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gnurff
25 abonnés
283 critiques
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5,0
Publiée le 4 août 2007
Très bon film ! U7n film français digne de Lynch c'est agréable à voir ! S'il est moins difficile de deviner pas mal de chose que les films du maître de l'absurde, il en demeure très bon .... Dès le départ du film on est plongé dans une ambiance suspence thriller qui nous tiens en haleine jusqu'à la dernière seconde !
Sans oublier une très bonne OST, et surtout bien placée dans les scènes !
Vicent Lindon y joue parfaitement son rôle, arriverais presque à me faire croire que celà lui est déjà arriver dans sa vie !
Si le sujet départ m'attirer bien j'en suis sortis surpris et ravis !
Ce film m'avait accroché de part son intrigue de départ: un type se rase la moustache mais personne ne s'en rend compte. Pourquoi pas? Cependant avant d'insérer le film dans le lecteur je me demande: comment un film peut tenir 1h 30 avec ça? La réponse est simple: le film NE TIENT PAS! Je me suis ennuyé ferme pendant tout le film! L'histoire n'a absolument aucun sens! Aucune cohérence! Encore un film d'intellectuels à deux euros à la "de battre mon coeur s'est arrêté!" Je le déconseille vivement!
Attention, ce film est fortement déconseillé à toutes personnes dépressives et même.. les autres sous peine de le devenir !! Suicide collectif assuré à la sortie de la séance voire même après les 10 premières minutes. C'est nul, je sais le mot est faible mais j'en perds mes mots d'incompréhension de ces éloges de la part de la presse..
Certaines critiques feraient mieux de se recycler urgemment au lieu de nous infliger leurs inepties ! Comment peut on avoir la décence de parler de "chef d'uvre" en référence à un tel navet... Nous étions 3... toutes les 3 littéralement mortes d'ennui... Malgré des débuts "prometteurs"... ce film est affligeant de nullité et d'insipidité. Vincent Lindon aurait "quand même" pu épargner cela à ses "groupies". Vide... ... vide... ... désespérément vide... -ZERO pointé-
Un sujet de départ intéressant qui aurait pu donner un bon thriller psychologique finalement on se retrouve face à un film ennuyeux, sans envergure comme les français savent en faire. Aucun rythme, ça part dans tous les sens, beaucoup d'incompréhensions. Vincent Lindon est pourtant impeccable, le problème c'est tous les autres autour surtout Emmanuelle Devos qui n'est mais alors pas du tout convaincante, elle n'exprime rien. Un film raté, dommage!!
C'est un film étrange voire fantastique dont le pitch pourrait être celui d'un épisode de "La 4ème dimension". Le scénario joue tout du long de situations ambiguës qui font douter de l'honnêteté et alternativement de la santé mentale des protagonistes, jusqu'à une fin hongkongaise un peu longue où on ne sait pas trop où on veut nous conduire... et une fois que le générique arrive on n'en saura pas plus. On s'inscrit clairement dans des distorsions de la réalité lynchiennes mais sans le génie et la puissance, toutefois ces manques sont bien compensés par d'excellentes prestations d'Emmanuelle Devos et Vincent Lindon.
Le film commence avec la moustache d'un homme coupée, et des poils rapidement emportés par l'eau d'un évier. Hélas, un peu plus lentement, certes, mais tout aussi assurément, c'est tout notre engouement pour le film qui est lui aussi emporté peu à peu et complètement coupé. En effet, un homme, plongé en plein délire, s'évade vers Hong Kong, laissant derrière lui son entourage, leurs incompréhensions... mais aussi les spectateurs. Ce délire skyzophrénique nous invite finalement à participer à un jeu de cache-cache fatiguant et ennuyant dans lequel on rechercherait la vérité. Mais, très vite, stop...on n'a plus envie de jouer. L'idée est finalement trop facile : prendre le spectateur, le plonger dans le doute en le balançant du côté d'un personnage, puis des autres...et recommencer. Ce jeu aurait pu être intéressant mais hélas, certaines scènes sont très longues et très vite, on est plus lassés qu'intrigués par le doute. Et si on rasait La Moustache de notre mémoire ?
Un navet monumental. J'ai rien compris et semble-t-il cela est normal, d'ailleurs il parait que c'est pour cela que le film est bon. David Lynch fait des emules et les producteurs sont toujours aussi rapides quand il s'agit de balancer de l'argent dans un film sans intérêt avec un scenario qui n'a ni queue ni tête. Par contre quand il faut produire un film engagé ou un documentaire il n'y a plus personne. Le début est drôle et tout tient la route, un des deux personnages est fou. Mais très vite, cela dérive vers le grand n'importe quoi, on voit bien que le réalisateur ne sait plus où aller puisque la fin n'est qu'une interminable succession de longueurs sans intérêt. Sans oublier un final grandiose, comme la moustache personne ne l'a remarqué. Film à éviter, si certains se tapent des délires avec l'argent des autres, ne gaspiller pas le votre. Seul Vincent Lindon, remarquable, n'est pas là par hasard.
Un sujet déroutant (un homme décide de se raser la moustache et personne ne le remarque) qui m’avait plutôt refroidi à l’époque de sa sortie en salles et qui, quelques années plus tard, à titiller ma curiosité. Au final, difficile de parler de réussite pour ce film quand on n’est pas forcément friand du cinéma d’auteur à la française. Car pratiquement tous les codes inhérents au cinéma si cher aux Cahier du cinéma et autres Télérama sont réunis ici, de la mise en scène contemplative au rythme épouvantablement lent (avec ses longues scènes silencieuses) en passant par des dialogues très ordinaires pour soi-disant faciliter l’identification du spectateur et des effets de style gratuits et inefficaces (les plans nocturnes sur la Seine, l’utilisation de la redondante musique…). A tel point que le réalisateur Emmanuel Carrière (également auteur du livre dont le film est tiré) devrait trouver sa place aux côtés des André Téchiné, Nicole Garcia et autres Anne Fontaine, autres metteurs en scène encensés malgré des films pas forcément ratés mais souvent chiants. Pourtant, "La Moustache" commence plutôt bien avec, outre son intriguant sujet, une interprétation sans fausse note avec un Vincent Lindon parfait en homme sombrant peu à peu dans la paranoïa, Emmanuelle Devos qui n’a jamais été aussi désirable, un Matthieu Amalric amusant et le trop rare Hippolyte Girardot. On se prend à s’intéresser à ce scénario dont on se demande bien où il va nous emmener. Marc est-il fou ? Ou bien est-ce sa femme Agnès ? S’agit-il d’une mauvaise blague ? D’un complot fomenté par ses proches ? Malheureusement, le film tourne rapidement en rond pour finir par ennuyer sérieusement à mi-bobine. Et ce n’est pas la fuite du héros à Hong-Kong suivi d’une quinzaine de minutes sans dialogues qui vient arranger l’affaire. Heureusement que le final est parvenu à légèrement raviver mon intérêt. "La moustache" n’est donc pas nécessairement un mauvais film mais a confirmé que je ne suis définitivement pas client de ce genre de cinéma austère et lancinant.
Ce film souffre du syndrome du film fait alors qu'on a une idée de pitch intéressante, mais juste une idée. Or ce film avec cette idée ne parvient jamais à aller au delà. On tombe juste dans un délire, joué par un super Lindon heureusement, mais bon on reste à quais, jamais le film ne propose d'idées. C'est scandaleux de faire un film juste avec cette idée de moustache, un cours métrage aurait suffis, mai bon après les 10 premières minutes du film où le spectateur est surpris, il faut avouer que l'attrait du film se dissipe. Pourtant j'adore les films étrange de se calibre, le pitch m'a fait fait penser au "Horla" de Maupassant. Mais bon rien n'est mis en oeuvre pour densifier le propos, et aucun éléments permettent de résoudre le conflit interne du personnage principal, plus qu'une déception, une insulte au cinéma.
Abissâlement nule. Intintéressant au possible. Chiantissime. Néant intellectuel absolue. Le cinéma c'est l'art de la DRAMATURGIE. et "drama" signifit "action". Il ne se passe absolument rien, et pourtant j'ai chercher pour en sortir des points positifs. Absolue perte de temps. A éviter à tout prix. Un des pires films de toute l'histoire du cinéma.
C’est une réalisation d'Emmanuel Carrère qui adapte sur grand écran son propre roman. Pour le scénario, il s’est attaché les services de Jérôme Beaujour (Deux jours à tuer). La Moustache a été présenté en 2005 au Festival de Cannes, dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs.
Vincent Lindon est un acteur exceptionnel, cela ne fait aucun doute. En revanche par moments, le choix de ses rôles peut poser question. Cela va être le cas avec La Moustache sorti il y a plus d'une vingtaine d'années. Le scénario paraît tellement tiré par les cheveux que cela attire. Un homme se coupe la moustache mais personne de son entourage ne se rend compte. On a même du mal à croire qu'avec cette simple phrase, on va tenir tout un film.
On pose le doigt sur la grosse problématique de ce drame. Le contenu n'est clairement pas suffisant. Le scénario est beaucoup trop simple. C'est la première partie qui arrive à intriguer. On est surpris par se dérouler. En revanche, une fois l'effet de surprise passée, c'est plat. Ce sont toujours les mêmes conversations qui se répètent et c'est ennuyant. La seconde partie va tenter de prendre les choses en main. À partir de ce moment-là, La Moustache ne va pas être agréable à regarder. On essaie de comprendre ce qui lui passe par la tête, mais ce n'est pas évident.
Le concept est trop abstrait pour que le spectateur accroche. Durant tout le film, on se dit qu’en montrant une photo de lui avec la moustache, tout serait réglé. Ça en devient tellement épuisant sur la fin. On peut interpréter ce message de plusieurs manières différentes. On décryptera une volonté de montrer que personne ne fait attention à Marc. Nous sommes seuls quoi qu'il arrive. En revanche, quand des éléments de la réalité vont être modifiés, cela devient beaucoup plus gênant. On peut penser donc que la moustache est un délire qui part trop loin.
Heureusement que Vincent Lindon interprète très bien son personnage. Il sauve La Moustache de la nullité. Emmanuelle Devos, à ses côtés, est tout aussi géniale dans son interprétation. On a même droit à Mathieu Amalric en rôle secondaire.
Ce film, réalisé par Emmanuel Carrère et sorti en 2005, n'est honnêtement pas terrible. J'en suis d'ailleurs assez déçu car le livre m'avait bien plu et c'est assez rassurant de savoir que l'adaptation cinématographique est écrite et réalisée par l'auteur du roman, on ne peut donc apriori pas être déçu ! Eh bien malheureusement si ! C'est l'histoire d'un homme qui, un jour, se rase la moustache, ce que personne ne remarque. Il commence alors petit à petit à sombrer dans la paranoïa. Le sujet est donc très intéressant mais surtout très perturbant. Le livre est d'ailleurs très bien fait et on ne s'ennuie absolument pas. Le film aurait donc du être dans la même veine mais on se rend finalement compte que c'est un sujet très littéraire qui n'est finalement pas vraiment transposable au cinéma. En effet, avec le roman, on peut se permettre d'avoir les pensées et ressentis des personnages, ce qui n'est pas le cas au cinéma, mis à part y intégrer une voix off, ce qui aurait été je pense assez lourd. Mais comme le livre possède beaucoup de passages de ce genre, le film ne peut pas en profiter et il paraît alors bien long, notamment toute la séquence dans laquelle Marc est sur le ferry qui devient complètement inutile et ridicule si on ne connait pas le contexte, très bien annoncé et expliqué dans le roman. En dehors de cela, le film est très fidèle au livre, mis à part la fin qui propose quelque chose de complètement différent mais qui peut également être intéressant. L'ambiance est également bien travaillée, on plonge avec le personnage principal dans un univers sombre et étrange, presque comme si nous entrions dans une réalité parallèle, ce qui est un peu déroutant. Mais malheureusement, le rythme est assez lent et l'histoire ne nous donne pas assez d'éléments intéressant pour que l'on reste captivé. Le film ne dure pourtant qu'environ une heure vingt mais cela nous paraît bien long. En ce qui concerne les acteurs, nous avons principalement Vincent Lindon et Emmanuelle Devos qui jouent plutôt bien. "La Moustache" est donc une œuvre beaucoup plus intéressante et prenante sur le papier que sur grand écran.
« La moustache » d’Emmanuel Carrère (2005) me laisse bien perplexe ! Le film démarre très fort : Marc (Vincent Lindon) se rase la moustache mais personne – ni son épouse Agnès (Emmanuel Devos), ses amis, son employeur, le cafetier du coin… - ne s’en aperçoit ce qui laisse Marc très dubitatif. Il finit alors par se poser des questions et – bien que les mots fou/folie/psychiatre… - ne soient jamais prononcés, on se demande qui des 2 du couple « va le plus mal ». Marc part alors à Hong-Kong et on commence à imaginer un télescopage spatio/temporel à la David Lynch… mais ce n’est pas encore cela même si lors de ses vacances en 2003 à Bali, Marc avait bel et bien une moustache comme l’attestent les photos souvenirs du couple vues à Paris. Trois mystères persistent pour lire ce film : le pourquoi de cette machine à laver le linge (qui lave les cerveaux ?) ; le pourquoi des nombreux aller-retours que Marc fait dans un bateau ferry (avec au passage un astucieux système pour inverser les dossiers selon le sens du parcours) et enfin le pourquoi de cette carte écrite à Hong-Kong pour Agnès mais qui ne sera jamais envoyée et flottera entre deux-eaux dans le port ? Il paraît que dans le roman homonyme du réalisateur paru en 1986, la clef est donnée dans les toutes dernières pages … mais j’avoue mal accepter que ce film ne soit en fait qu’une grande « bande-annonce » pour nous pousser à acheter le roman ! Cette moustache, symbolise-t-elle la future séparation du couple mais aucun autre élément de leur vie à Paris ne le suggère hormis l’achat par Agnès pour Marc d’une veste plutôt cocasse ? Je mets néanmoins 2 étoiles pour les principaux interprètes, pour la maîtrise filmique, la lumière et les décors… mais SVP essayez d’éclairer ma lanterne.
Le film bénéficie d'un début formidable, une véritable invitation au fantastique avec cette histoire de moustache surprenante, et déstabilisante. Puis c'est le voyage vers nul part à la vitesse de l'escargot.