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soniadidierkmurgia
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3,0
Publiée le 11 août 2012
Un essai fantastique osé, par un metteur en scène qui signe son premier film tiré d’un de ses propres romans. La démarche est courageuse mais pas complètement convaincante malgré l’implication forte de Vincent Lindon dans ce personnage qui met un pied dans la folie pour ne plus en ressortir. Inutile de chercher une explication logique à cette descente vertigineuse tant les lectures différentes en sont possibles. Le fait que l’on ne voitpas qu’il se soit rasé la moustache précipite Vincent Lindon dans un précipice sans fond. S’apercevoir que les autres ignorent un tel changement provoque un doute sur sa propre existence . Suis-je donc à ce point transparent que mes proches ne remarquent pas une modification sensible de mon apparence. Et s’il s’agissait d’un complot ourdi par mon épouse ? Voilà les questions que se pose le sujet. Comme le dit si bien le metteur en scène: " il s’agit peut-être tout simplement de l’évolution d’un couple qui passe de l’état fusionnel à l’état de ré identification de chacun et qui doit se trouver à nouveau". Cet état de fait étant sans doute plus mal vécu par Lindon. Un film innovant qu’il faut accepter tel quel en saluant l’audace du sujet même si tout n’est pas complètement abouti au niveau du scénario. Un ovni dans le cinéma français comme le fut « Un papillon sur l’épaule » de jacques Deray en son temps.
Décalé et superbe sur tous les plan, Realisation surprenante, scénario digne de Mullohand drive (en compréhensible), et un solo d'interpretation de vincent lindon plus réaliste que jamais!
Voilà un film au thème qui me semblait prometteur pour une bonne comédie ou satire : un homme se rase la moustache mais personne ne remarque rien. Il va alors commencer à se poser un tas de questions...
Las, j'étais loin du compte, puisqu'à la place de la comédie, on a une intrigue labyrinthique à la David Lynch, où il est impossible de comprendre quoi que ce soit à l'issue du film. Chacun y va de son interprétation mais personnellement, je n'ai même pas cherché. Ça pue la prétention et le snobisme de l'Art Moderne et du coup, je zappe. Une étoile pour Lindon, toujours impeccable.
Après avoir vu ce film on est complétement déboussolé. Entre surnaturel et pétage de plomb, ce couple d'acteur transporte cette histoire partant sur un fait divers mais provoquant des conséquence complétement inattendue. Ce savoureux mélange provoque une attention rare sur ce récit.
Le dernier truc à la mode en France est de donner des sous à un écrivain pour lui permettre d'adapter son "oeuvre" en deux dimensions. Cinématographiquement, cela donne souvent de beaux navets. Là, on touche le fond, mais poliment. Le film est bien sûr ciblé sur un public bohème, peu exigeant mais prétentieux, et qui aime une esthétique froide et des histoires dans lesquelles il peut se projeter. Cinq minutes suffisent pour poser et développer un récit qui va s'étirer dans tous les sens jusqu'à épuisement. Lindon joue Lindon qui joue Lindon en crise existentielle. Esthétique pub, scénario inexistant, acteurs cabots, dialogues ridicules de prétention : vive le cinéma français !
Très bon film mais un peu court à mon goût, et surtout il faut arriver à comprendre quoi... et je n'irais pas acheter le roman pour ça :-/ Un david lynch à la française en gros lol... en gros ce que j'ai compris, c'est qu'il n'a en fait jamais eu sa moustache, mais qu'il était tellement persuadé d'en avoir une, qu'il s'est inventé une vie dans sa tête... et que la folie a carrément pris le pas sur la réalité, comme les photos à bali ou la nana imaginaire qui sort du télématon... mais alors si c'est pas ça... ben aucune idée hein lol...
Ce film à le mérite de vous faire réfléchir, et j'y vois personnellement deux explications plausibles: -La première, c'est que la vie donne à Vincent Lindon la possibilité de faire un retour en arrière, pour ne pas refaire les même erreurs, la moustache étant cette sorte de portail. Mais ce qui est extraordinaire, c'est que dans tous les films, ou livres que j'ai lu a propos du retour en arrière, c'est directement, d'un coup, alors que là on dirait que ça se fait progressivement (au début défasage au niveau de l'apparence (moustache), puis des souvenirs (photos a balli), ensuite des amis , puis du lieu et c'est là qu'on comprend véritablement qu'il a fait un bon en arrière). -La deuxième explication, moins plausible pour moi c'est que c'est un schyzophrène, et on dans la tête d'un schyzophrène, et donc pour lui tout est réel, et il est incapable de faire la différence entre le réel et l'irréel.
Quoiqu'il en soit ce film est excellent, je le conseille seulement à ceux qui sont près à se torturer l'esprit, et qui sont ouvert, pas trop terre a terre ni rationaliste.
Avec sonn histoire aussi originale que maligne, Carrère nous offre 45min de drame plus que de comédie. Son scénario, qui ressemble à une comédie, vire vite au drame d'un homme qui se sent perdu face à ses proches qui font en fait que très peu attention à lui. Le reste du film est bien confu. Mais qu'à voulu faire passer Carrère??Etrange...
Le livre et le film sont l'oeuvre d'un seul et même bonhomme qui se plaît à dire qu'il est bien incapable d'expliquer ce qu'il a voulu raconter ! Ne nous attardons pas devant cette vilaine verrue cinématographique...
Une intrigue parfaite : il se coupe la moustache mais personne ne le remarque, alors est-il fou, est-ce qu'il rêve? Le film nous tient en haleine du début à la...et bien non, il n'y a pas de fin, aucune de nos questions ne trouve de réponse, le film se termine en queue de poisson et cela gâche vraiment tout... Quel dommage!
Abissâlement nule. Intintéressant au possible. Chiantissime. Néant intellectuel absolue. Le cinéma c'est l'art de la DRAMATURGIE. et "drama" signifit "action". Il ne se passe absolument rien, et pourtant j'ai chercher pour en sortir des points positifs. Absolue perte de temps. A éviter à tout prix. Un des pires films de toute l'histoire du cinéma.
Le scénar de ce film a le gros défaut de ne pas "trancher" : s'agit-il d'un film fantastique ou d'un film "schizophrénique" ? Autrement dit: le personnage est-il fou, ou bien évolue t-il dans un monde parallèle ? La réponse ne viendra jamais et, à ce titre, les "tags" fournis par allocine expriment (ironiquement?) ce flou : flashback (76), rasoir/raser/rasage(1)... La question du genre n'est certes pas primordiale dans l'appréciation d'un film. Mais l'incertitude poussée à ce point confine à la nullité. Oser comparer cet OCNI (ou "objet cinématographique non identifié") à l'oeuvre du génial Lynch, à l'instar de certains critiques, me semble relever d'une inquiétante myopie. Chez Lynch, l'histoire est certes incompréhensible, mais le propos et le projet sont, eux, assez clairs : porter à l'écran les distorsions de la réalité propres à un esprit schizophrène, en jouant sur toutes sortes d'incohérences. Ici, on passe son temps à se demander où va le scénario. La réponse est simple : nulle part - ce qu'illustre bien la dernière demi-heure, particulièrement ennuyante, et qui s'apparente à du "remplissage". Il n'y a pas la moindre once d'explication et, à vrai dire, passée la première heure, le spectateur n'en attend plus : la seule chose qu'il guête, c'est le mot "FIN" et le générique, pour pouvoir enfin s'extirper de cette histoire sans queue ni tête. Un film inutile donc, une perte de temps, dont le meilleur élément reste encore le synopsis. S'il fallait tout de même classer ce film, une seule catégorie s'imposerait : "mauvais".