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lhdlynch
57 abonnés
383 critiques
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3,5
Publiée le 15 novembre 2010
Un beau film, très touchant, sur l'amitié entre un jeune garçon privilégié et un petit domestique en Afghanistan. Réalisé par créateur du magnifique Neverland, Marc Forster privilégie le thème de l'enfance pour éveiller les sentiments tout en abordant à la fois une histoire qui traversera l'époque difficile de la guerre. La fin de leur amitié sera marquée par un évènement des plus tragiques, bouleversant et scandaleux survenu au petit Amir et par la trahison quelque peu involontaire de son ami Hassan... Avant même que leur amitié puisse être sauvée, ils seront séparés par la guerre et par les remords qu'Hassan gardera toute sa vie. Leur relation est très touchante ainsi que les drames qu'ils traverseront, soit par le drame survenu, soit par soit par le conflit national qu'il vivront de plein fouet. Ces deux petits acteurs sont blindés de talent, plein de fraîcheur et de naturel. La deuxième partie du film, présentée plusieurs décennies plus tard, est moins passionnante et moins rythmée malgré un réel coup de théâtre et une très jolie fin. Les Cerfs-volants de Kaboul n'est certes pas le film de l'année, car souffre un peu d'une certaine lenteur mal gérée malgré une belle histoire, mais reste un roman particulièrement bien adapté à l'écran.
Evidemment moins profond et émouvant que le livre, ce film est néamoins une belle et honnète adaptation du roman. Malgré un budget limité et une réalisation un peu plate, le film est une véritable réussite. Le casting est excellent et de nombreuses scènes émouvantes. Un film sur l'amitié, la culpabilité la rédemption et la famille qui ne laisse pas de marbre. a voir !!!!
Malgré quelques ellipses nécessaires pour la longueur du film, par rapport au livre, le film reste bien fidèle au récit et la pudeur y est aussi très bien retranscrite. Les images sont belles et l'Afghanistan est un pays qui réclame à être en paix afin qu'il puisse être reconnu comme un pays à visiter, à connaître. Ce film qui parle de l'amitié, de la culpabilité, est porté par une belle musique et tout ça en fait un bon film.
Je m'attendais à une vision holywoodienne de l'Afghanistan... J'ai donc été très surpris par ce film qui parvient je pense à faire découvrir un peu de ce pays et de ses habitants. D'évidence, la force de film est son scénario tiré du livre. On apprecie tout particulièrement que sa réalisation ne gache rien, bien au contraire. Les évènements du film sont traités avec pudeur. Ce n'est pas un film pour juger mais pour montrer, faire comprendre. Pas de "méchants afghans" mais juste des hommes dans des situations données. Les acteurs sonnent vrais, et la musique accompagne agréablement le film. Il est interessant de voir les différents destins des personnages qui ont tous connus soit la guerre, soit l'émigration. Ayant apprecié "à l'ombre de la haine" dont le thème n'était pas forcément facile à traiter, je ne suis pas surpris que Marc Forster ait réussit aussi ce film.
Une belle histoire, de belles images avec les cerfs-volants virevoltant dans les airs, et enfin les troubles de l'Afghanistan en arrière-plan, bref un succès assuré. Pourtant, le film souffre d'un passage chiant au possible en plein milieu, ce qui m'incite à ne lui mettre que trois étoiles. Par ailleurs, la musique ne m'a pas marqué.
Tiré du best-seller de Khaled Hosseini, "Les cerfs-volants de Kaboul" conte, à travers 20 ans, le destin de deux jeunes amis, l'un issu d'une haute famille, et l'autre serviteur de ce dernier, dans l'Afghanistan - chamboûlée par le passage meurtrier des talibans - . Marc Forster, autant que l'auteur du livre, nous parle d'un changement, d'une violence quotidienne qui prive tout ses habitants de la joie de vivre, et de la sérénité. De bonheurs enfantins révolus laissant place aux cartouches des balles sur le sol. De deux enfants, symbolisant le peuple entier, meurtris par la tension, les morts et la tristesse. Une sorte d'épopée à travers le temps, observant les changements radicaux d'un pays qui peine à se contrôler. L'histoire est belle, les acteurs appliqués, le scénario correct, la symbolique du cerf-volant bien utilisée, mais il manque à ce drame une vraie force. La réalisation platounette, américanisée et identique d'un bout à l'autre, sans qu'un cadrage soit plus approfondi que l'autre, sans qu'une note de musique ne soit plus dissonnante que l'autre, fige le film dans une certaine raideur. Les émotions sont souvent désincarnées, par manque de souffle et de tension, tandis que l'Afghanistan, autant que la relation entre les deux enfants, est en train de se détruire, inexorablement. Ce qui fait que l'on aimerait être ému par cette tendresse, mais rien n'a la force de nous transpercer le coeur. Ceci dit, "Les cerfs-volants de Kaboul" ne souffre pas trop du manichéisme redouté, car le problème, aussi peu entraînant soit-il dans cette mise en image, est traité finement, avec un sens moral qui n'est pas oublié. Reste que tout cela est un petit peu trop poli, comme une vitre transparente que l'on viendrait de nettoyer, laissant filtrer de maigres rayons de soleil. Mais des rayons quand même.
Les cerfs volants de Kaboul nous décrit l'Afghanistan de ces dernières décennies et les changements qui l'ont profondément transformés. A travers une histoire touchante de deux amis qui vont être séparés, le réalisateur nous offre un film plein d'humanité et d'émotions. Les acteurs, le scénario, la mise en scène sans atteindre des sommets est exempte de tous reproches. A découvrir !
Bon schéma historique pour un bon film. L'histoire, parfois un peu cruelle mais jamais racoleuse, est très crédible. Le jeu des enfants est vraiment bon, chose rare. Après en tant qu'adaptation de livre, je ne saurais en dire plus.
"Les Cerfs-volants de Kaboul" de Marc Forster. Un film révoltant. Ignoble. Une américanisation sur une autre, et sur d'autres, et encore... Un bourbier américain injustifiable que Marc Forster veut /justifier/ /imposer/ aux /spectateurs au monde... Hollywood au service d'une politique... Un film pervers. Absolument inacceptable.
A moins d’être doté d’une carapace en fer forgé, il est difficile de rester insensible à ce scénario, qui reste toutefois inférieur à la puissance des écrits de Khaled Hosseini. Réalisé par Marc Foster, «les Cerfs-Volants de Kaboul» est divisé en trois sections de valeurs inégales. La première partie est la plus prenante et la plus émouvante, le naturel ainsi que la qualité de l’interprétation du jeune acteur jouant le rôle d’Hassan en est son principal atout. Se passant exclusivement aux Etats-Unis, la seconde m’a fait l'effet d’un somnifère, avant que l’émotion et l’intensité de la troisième et dernière partie, ne réveille mon intérêt. Un bon film certes dont je recommande vivement la lecture du roman.
Très bon film qui nous plonge dans un Afghanistan inconnu, au coeur de la population. On réalise que ce pauvre pays, qui vivait heureux avant 1978, a d'abord subi l'invasion russe, puis les talibans (armés par les Américains, ne l'oublions pas), contraignant à l'exil une partie de la population. L'histoire est émouvante, tout est bien charpenté. Sans doute quelques "à-peu-près", mais indiscutablement à voir.
La qualité du travail de reconstitution de la ville de Kaboul et du désert afghan qui a été faite en Chine permet à Marc Forster de s’offrir une réalisation pleine d’exotisme et de sobriété, à partir de l’adaptation d’un best-seller sans nul doute très émouvant. Cependant la façon très académique avec laquelle cette histoire est portée à l’écran et son traitement des rapports de force entre musulmans modérés, talibans et forces communistes laisse apparaitre un manichéisme flagrant, symptomatique du regard que peuvent avoir les américains de la situation géopolitique en Afghanistan. Evidemment l’histoire d’amitié brisée entre les deux jeunes personnages est touchante, tout comme les scènes de cerfs-volants sont magnifiquement bien filmées, mais la lenteur de la narration et ce point de vue simpliste sur le drame social que peuvent vivre les personnages font perdre beaucoup de sa force évocatrice à ce drame humain dont la trame du retour aux sources d’un homme exilé est somme toute assez classique.
Le film évoque une belle amitié dans un pays aujourd'hui complètement dévasté. On constate que l'Afghanistan a été un beau pays, plus vert qu'aujourd'hui, avec une belle culture plus marquée, comme celle des cerf-volant. Le destin du héros et de ses proches ainsi que celui de son pays est émouvant. En effet l'évolution politique que subira le pays avec l'invasion russe puis l'arrivée des Talibans est à la fois terrifiante et bien exposé. Une belle histoire autour d'un pays beaucoup médiatisé dont on découvre de nouvelles facettes, bonnes ou mauvaises.
Superbe film, des dialogues et le scénario sont incroyables. Magnifique histoire souvent beaucoup d'émotion mais aussi de la dignité. Des paysages beaux et détruits. Une réalisation en finesse de Marc Forster, vraiment à voir pour comprendre ce qu'il se passe dans ce pays et pour cette communauté.