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cylon86
2 515 abonnés
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4,0
Publiée le 17 mars 2014
Alors que Laura Henderson vient d'enterrer son mari, elle en vient vite à constater qu'être veuve n'est pas bien drôle. Alors elle décide de s'acheter un théâtre, d'en confier la responsabilité artistique au célèbre Vivian Van Damm et propose que des femmes apparaissent nues sur scène. Sachant que nous sommes en 1937, ce n'est pas gagné mais pourtant le succès est au rendez-vous, malgré la guerre qui ne va pas tarder à pointer le bout de son nez et malgré les caractères forts de Madame Henderson et de Van Damm. Leurs frictions sont au cœur du scénario et sont absolument irrésistibles. Il faut dire que Judi Dench et Bob Hoskins forment un duo savoureux, pétillant et plein de répartie. Si le scénario n'occulte pas certains aspects dramatiques notamment lorsque la guerre est déclarée, il prend bien des aspects comiques tant les dialogues et les situations sont bien amenés. Divertissant et émouvant, "Madame Henderson présente" est un vrai régal mis en scène par un grand cinéaste.
Une comédie pétillante, pleine de charme mais inégale, qui vaut surtout le détour pour le cabotinage de la délicieuse Judi Dench, bien secondée par Bob Hopkins.
Une sorte de comédie historique molle du genou,qui représente véritablement un opus mineur pour l'éclectique Stephen Frears. Comment voir plus que cela dans "Madame Henderson présente"(2005)? Une vieille rombière oisive(Judi Dench,nickel) rachète un théâtre durant la Guerre pour y organiser des représentations somptueuses,au grand dam d'un metteur en scène aux aspirations plus artistiques(Bob Hoskins,ronchon). Music-hall,coulisses et pincée de mélo pour satisfaire la ménagère. Un film sans envergure.
Le sujet de base est plutôt sympa et intéressant. Cette histoire de théâtre et tout, c'était un départ intéressant. Mais bizarrement ça ne prend jamais non plus complètement. C'est sympa à regarder mais ça a du mal à vraiment décoller pour proposer quelque chose de vraiment bon. Du coup c'est un peu frustrant. En plus, petite déception personnelle, les chorégraphies et les chansons des revues présentées au théâtre... ben c'est bien mais souvent c'est coupé où ça dure juste quelques secondes. Alors ok, on est pas dans une comédie romantique, mais pour mieux restituer l'ambiance du truc il aurait peut-être fallu prendre quelques minutes pour nous montrer un numéro, et pas juste quelques secondes vite fait, car là les petits tableaux proposés sont vraiment très brefs.
Madame Henderson a 70 ans, dont de nombreuses passées aux Indes, quand son mari meurt, lui laissant une immense fortune. Son amie Lady Conway (Thelma Barlow, formidable) lui conseille de se trouver une occupation, la broderie par exemple. Seulement, Madame Henderson n’a pas la patience nécessaire pour les travaux d’aiguille. Ce sera donc un théâtre en ruine, le Windmill, qui sera son hobby. Elle le rachète, le rénove, et engage un directeur juif d’origine hollandaise, Vivian Van Damm, pour en faire un équivalent londonien du Moulin-Rouge. Dès le départ, les relations entre ces deux fortes personnalités sont orageuses.
Après un succès dû à l’idée de Van Damm de donner plusieurs représentations par jour, le Windmill se met à perdre de l’argent, les autres théâtres l’ayant imité. Mrs Henderson a alors l’idée d’introduire du nu dans le spectacle. Elle réussit à convaincre Lord Cromer, et le show obtient un triomphe. Le Windmill reste le seul théâtre ouvert sous les bombes, Mrs Henderson et Van Damm se retrouvant pour offrir ce spectacle comme consolation aux souffrances des Tommies et des Londoniens victimes du Blitz.
Basé sur des faits réels, ce film est un nouveau petit bijou du cinéma anglais. Portés par deux comédiens dont la jubilation est perceptible, les dialogues portent la marque de l’humour britannique, fait de non-sens et d’anticonformisme. Quand Mrs Henderson négocie avec son vieil ami, Lord Cromer, l’autorisation de présenter un spectacle de nu, le dialogue entre les deux, faits de métaphores et de circonvolutions est un régal.
Et la réalisation est à la hauteur de ces dialogues. Stephen Frears imprime un tempo proche de celui de la comédie musicale, utilisant l’ellipse pour accélérer l’action. Lors des premières répétitions, les girls n’acceptent de se dénuder qu’à condition que les hommes présents le fassent aussi, y compris Van Damm. Et bien entendu, Mrs Henderson fait irruption à ce moment précis ; son seul commentaire est : «Vous voyez bien, Van Damm, que vous êtes juif !», alors que la caméra filme le mouvement de tête du basset dans les bras de Mrs Henderson, dans la direction de l’objet de cette remarque…
Stephen Frears a construit le film autour de l’opposition entre ses deux personnages principaux ; du coup, il a attaché moins d’importance aux personnages secondaires, notamment celui de la jeune danseuse jouée par Kelly Reilly (la Wendy des «Poupées russes») qui est assez convenu. Film à la fois léger et profond, «Madame Henderson présente» montre une nouvelle fois la vitalité du cinéma britannique et à l’instar de Stephen Frears, sa capacité à jouer de tous les registres. http://www.critiquesclunysiennes.com/
S. Frears n’a plus le mordant que lui donnait sa révolte satirique contre l’esprit thatchérien. Cela affadit son sens de la comédie à l’anglaise, qui se trouve du coup réduit à des stéréotypes, trop so british, de membres de la gentry, à de la grivoiserie un peu mièvre, ou à la figure archi habituelle du couple en dispute perpétuelle. Reste heureusement un superbe hommage au music-hall, un tableau prenant du Londres de la seconde guerre mondiale. Et pour finir, un portrait de vieille dame qui finit enfin par devenir touchant. Stefen Frears est toujours un réalisateur qui sait très bien y faire.
J'ai vu ce film il y a à peu près deux mois que je n'en garde pas un souvenir impérissable, à vrai dire je me souviens de pratiquement rien !! C'est un film qui est tout de même agréable à regarder c'est à dire pas ennuyeux. De plus, j'ai apprécié revoir Kelly Reilly !!
Une reconstitution historique intégrant de nombreux et sublimes numéros musicaux, le nouveau film de Stephen Frears est un vibrant hommage à la condition d'artiste mais aussi un réjouissant plaidoyer contre la censure. Frears s'inspire de la véritable histoire de Madame Henderson, peignant avec humour les moeurs de l'Angleterre des années 1930, critiquant l'absurdité d'une censure qui obligea les danseuses dévêtues du Windmill Theatre à se tenir totalement immobiles sur scène, afin que leur spectacle soit assimilé à des tableaux de musée. La reconstitution de Londres de l'époque est spectaculaire, les bombardements sont réalistes renforçant la poésie et la force des scènes rendant hommage aux artistes dont l'esprit de résistance demeure exemplaire. Judi Dench est Madame Henderson. Elle illumine le film de sa grâce, de sa beauté, de ses yeux pétillants. Bob Hoskins n'a pas bougé d'un poil depuis Roger Rabbit et son duo avec Judi Dench est savoureux, dynamique, jouant au chat et à la souris, se balançant les quatre vérités pour cacher une incommensurable estime l'un envers l'autre, deux caractères explosifs et malgré tout complémentaires. On retrouve également la délicieuse Kelly Reilly confirmant son talent aperçu chez Klapisch. Maîtrisé, d'une réalisation et d'une interprétation aussi irréprochables qu'énergiques, Madame Henderson ne tombe jamais dans le cliché. On tombe amoureux instantanément des personnages, on tape du pied devant ce film « historicomédie-musicale », on rit souvent, on est ému, Frears nous fait voyager dans le temps et nous offre un immense spectacle d'une sensible humanité, un spectacle de couleurs exaltant réjouissant pour les yeux.
Tout simplement le film qu'il faut pour passer une soirée agréable, souriante, positive, optimiste ... Parait-il que l'histoire est inspiré de faits authentiques ? Pourquoi pas ! C'en est d'autant surprenant et agréable. Le jeu d'acteurs est parfait, la caméra excellente, les mises en scène parfois surprenantes et drôles et des dialogues au ciseau ... Que demander de plus ? Bien sûr, ce n'est pas un film follement innovant ... mais est-ce ce que nous cherchons de chaque film ? Et si le film ne passe plus en salle, prenez le DVD !
Le nouveau Frears est brillant. L'ambiance travaillée doit beaucoup à la bande son, d'une impressionante efficacité. Judi Dench est comme souvent irreprochable, et peu à peu, le réalisateur livre l'émotion autour de sa reine. Très amusant, le film n'en oublie donc pas son discours et le sert élégament, efficacement. C'est réussi.
Encore un film anglais incroyable ! Basée sur un fait réel les performances de Judi Dench et de Kelly Reilly sont vraiment bien :'). L'une en tant que directrice dure, réaliste et expérimentée et de l'autre la jeune fille encore naïve et rêvant d'amour. Londres des années 194x est vraiment bien représenté, les officiers, les bombardements... tout. Ce qui est bien c'est que la politique s'intègre facilement dans le film comme si cela allait de soit alor que de prime abord ce n'était pas si évident.
Madame Henderson, une veuve un peu frivole, achète un théâtre: le Wildmill Theater, et propose des revues de music-hall avec de jeunes femmes complètement nues. Personnellement, c'est mon coup de coeur de ce début d'année. C'est un film très drôle, très bien joué (Bob Hoskins et Judi Dench sont admirables), les plans sont magnifiques, la musique swingue un max. Et si vous êtes un brin anglophile, le film est un véritable bonheur en VO car c'est très agréable d'entendre les acteurs s'exprimer dans un anglais très soutenu sans accent américain à couper au couteau. Si vous ne le voyez pas au cinéma, achetez le DVD les yeux fermés, vous ne le regretterez pas.
Tout est là pour satisfaire les yeux. Les costumes, les beaux et très bons acteurs, les riches scènes musicales, le décor, l'époque... mais malgré tout ça, il manque un truc, qui fait que le film ne décolle pas vraiment. Il avance lentement mais n'ennuie pas pour autant. C'est un film agréable et joyeux, mais pas extraordinaire. Par contre le Densh elle est flamboyante!