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Cineseba
43 abonnés
623 critiques
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5,0
Publiée le 24 février 2021
Le film "Les cerfs volants de Kaboul" relate l'amitié de deux enfants, un jeune garçon Amir issu d'une famille riche et un petit domestique fidèle, Hassan qui sont passionnés par les cerfs volants... Le jeune garçon Amir devenu adulte sera rongé par les sentiments de culpabilité et de lâcheté car il avait réussi à chasser la famille domestique dans le but de protéger son ami Hassan... Et les guerres ravagent en Afghanistan pendant 20 ans : de l'invasion soviétique au pouvoir des talibans... Amir de retour en Afghanistan, découvre des horreurs des guerres et des surprises.. Il essaiera de sauver l'enfant de Hassan des griffes des talibans ...Les personnages sont attachants, les acteurs excellents! Emouvant, touchant! Les scènes de Kaboul sous les cerfs volants sont splendides...La scène où Amir découvre qu'Hassan a appris à lire et à ecrire, m'a beaucoup ému! Extraordinaire! Les thèmes de l'amitié, de la culpabilité, du pardon sont traités de façon tres subtile dans le film! Des coups de coeurs! A voir !
Malgré quelques incohérences du scénario, j'ai été absorbé par l'histoire de ces cerfs volants que dirigent les enfants de Kaboul, le temps d'une compétition dans la ville entière. Le point de vue de Marc Forster est une porte d'entrée de la guerre en Afghanistan. De l'intérieur, l'amitié brisée, la famille démembrée nous font saisir le drame de cette population fragmentée par des castes et poursuivie dans son histoire par des guerres incessantes avec l'armée russe d'abord, puis par les Talibans. Un point de vue certainement "américanisé" et édulcoré pour être plus démonstratif, mais qui n'en n'est pas moins efficace.
Adaptation sans doute moins forte que le livre pouvait l'être. Il en ressort tout de même de véritables moments d'émotions. Trop riche de par son sujet et le traitement que le réalisateur en fait...on perd un tout petit peu d'émotions et de réflexions par des ellipses un peu trop vite "emballées". Reste un joli film sur le devoir de mémoire et le pardon.
Un film choisissant pour personnages principaux deux cerfs-volants, avec accessoirement des gosses accrochés au bout, il n'y avait que Marc Foster pour faire ça... Logique, après qu'il ait osé réaliser un Peter Pan sans Peter Pan, un espèce de Donnie Darko sous barbituriques, une comédie spoiler: drôle avec Will Ferrell, et même un James Bond sans Pierce Brosnan, qu'elle audace ce Marc Foster !
Enfin ! Voilà un film de Marc Forster qui m'a plu. Certes on ne peut pas crier au chef d'oeuvre mais on peut l'appeler un très bon film. Car pour une fois, ce qui manquait à tous ces précédents films est là : l'émotion. Il faut dire qu'avec une histoire et un sujet de ce genre il est difficile de ne pas faire naître cette émotion. Le récit est vraiment déchirant. N'ayant pas lu le livre il semblerait que l'adaptation soit assez fidèle. Le scénario est assez solide, il n'évite pas les longueurs surtout au début et quelques invraisemblances ça et là. L'histoire semble assez cousue de fil blanc et le dénouement arrive tel qu'on l'attendait, presque trop facilement. Mais il arrive à nous intéresser à la destinée des ces enfants puis de cet homme dans un Afghanistan dont on voit bien le basculement dans les ténèbres. L'Histoire en toile de fond de l'histoire. Pas toujours efficace mais bien négocié ici. La mise en scène de Forster est assez sobre, en tout cas elle n'en fait pas trop et laisse le libre champ à l'histoire aux personnages. Rien de renversant donc mais on assiste quand même à de belles scènes poétiques, parfois lyriques, souvent dures mais qui évitent le pathos. L'interprétation est solide, les jeunes enfants sont très biens. Tous les autres acteurs sont aussi très bons dont Khalid Abdalla (Vol 93) très convaincant. Au final un film avec quelques défauts, une réalisation honnête, une histoire poignante, une belle interprétation et techniquement réussi (très belle photo et magnifique musique de Alberto Iglesias). Pas le film de l'année mais une belle émotion.
Pour un film américain, "Les cerfs-volants de Kaboul" est une espèce d'OFNI (objet filmé non identifié). Pensez donc : la plupart du temps, les afghans s'expriment entre eux dans leur véritable langage. Encore récemment, un film comme "Le pianiste" était complètement plombé par cette idée saugrenue consistant à ce que des allemands s'expriment en anglais d'un bout à l'autre du film ! C'est donc une des qualités de ce film. Il y en a d'autres, par moment. Des moments d'émotion, distillés au fur et à mesure. Ou bien la scène de lapidation d'une femme adultère dans un stade de Kaboul. Mais il y a aussi beaucoup de scènes très hollywoodiennes, en particulier des scènes d'action, et ce genre de cinéma devient de plus en plus difficile à supporter. Au final, c'est un film très inégal, dont le sujet pouvait laisser espérer beaucoup mieux.
Les cerfs-volants de Kaboul raconte l’histoire d’un afghan vivant en Californie qui rentre dans son pays d’origine pour racheter une faute commise dans son enfance. Dans sa première partie, le film relate l’amitié détruite entre Amir, l'enfant pachtoun, fils d'un riche commerçant et Hassan, le Hazara, fils de leur serviteur et en parallèle à ce récit sur la perte et la rédemption, le film retrace une partie de l'histoire de l'Afghanistan moderne. On peut regretter que le film ne rend pas assez bien compte du cheminement psychologique du personnage qui a commis la faute comme on ne devine pas forcément les vrais raison qui l’ont poussé a fait preuve de lâcheté puis à aggraver la situation par rapport à son ami, en quoi l’histoire est parfois confuse même si elle montre les circonstances. Ensuite dans la deuxième partie où Amir est devenu un homme en proie à la culpabilité qui revient sur ses pas, l’histoire à mon goût devient un peu trop romancé pour être crédible même si le film se présente comme une épopée romanesque. Néanmoins malgré les maladresses du scénario, Les cerfs-volants de Kaboul a le mérite de faire découvrir une belle reconstitution de Kaboul de la fin des années 1970 et de montrer en quoi ressemblait l’Afghanistan avant l'occupation russe et avant le régime des talibans. Le long – métrage donne aussi en peu de temps un aperçu intéressant de l'aberration et de l'hypocrisie du régime intégriste qui brutalisés Kaboul pendant sept ans.
On pourrait peut-être reprocher un certain classicisme de Marc Forster pour ce film, mais cependant il faut bien avouer qu’il sait aussi déjouer tous les pièges des conventions propres au cinéma américain. D’ailleurs, un signe qui ne trompe pas : il est difficile de résister au charme de chacun de ses personnages, tous remarquablement mis en scène et interprétés avec beaucoup de justesse. Au final, et même s’il peut s’égarer à certains moments (notamment sur la fin), ce "cerfs-volants de Kaboul" est un film fait avec le cœur et qui regorge de sincérité et de bonnes intentions. Un moment agréable qui saura en émouvoir plus d’un.
C’est un film moyen de Marc Forster. La mise en scène est irréprochable et les acteurs comme Khalid Abdalla, Homayon Ershadi ou encore Saïd Taghmaoui sont convaincants dans leurs rôles, mais je n’ai pas accroché à l’histoire et je pense que le scénario aurait mérité quelques améliorations.
C'est une belle histoire émouvante magnifiquement mise en image. La première partie du film, celle de l'enfance du personnage principal, est vraiment très réussie (bien que les scènes de cerfs-volants soient un peu longues). On ne peut hélas pas dire la même chose sur la dernière partie - le retour en Afghanistan - qui devait pourtant être la plus dense, la plus dure, et la plus prenante. Tout va trop vite, ce retour n'est que survolé et donne une impression de caricature grossière, quelques ficelles scénaristiques sont trop improbables. L'excellence était presque au rendez-vous, mais dans sa globalité nous sommes en présence d'un bon film.
Les acteurs enfants sont bien plus convaincants que les acteurs adultes. L'ensemble est mal équilibré, les rares moments de poésie coïncidant avec l'apparition des cerfs-volants. L'image, plutôt jolie, et l'intérêt indéniable de la reconstitution historique ne sauvent malheureusement pas totalement cette production trop lisse d'un 2 moyen.
Marc Forster au service d'une fresque sublime: "Les cerfs volants de Kaboul" est un film bouleversant qui vous transporte avec nostalgie dans les méandres de Kaboul. Touchant, triste. Un film à voir. Et pas pour ses acteurs (bien qu'ils soient tous bons) comme souvent, mais pour son histoire.
La mise en scène sans relief laisse passer émotion, beautés et sentiments vrais. Ce film est magnifique, envoutant ... On vibre avec les acteurs impressionnants de vérité ... et de talent. A voir ... ABSOLUMENT !