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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 septembre 2006
voilà un film qu'on n'aime pas immédiatement, simplement on se rend compte qu'au fur et à mesure des heures suivant la séance, il vous poursuit. Folie ? Manipulation ? Chaque spectateur est amené à se forger sa propre interprétation et c'est sans doute là la force du film. Lindon est tout simplement prodigieux, ce qu'il a à faire passer est purement intérieur et il y parvient avec sobriété. Je regretterai seulement qu'on décroche un peu après le départ à hong-kong, toute la partie à paris est fascinante.
oui ce film est bizarre, étrange, déconcertant, mais bon sang on le sait avant d'aller voir un film, de quoi ça parle, le genre du film. Le ciné c'est pas que de la distraction pure alors à tous les gens déconcertés et qui balancent sur le film je dirais ceci: y'a assez de merdes à l'affiche pour que vous y alliez.
Ce film semble se dessiner autour du syndrome de la moustache où aussitôt qu'on la coupe, personne ne le remarque et pire, ils jurent tous qu'il n'a jamais eu de moustache. Mais progressivement on se rend compte que la femme de Marc ne se souvient plus d'autres choses bien plus importantes. On pense alors qu'elle est malade. Puis le film se renverse, on pense alors que Marc est fou, entrant avec lui dans une paranoïa inquiétante avant de voir un nouveau renversement. Dans ce tête à tête où les dialogues difficiles d'un couple laissent souvent la place au silence, on ne sait pas trop sur quel pied danser, attendant enfin que la musique s'arrête pour comprendre le film sans pour autant être satisfait au final. Le réalisateur nous laisse donc nous faire notre propre idée sur cet homme en plein doute qui a peur d'être seul et peur qu'on ne fasse plus attention à lui. La dernière demie heure trop lente et décevante ne m'a pas satisfait dans ce film qui pourtant était intéressant. J'ai donc un avis en demie teinte pour ce film qui mérite d'être vu ne serait-ce que pour se faire sa propre idée sur la question.
A n'en pas douter et à voir les réactions atones du public en fin de projection, cette moustache-là ne va pas faire long feu au box-office. Car enfin c'est assez pénible de suivre les pérégrinations obsessionnelles d'un cinéaste dont le seul but est de livrer en kit un objet visuel sans un poil de travers. Le sujet en lui-même était passionnant et ce glissement dans la folie ordinaire à partir d'un détail identitaire aurait dû passionner son auditoire. Au lieu de cela un galimatias barbant, pas de chute, alors qu'on l'attend au bout de 5 mn de projection, et que c'est du reste la seule raison qu'on se trouve ensuite pour être rester. Des pistes scénaristiques inexplorées (mais j'ai lu que E. Carrère voulait impérativement que le film fasse 90mn TTC. Du reste c'est raté il n'en fait que 86) et le jeu soporifique de Vincent Lindon finissent de nous achever. Bref...
L'atmopsphère de La Moustache pesante, angoissante et la très grande interprétation des acteurs permettent de maintenir le spectateur désireux d'en savoir toujours un peu plus et l'on ose espérer une fin grandiose. Mais, le film souffre quand même de trop de longueurs (l'escapade à Hong Kong) et la fin ne permet pas de nous convaicre de l'importance de la signification de la souffrance psychologique du personnage. Oui, cet homme ne se sent pas assez regardé, aimé par ceux qui l'entourent. Il parvient à douter de sa propre existence symbolisée par cette moustache qu'il croit avoir rasé. Très bonne idée (je n'avais pas lu le roman) mais pas génialement traitée car il semble que le réalisateur veut délibérément perdre le spectateur dans les méandres de la pensée alors que cette complexité de scénario n'apporte rien au film.
La grande question (j'ai compris ou pas !), je me la suis posé 10 minutes et puis après, je m'en suis fichu complètement tellement le film est inintéressant (au fait, il a des preuves irréfutables qu'il n'est pas fou : photos, carte d'identité, etc)... Donc, c'est long et lourd (notamment la partie à Hong kong), il n'y a pas de scénario (je veux parler d'un vrai scénar, pas de ce salmigondi), et je coince avec Emmanuelle Devos (pas de jeu, et puis sa tête de niaise, je supporte pas !). Au bout du compte, il reste Vincent Lindon (excellent acteur à mon goût), dont on peut admirer la plastique, puisque qu'on le voit nu plusieurs fois dans le film (enfin de dos quand même ! ;). C'est maigre comme argument pour aller le voir...
Il va falloir que je lise le livre histoire dy comprendre quelque chose. Il y a beaucoup de films dont le charme réside dans le mystère et la folie. Ici on reste sur sa faim, totalement insatisfait avec en prime limpression davoir été floué. Lemming en devient lumineux, c'est dire. Linterprétation est honnête mais il y a la musique de Philippe Glass, et quelle musique !
Emmanuelle Devos est définitivement l'une des meilleures actrices française du moment, et Vincent Lindon est exceptionnel dans ce film où le spectateur est manipulé du début à la fin. Une histoire folle qui débute par un truc tout con... un homme qui se rase la moustache...Un excellent film perturbant et perturbé comme je les aime...
Non, vraiment, ce n'est pas aujourd'hui que je vais me réconcilier avec le cinéma français "classique". C'est ennuyeux à mourir et incompréhensibe. Ceux qui soutiennent le contraire sont soit dotés d'un cerveau qui ne pense pas comme tous les autres, soit des menteurs.
Rendez-moi mes sous ! C'est vrai, au début, on se dit, ouah il va se passer un truc bien fort pour qu'on comprenne tout ça, et puis plus ça avance, plus on se dit qu'il va falloir que ce soit très fort. Le coup de "ce n'était qu'un rêve", que je craignais au début (un peu facile, et puis on s'en fout), et ben à la fin j'aurais acheté. Mais non, même pas ! Ca part n'importe où, et puis voilà, t'es trop con pour comprendre, et pourquoi comprendre, cartésien limité que tu es ! Moi des scénarios comme ça je t'en ponds 10 par jour. Et en plus les intellos parisiens me prendront pour un génie. Un metteur en scène est intéressé ?
j'ai trouvé ce film totalement dépourvu d'interet. je suis pourtant une critique facile mais la j'ai rarement été autant decue j'ai failli partir tellement c'était ennuyant surtout a partir de hong kong. le film debutait plutot bien, suggerait des choses interessantes, on attend des reponses et plus le temps passe et moins c'est clair et au final aucune explication ... ce film ne vaut vraiment pas la peine d'en debourser 9 euros ni meme de le voir en dvd
Film de l'année a n'en pas douté Vincent Lindon est magique. C'est la plus grande composition qui m'a été permis de voir. Il mérite l'oscar c'est le meilleur film depuis taxi driver d'ailleurs on ressent l'influence de Scorcese. Je me suis rasé la moustache des que je suis sorti de la salle
Une spectatrice m'a demandé à la fin du film ce qu'il fallait en comprendre. Un peu désarçonné, j'ai répondu que chaque spectateur avait la liberté de comprendre ce qu'il voulait. "Vous avez aimé ?" a-t-elle ajouté. "Oui", mais ma réponse semble l'avoir perturbée... Ce film n'est de toute évidence pas fait pour ceux qui aiment uniquement les intrigues cartésiennes et linéaires, il faut se laisser aller au jeu des possibles. Avec "la moustache", on glisse très vite dans un no man's land psychique par des petits riens du quotidien. On peut y lire perversions et manipulations ou au contraire le fantasme de découvrir ce qu'il se passe "si"... Avec quelques "si", le monde bascule. Cette mécanique est d'autant mieux réussie que le réalisateur empêche le spectateur de se positionner clairement face au personnage principal incarné par Vincent Lindon.
Je pense que beaucoup de spectateur commence à se poser la question: "Pourquoi un tel ecart entre presse et opinion publique?". Eh bien je cite l'express "Mis à part un voyage japonais beaucoup trop long" qui met trois etoile. Je precise que le voyage est a Hong-Kong. De plus pour les critiques tres negative la redaction demande confirmation donc... Bon il n'y a pas de fantastique dans le film c' juste un film incoherent comme le personnage principal. C'est juste une histoire de fou..
Moins sombre que le roman éponyme d'Emmanuel Carrère (le final heurtera moins les sensibilités), publié en 1986, on s'attache aux errances d'un être perdu en lui-même. Fidèle adaptation néanmoins, et interprétation sans faille, comme d'habitude d'Emmanuelle Devos, de Mathieu Amalric et de Vincent Lindon. Cinéma ambitieux, âpre, mais nécessaire.