Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
25 critiques presse
Brazil
par Caroline Vié
La Moustache confirme l'étendue du talent d'Emmanuel Carrère et de ses comédiens Vincent Lindon et Emmanuelle Devos. La lente descente aux enfers d'un dessinateur qui pête un cable quand personne ne remarque qu'il s'est rasé débouche sur un conte fantastique aussi fascinant que déroutant.
Ciné Live
par Sandra Benedetti
Voir la critique sur www.cinelive.fr
La critique complète est disponible sur le site Ciné Live
MCinéma.com
par Hugo de Saint Phalle
(...) Vincent Lindon et Emmanuelle Devos amènent leur charisme et leur évidente complicité, ciment indispensable pour que le spectateur accroche à l'histoire. Non seulement on suit avec délectation le héros dans son inexplicable descente aux enfers mais on entre ensuite dans la phase de digestion et de divagation. Une étape tout aussi intéressante qui nous habitera longtemps après la projection.
Elle
par Elisabeth Quin
(...) le romancier qu'est Emmanuel Carrère a un tour de main narratif assez brillant. Mais Vincent Lindon est vraiment l'atout majeur du film (...) on devine que l'homme, et plus seulement l'acteur, est à un poil de perdre la raison.
La critique complète est disponible sur le site Elle
Fluctuat.net
par Agathe Moroval
Plaisir du scénario et des acteurs irréprochables ; trouble évident de cette histoire un peu folle, qui s'achève dans le noir, comme un retour à la case départ qui n'en est pas vraiment un.
La critique complète est disponible sur le site Fluctuat.net
L'Express
par Eric Libiot
Voir la critique sur www.lexpress.fr
L'Humanité
par Dominique Widemann
Emmanuel Carrère et des acteurs au mieux de leurs nuanciers respectifs, excellent non tant à semer le trouble qu'à le conserver de bout en bout. Ils parviennent à saisir chacune des cristallisations de la trame hautement casse-pipe de la dérive psychique et de ces intermittences du coeur, dont Faulkner affirmait qu'elles étaient le seul véritable sujet pour un écrivain.
Le Monde
par Jacques Mandelbaum
La Moustache adopte en définitive le même point de vue que son personnage principal : la fuite en avant. Celle-ci survient à mi-parcours, avec le départ précipité de Marc pour Hongkong, et la soudaine bifurcation du film vers les charmes lents, répétitifs et opiacés du cinéma de Wong Kar-waï, avec claustration dans une chambre d'hôtel microcosmique et Emmanuelle Devos dans le fourreau de Maggie Cheung.
La critique complète est disponible sur le site Le Monde
Le Point
par Olivier De Bruyn
Voir la critique sur www.lepoint.fr
La critique complète est disponible sur le site Le Point
Les Inrockuptibles
par Serge Kaganski
Ce film qui pourrait n'être que théorique est puissamment incarné par Vincent Lindon, décidément génial pour jouer les hommes ahuris.
La critique complète est disponible sur le site Les Inrockuptibles
Libération
par Gérard Lefort
L'intérêt, classique mais efficace, du film, c'est que le spectateur est dans la position du détenteur de vérité, celui qui a une longueur d'avance sur l'objet du désir, analyste si on veut. (...) Nous voilà à Hongkong, symptôme de mégalopole. Marc va s'y adonner comme on se drogue, notamment lors d'un va-et-vient affolé à bord d'une navette maritime. Dans ces eaux troubles, le film donne le meilleur de lui-même.
Positif
par Catherine Axelrad
La mise en place, fondamentale dans ce genre de film, repose sur entièrement sur les solides épaules de Vincent Lindon. (...) Toujours soucieux d'efficacité, ce très bon acteur aura rarement été aussi attachant.
La critique complète est disponible sur le site Positif
Première
par Sophie Grassin
Très élégant, bizarre, le film (...) tire le meilleur parti du trouble qu'il distille. Et doit beaucoup à ses comédiens.
La critique complète est disponible sur le site Première
Score
par Pete Wakefield
Immersion assurée dans la paranoia, sans autres effets que le jeu massif de Vincent Lindon et la musique intériorisante de Philip Glass (...) En effaçant finalement les traces menant à l'élucidation du mystère, Emmanuel Carrère retrouve les pas de son écrivain favori, Philip K Dick, le glacis de la science-fiction en moins.
La critique complète est disponible sur le site Score
TéléCinéObs
par Jean-Philippe Guerand
Une réflexion métaphysique inquiète qui offre à Vincent Lindon l'occasion d'une composition intense.
Télérama
par Louis Guichard
Au-delà de son argument irrationnel, le film montre ainsi une fascinante dérive des continents à l'intérieur d'un bel appartement bobo. Presque la fin d'un monde, tant l'évaporation des repères de Marc semble mettre à nu la vacuité de tout un mode de vie.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Brazil
par Alex Masson
Si le film peut devenir rasoir quand Emmanuel Carrère refuse d'expliquer le pourquoi du comment de son intriguante histoire (...) Lindon apporte la fébrilité, la détresse suffisante pour rendre le film haletant (...)
Cahiers du Cinéma
par Emmanuel Burdeau
Le détour de la littérature donnait sans doute épaisseur et durée à un argument aussi délibérément maigre, tandis qu'ici, laissé nu, il frise vite la platitude. Un à un, La Moustache perd ainsi ses atouts de départ selon un jeu de verrouillage voisin du Lemming de Dominik Moll. Même crispation à force de réticence envers toute proposition explicative.
La critique complète est disponible sur le site Cahiers du Cinéma
L'Obs
par Pascal Mérigeau
Carrère dirige intelligemment ses acteurs, (...) mais l'ensemble risque de laisser insatisfait aussi bien le spectateur lecteur du roman que celui qui en ignore tout. (...) La Moustache est un film estimable, mais sans doute pas indispensable.
Ouest France
par La rédaction
Face à l'aplomb imperturbable d'Emmanuelle Devos, Vincent Lindon passe par tous les états qui le troublent et le désarçonnent. Mais l'un et l'autre malgré leur application ne parviennent pas à nous embarquer dans le sillage de cette histoire de fantasme et d'illusion. Et le récit ne fait qu'effleurer le propos qui le sous-tend.
Paris Match
par Alain Spira
Carrère est parti d'une idée originale et séduisante, puis il en a déroulé le fil pour voir jusqu'où elle le menait. Malheureusement, elle ne mène nulle part. Reste que le voyage est intrigant, humoristique et angoissant.
Studio Magazine
par Thomas Baurez
Voir la critique sur www.studiomag.com
La critique complète est disponible sur le site Studio Magazine
Zurban
par Claire Vassé
Emmanuel Carrère s'est refusé la facilité d'utiliser la voix off (...). Un choix louable qui nous aurait convaincus si le film avait réussi, par d'autres voies, à nous faire vraiment éprouver le trouble d'un être qui voit son identité vaciller.
aVoir-aLire.com
par Frédéric Mignard
Les spectateurs à l'imagination plus torturée seront séduits par le caractère jusqu'au-boutiste de cette oeuvre hautement cinématographique. Un bémol néanmoins sur les errances finales de Marc. Elles marquent une rupture volontaire dans le récit qui s'accompagne malheureusement d'un essoufflement de l'inspiration du réalisateur.
Chronic'art.com
par Vincent Malausa
Dur de faire du Lynch avec un argument si maigre, encore plus quand le talent du cinéaste à générer de l'étrangeté peine à se hisser au-delà de celui d'un Claude Zidi ou d'un Francis Weber. Désarmé, Carrère s'en remet donc aux écueils de la petite comédie domestique bourgeoise.
La critique complète est disponible sur le site Chronic'art.com
Brazil
La Moustache confirme l'étendue du talent d'Emmanuel Carrère et de ses comédiens Vincent Lindon et Emmanuelle Devos. La lente descente aux enfers d'un dessinateur qui pête un cable quand personne ne remarque qu'il s'est rasé débouche sur un conte fantastique aussi fascinant que déroutant.
Ciné Live
Voir la critique sur www.cinelive.fr
MCinéma.com
(...) Vincent Lindon et Emmanuelle Devos amènent leur charisme et leur évidente complicité, ciment indispensable pour que le spectateur accroche à l'histoire. Non seulement on suit avec délectation le héros dans son inexplicable descente aux enfers mais on entre ensuite dans la phase de digestion et de divagation. Une étape tout aussi intéressante qui nous habitera longtemps après la projection.
Elle
(...) le romancier qu'est Emmanuel Carrère a un tour de main narratif assez brillant. Mais Vincent Lindon est vraiment l'atout majeur du film (...) on devine que l'homme, et plus seulement l'acteur, est à un poil de perdre la raison.
Fluctuat.net
Plaisir du scénario et des acteurs irréprochables ; trouble évident de cette histoire un peu folle, qui s'achève dans le noir, comme un retour à la case départ qui n'en est pas vraiment un.
L'Express
Voir la critique sur www.lexpress.fr
L'Humanité
Emmanuel Carrère et des acteurs au mieux de leurs nuanciers respectifs, excellent non tant à semer le trouble qu'à le conserver de bout en bout. Ils parviennent à saisir chacune des cristallisations de la trame hautement casse-pipe de la dérive psychique et de ces intermittences du coeur, dont Faulkner affirmait qu'elles étaient le seul véritable sujet pour un écrivain.
Le Monde
La Moustache adopte en définitive le même point de vue que son personnage principal : la fuite en avant. Celle-ci survient à mi-parcours, avec le départ précipité de Marc pour Hongkong, et la soudaine bifurcation du film vers les charmes lents, répétitifs et opiacés du cinéma de Wong Kar-waï, avec claustration dans une chambre d'hôtel microcosmique et Emmanuelle Devos dans le fourreau de Maggie Cheung.
Le Point
Voir la critique sur www.lepoint.fr
Les Inrockuptibles
Ce film qui pourrait n'être que théorique est puissamment incarné par Vincent Lindon, décidément génial pour jouer les hommes ahuris.
Libération
L'intérêt, classique mais efficace, du film, c'est que le spectateur est dans la position du détenteur de vérité, celui qui a une longueur d'avance sur l'objet du désir, analyste si on veut. (...) Nous voilà à Hongkong, symptôme de mégalopole. Marc va s'y adonner comme on se drogue, notamment lors d'un va-et-vient affolé à bord d'une navette maritime. Dans ces eaux troubles, le film donne le meilleur de lui-même.
Positif
La mise en place, fondamentale dans ce genre de film, repose sur entièrement sur les solides épaules de Vincent Lindon. (...) Toujours soucieux d'efficacité, ce très bon acteur aura rarement été aussi attachant.
Première
Très élégant, bizarre, le film (...) tire le meilleur parti du trouble qu'il distille. Et doit beaucoup à ses comédiens.
Score
Immersion assurée dans la paranoia, sans autres effets que le jeu massif de Vincent Lindon et la musique intériorisante de Philip Glass (...) En effaçant finalement les traces menant à l'élucidation du mystère, Emmanuel Carrère retrouve les pas de son écrivain favori, Philip K Dick, le glacis de la science-fiction en moins.
TéléCinéObs
Une réflexion métaphysique inquiète qui offre à Vincent Lindon l'occasion d'une composition intense.
Télérama
Au-delà de son argument irrationnel, le film montre ainsi une fascinante dérive des continents à l'intérieur d'un bel appartement bobo. Presque la fin d'un monde, tant l'évaporation des repères de Marc semble mettre à nu la vacuité de tout un mode de vie.
Brazil
Si le film peut devenir rasoir quand Emmanuel Carrère refuse d'expliquer le pourquoi du comment de son intriguante histoire (...) Lindon apporte la fébrilité, la détresse suffisante pour rendre le film haletant (...)
Cahiers du Cinéma
Le détour de la littérature donnait sans doute épaisseur et durée à un argument aussi délibérément maigre, tandis qu'ici, laissé nu, il frise vite la platitude. Un à un, La Moustache perd ainsi ses atouts de départ selon un jeu de verrouillage voisin du Lemming de Dominik Moll. Même crispation à force de réticence envers toute proposition explicative.
L'Obs
Carrère dirige intelligemment ses acteurs, (...) mais l'ensemble risque de laisser insatisfait aussi bien le spectateur lecteur du roman que celui qui en ignore tout. (...) La Moustache est un film estimable, mais sans doute pas indispensable.
Ouest France
Face à l'aplomb imperturbable d'Emmanuelle Devos, Vincent Lindon passe par tous les états qui le troublent et le désarçonnent. Mais l'un et l'autre malgré leur application ne parviennent pas à nous embarquer dans le sillage de cette histoire de fantasme et d'illusion. Et le récit ne fait qu'effleurer le propos qui le sous-tend.
Paris Match
Carrère est parti d'une idée originale et séduisante, puis il en a déroulé le fil pour voir jusqu'où elle le menait. Malheureusement, elle ne mène nulle part. Reste que le voyage est intrigant, humoristique et angoissant.
Studio Magazine
Voir la critique sur www.studiomag.com
Zurban
Emmanuel Carrère s'est refusé la facilité d'utiliser la voix off (...). Un choix louable qui nous aurait convaincus si le film avait réussi, par d'autres voies, à nous faire vraiment éprouver le trouble d'un être qui voit son identité vaciller.
aVoir-aLire.com
Les spectateurs à l'imagination plus torturée seront séduits par le caractère jusqu'au-boutiste de cette oeuvre hautement cinématographique. Un bémol néanmoins sur les errances finales de Marc. Elles marquent une rupture volontaire dans le récit qui s'accompagne malheureusement d'un essoufflement de l'inspiration du réalisateur.
Chronic'art.com
Dur de faire du Lynch avec un argument si maigre, encore plus quand le talent du cinéaste à générer de l'étrangeté peine à se hisser au-delà de celui d'un Claude Zidi ou d'un Francis Weber. Désarmé, Carrère s'en remet donc aux écueils de la petite comédie domestique bourgeoise.