit national qu'il vivront de plein fouet. Ces deux petits acteurs sont blindés de talent, plein de fraîcheur et de naturel. La deuxième partie du film, présentée plusieurs décennies plus tard, est moins passionnante et moins rythmée malgré un réel coup de théâtre et une très jolie fin. Les Cerfs-volants de Kaboul n'est certes pas le film de l'année, car souffre un peu d'une certaine lenteur mal gérée malgré une belle histoire, mais reste un roman particulièrement bien adapté à l'écran.
Impression un peu mitigée à la vision de ce film tiré du très beau livre de Khaled Hosseini. Les scènes d'émotion ne sont pas aussi fortes que dans le livre, les acteurs ne sont pas tous très bons, en particulier le personnage principal trop effacé. La mise en scène manque beaucoup de souffle pour emporter l'adhésion. Rien n'est déshonorant pourtant car le livre est fidèlement restitué. Les bons aspects du films sont ses décors et le fait qu'il soit tourné à 80% en langue afghane. On passe donc un bon moment. J'espère que le film donnera au spectateur l'envie d'ouvrir le livre d'Hosseini et de se plonger dans l'histoire afghane.