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Un visiteur
1,0
Publiée le 29 septembre 2006
Ce film au sujet inninterressant est un mélange d'incompréenssion (le coup de la moustache rasé) et de surprise surprenante(péjoratif) (le coup de emmanuel béart qui réapparait en Chine subitement). Le réalisateur à voulé faire un film d'intellectuel avec un moralité et tout le tintouin mais sans succès. Le film aurait pu avoir un sens si il avait été de Science-Fiction au lieu de Comédie Dramatique.
Rendez-moi mes sous ! C'est vrai, au début, on se dit, ouah il va se passer un truc bien fort pour qu'on comprenne tout ça, et puis plus ça avance, plus on se dit qu'il va falloir que ce soit très fort. Le coup de "ce n'était qu'un rêve", que je craignais au début (un peu facile, et puis on s'en fout), et ben à la fin j'aurais acheté. Mais non, même pas ! Ca part n'importe où, et puis voilà, t'es trop con pour comprendre, et pourquoi comprendre, cartésien limité que tu es ! Moi des scénarios comme ça je t'en ponds 10 par jour. Et en plus les intellos parisiens me prendront pour un génie. Un metteur en scène est intéressé ?
Film de l'année a n'en pas douté Vincent Lindon est magique. C'est la plus grande composition qui m'a été permis de voir. Il mérite l'oscar c'est le meilleur film depuis taxi driver d'ailleurs on ressent l'influence de Scorcese. Je me suis rasé la moustache des que je suis sorti de la salle
Une spectatrice m'a demandé à la fin du film ce qu'il fallait en comprendre. Un peu désarçonné, j'ai répondu que chaque spectateur avait la liberté de comprendre ce qu'il voulait. "Vous avez aimé ?" a-t-elle ajouté. "Oui", mais ma réponse semble l'avoir perturbée... Ce film n'est de toute évidence pas fait pour ceux qui aiment uniquement les intrigues cartésiennes et linéaires, il faut se laisser aller au jeu des possibles. Avec "la moustache", on glisse très vite dans un no man's land psychique par des petits riens du quotidien. On peut y lire perversions et manipulations ou au contraire le fantasme de découvrir ce qu'il se passe "si"... Avec quelques "si", le monde bascule. Cette mécanique est d'autant mieux réussie que le réalisateur empêche le spectateur de se positionner clairement face au personnage principal incarné par Vincent Lindon.
Un film pas rasoir. Le premier opus d'Emmanuel Carrière est parfaitement intriguant et le reste jusqu'au bout (ce qui risque de désappointer bon nombre de spectateurs). Le cinéaste-écrivain se refuse à donner la moindre explication de ce qui se passe à l'écran, même si la solution de la plongée dans la schizophrénie reste la plus plausible. Prenant le parti audacieux de ne nous donner qu'un seul point de vue (celui du personnage de Lindon), le cinéaste nous plonge dans le même état de confusion que son personnage principal. L'ensemble devient passionnant car de nombreuses questions sur l'identité et l'altérité se posent à nous. Est-ce que le moi intérieur correspond vraiment au moi qui est perçu par les autres ? Est-ce que la perception que j'ai de la réalité correspond vraiment avec la réalité du monde perçu par les autres ? Et si mon apparence extérieure n'était qu'une façade (un sur-moi freudien) à présenter aux autres afin de dissimuler mes véritables désirs intérieurs (le ça de Sigmund). Le cinéaste nous confronte à toutes ces questions à l'aide d'un dispositif formel très élaboré basé sur la perception sensorielle et notamment sur le son utilisé ici de façon magistrale. Le tout est baigné dans une atmosphère mystérieuse, renforcée par la magnifique musique de Philip Glass (tirée d'oeuvres anciennes). Une note spéciale pour les acteurs tous impeccables, avec une mention particulière pour Vincent Lindon (acteur que j'ai toujours trouvé très moyen) qui nous fait partager le trouble de son personnage avec beaucoup de sensibilité. Au total, voici une première oeuvre inégale, mais qui est une magnifique promesse pour l'avenir du cinéaste.
Cest un film déroutant que celui-là. A mi-chemin entre le conte de la vie ordinaire et le conte fantastique. Une plongée en eaux troubles, celle de Marc, qui nous agresse lâme. Sur un détail des plus futiles, la moustache disparue que personne ne remarque, sa vie bascule. Et nous suivons sa laborieuse remise en question sur lamour, la vie, lui-même. A lui de trouver ses réponses, à nous de limiter. Loin dêtre fastidieux ou pesant, ce film décèle un sublime talent. Talent dun cinéaste écrivain, Emmanuel Carrère, qui distille avec justesse les images aussi bien que les mots, au point de nous émouvoir dune manière abrupte et non consensuelle. Talent dun acteur, Vincent Lindon, qui pourtant prometteur sest cantonné ces dernières années à des compositions qui frisaient le stéréotype. Tous les deux portent ce film profond et original. A ce niveau là de cinéma, on frise le chef duvre, et lon sétonne peu que ce film fût lun des évènements du Festival de Cannes. Aussi énigmatique que pouvait paraître son titre, ce film obsédant nous laisse un souvenir abscons et opaque. Abscons comme la vie parfois, opaque comme un fleuve un soir sans lune. Une réussite.
Sommes-nous dans un monde fantasque ? Avons-nous perdu toute notion cohérante d'un quotidien morose ? J'ai encore en tête ce scénario qui, avouons-le, est un peu tiré par les cheveux. Néanmoins, je ressors ravie de la salle où bien des gens ont sans doute un peu somnolés. Il est vrai que la partie à Hong-Kong fut un peu lassante, ce va-et-vient perpétuelle de Marc entre deux eaux, mais le brillant jeu de Lindon se révèle très efficace. Les prises de scènes et les plans sont d'une pureté incroyable. Ce film illumine le talent de son réalisateur et lui promet un avenir palmitant.
Un homme rase sa moustache, décision apparemment futile qui le fera sombrer dans la folie sous les yeux d'un entourage au comportement tout autant protecteur que complice de sa déchéance. A la fois caractériel pour ce qui peut nous sembler n'être qu'un détail de l'apparence, mais incapable de prouver sa bonne foi alors qu'il a tous les éléments possibles en main, rien ne semble pouvoir le sauver au fur et à mesure que son existence même semble remise en cause. Un bien original thriller à la française sur les rapports humains et la phobie de la perte d'identité, mais dont la chute loin d'être prémachée laissera bon nombre de spectateurs perplexes.
A noter l'apparition malheureusement trop furtive de la superbe Hélène Devynck, présentatrice de LCI, que l'on espère revoir plus souvent.
Bon thème pour ce film, doté d'une excellente interprétation.Malheureusement, trés mal ficelé, l'aboutissement de ce dernier se révèle être décevant. L'auteur a voulu créér une sorte d'univers, son univers, et être ainsi original (un peu à la "David Lynch"): bien essayé mais c'est loupé !
Ennuyeux, inintéressant et sans queue ni tête. C'est la première fois que je prend la peine d'écrire une critique tellement ce film m'a énervé. Enervé, oui c'est le mot. On nous prend vraiment pour des débiles tout au long (très long) de ce film. Nous étions trois et nous sommes tous sortis en ayant l'impression de s'être faits avoir. De l'argent jeté par les fenêtre, c'est tout ce que je retire de cette mauvaise experience.
Voilà un film qui me laisse perplexe : en sortant de la salle je me suis dit le rôle va comme un gant à Vincent Lindon, Emmanulle Devos joue juste, l'histoire est originale et bien ficelée... et puis je me suis demandé pourquoi j'ai l'impression de ne pas avoir aimé ce film ?
Tout simplement parce que ce film nous mets mal à l'aise, dans le sens, où pendant tout le film on se dit mais qu'est-ce que je ferais à sa place ? Et puis parce qu'il nous laisse réfléchir longtemps : après la séance je l'ai vu il y a 3 semaines et je n'ai pas encore trouvé toutes les réponses !!
Ca te ferait quoi si je me coupais la moustache ? Pas meme un scenario pour un film d' une heure et demie. Le film creuse une idée (trop) originale et repose principalement sur la troublante prestation d'un lindon étonnant. On peut regretter parfois la longueur de certaines scenes rasoirs...
Pour faire court, autant j'ai adoré vincent lindon dans ce role, autant j'ai du louper une partie du film. Y'aurait il quelqu'un qui a été beaucoup plus concentré que moi sur le film et qui pourrait m'expliquer? J'ai été perdu à partir du moment ou il part pour Hong Kong. J'attends de vos nouvelles, en vous remerciant.
Invraisemblable : oui, bien sûr, et c'est le but. Cet homme qui n'arrive pas à rappeler à son entourage que, la veille encore, il portait une moustache, dispose de tout pour le prouver mais ne le fait pas. Donc, c'est pas vraisemblable. Mais pourquoi ne le prouve-t-il pas comme vous et moi l'aurions fait ? Parce que si le cinéma ne parlait que de vous et de moi, ça n'aurait aucun intérêt. En revanche (puisque, paraît-il, on n'a plus le droit d'écrire "par contre"), en sortant de ce film, on est pas mal déboussolé, parce qu'on ne sait plus trop bien ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas. Celui ou celle qui ne s'est jamais interrogé sur la réalité des choses qui l'entourent risque de passer à côté du film. Les autres n'en sortiront pas indemnes.