O Quinto Império - Ontem Como Hoje : Critique presse
O Quinto Império - Ontem Como Hoje
Note moyenne
3,4
12 titres de presse
Chronic'art.com
Les Inrockuptibles
Positif
Cahiers du Cinéma
Libération
Zurban
Ciné Live
Télérama
L'Express
MCinéma.com
Première
Score
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
12 critiques presse
Chronic'art.com
par Jean-Philippe Tessé
Etre honnête, ne pas tromper sur l'accessibilité, difficile, de ce Cinquième empire : il faut, pour goûter le nouveau film de Manoel de Oliveira, savoir quelque chose de ce qui se trame au palais du Roi Sébastien. [...] Fièvre téléologique qui emporte ce calme film, succession de plans stables où se prépare, moteur caché, un dévoilement futur - cinéma de croyance.
La critique complète est disponible sur le site Chronic'art.com
Les Inrockuptibles
par Patrice Blouin
La version que donne Manoel de Oliveira de cette tragédie intimiste surprend d'entrée par l'extrême économie de ses moyens. Jamais le metteur en scène ne s'était approché du pur théâtre filmé.[...] Le dernier fil de M. de Oliveira, d'une radicale noirceur, change subreptissement la donne et glisse d'un "ça ne passe pas" (d'une génération à une autre) à un "ça ne se passe pas" (ça ne s'inscrit pas le monde).
La critique complète est disponible sur le site Les Inrockuptibles
Positif
par Alain Masson
Le cinéaste, on le sait, se résout mal à voir sa patrie passer pour un petit pays. La folie du roi Sébastien exprime cette résistance des murs et des gisants à l'inadmissible réalité. La mise en scène se construit sur un principe simple, par soustraction du principe scénique du dialogue. [...] Mais il est difficile d'ignorer l'avertissement anxieux que cette oeuvre comporte devant la dissolution de la souveraineté en Europe.
La critique complète est disponible sur le site Positif
Cahiers du Cinéma
par François Bégaudeau
En cette incéssante remise sur le métier de l'ouvrage réside peut-être, non la lassitude, mais la routine admirative qui s'est installé autours d'Oliveira. [...] Réduction au plus simple, capacité à dire beaucoup en peu de gestes, les coutumières dissonances d'une valeur de plan à l'autre laissant même place ici à une théâtralité frontale étirée en plans extra-larges. [...] Dans le sous-titre "Hier comme aujourd'hui", Oliveira invite à comprendre une allusion à la persistance de l'utopie universelle.
Libération
par Philippe Azoury
Qu'Oliveira regarde Sebastiao comme Jeanne d'Arc au masculin n'étonnera pas : la figure de l'isolé absolu le travaille depuis longtemps, revenant comme un fantôme obsédant dans son oeuvre. Sépulcral, le film appartient à la lignée hermétique, hardcore, des Oliveira qui, tels Parole et utopie ou le Jour du désespoir, contemplent l'histoire à travers sa plus profonde philosophie.
Zurban
par Claire Vassé
Quelques acteurs, un texte, des lieux réduits au minimum... Oliveira flirte avec le théâtre pour mieux faire jaillir son art : avec une simplicité magistrale.
Ciné Live
par Xavier Leherpeur
Voir la critique sur www.cinelive.fr
La critique complète est disponible sur le site Ciné Live
Télérama
par François Gorin
Si le film est (relativement) long, c'est qu'il est abondamment dialogué, ce qui oblige le spectateur non lusophone à un exercice de lecture continu. Qu'on se rassure, Le Cinquième Empire se regarde aussi.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
L'Express
par Julien Welter
Voir la critique sur www.lexpress.fr
MCinéma.com
par Camille Brun
On sent bien que le cinéaste veut parler, à travers le légendaire Sebastiao, de la situation contemporaine, on ne peut s'amuser à chercher un quelconque discours dans le film, tant sa vision se révèle être une lutte contre l'assoupissement. Le texte est tellement long et lent que les seuls éléments que l'on en garde, ce sont certaines des exclamations du roi proclamant " Je suis si fatigué " et " c'est si bon de dormir et de rêver "... On ne pouvait mieux parler de notre état !
Première
par Olivier de Bruyn
Hélas, même les admirateurs fervents du metteur en scène de Val Abraham risquent de souffrir avec cette évocation historico-mythique du roi Sebastiao où, dans la pénombre, quelques personnages devisent interminablement.
La critique complète est disponible sur le site Première
Score
par G.D. Jones
On passe son temps à lire les sous-titres pour tenter de comprendre cette réflexion austère sur le pouvoir et la politique, parabole inepte sur l'action de G.W. Bush. Totalement anecdotique.
La critique complète est disponible sur le site Score
Chronic'art.com
Etre honnête, ne pas tromper sur l'accessibilité, difficile, de ce Cinquième empire : il faut, pour goûter le nouveau film de Manoel de Oliveira, savoir quelque chose de ce qui se trame au palais du Roi Sébastien. [...] Fièvre téléologique qui emporte ce calme film, succession de plans stables où se prépare, moteur caché, un dévoilement futur - cinéma de croyance.
Les Inrockuptibles
La version que donne Manoel de Oliveira de cette tragédie intimiste surprend d'entrée par l'extrême économie de ses moyens. Jamais le metteur en scène ne s'était approché du pur théâtre filmé.[...] Le dernier fil de M. de Oliveira, d'une radicale noirceur, change subreptissement la donne et glisse d'un "ça ne passe pas" (d'une génération à une autre) à un "ça ne se passe pas" (ça ne s'inscrit pas le monde).
Positif
Le cinéaste, on le sait, se résout mal à voir sa patrie passer pour un petit pays. La folie du roi Sébastien exprime cette résistance des murs et des gisants à l'inadmissible réalité. La mise en scène se construit sur un principe simple, par soustraction du principe scénique du dialogue. [...] Mais il est difficile d'ignorer l'avertissement anxieux que cette oeuvre comporte devant la dissolution de la souveraineté en Europe.
Cahiers du Cinéma
En cette incéssante remise sur le métier de l'ouvrage réside peut-être, non la lassitude, mais la routine admirative qui s'est installé autours d'Oliveira. [...] Réduction au plus simple, capacité à dire beaucoup en peu de gestes, les coutumières dissonances d'une valeur de plan à l'autre laissant même place ici à une théâtralité frontale étirée en plans extra-larges. [...] Dans le sous-titre "Hier comme aujourd'hui", Oliveira invite à comprendre une allusion à la persistance de l'utopie universelle.
Libération
Qu'Oliveira regarde Sebastiao comme Jeanne d'Arc au masculin n'étonnera pas : la figure de l'isolé absolu le travaille depuis longtemps, revenant comme un fantôme obsédant dans son oeuvre. Sépulcral, le film appartient à la lignée hermétique, hardcore, des Oliveira qui, tels Parole et utopie ou le Jour du désespoir, contemplent l'histoire à travers sa plus profonde philosophie.
Zurban
Quelques acteurs, un texte, des lieux réduits au minimum... Oliveira flirte avec le théâtre pour mieux faire jaillir son art : avec une simplicité magistrale.
Ciné Live
Voir la critique sur www.cinelive.fr
Télérama
Si le film est (relativement) long, c'est qu'il est abondamment dialogué, ce qui oblige le spectateur non lusophone à un exercice de lecture continu. Qu'on se rassure, Le Cinquième Empire se regarde aussi.
L'Express
Voir la critique sur www.lexpress.fr
MCinéma.com
On sent bien que le cinéaste veut parler, à travers le légendaire Sebastiao, de la situation contemporaine, on ne peut s'amuser à chercher un quelconque discours dans le film, tant sa vision se révèle être une lutte contre l'assoupissement. Le texte est tellement long et lent que les seuls éléments que l'on en garde, ce sont certaines des exclamations du roi proclamant " Je suis si fatigué " et " c'est si bon de dormir et de rêver "... On ne pouvait mieux parler de notre état !
Première
Hélas, même les admirateurs fervents du metteur en scène de Val Abraham risquent de souffrir avec cette évocation historico-mythique du roi Sebastiao où, dans la pénombre, quelques personnages devisent interminablement.
Score
On passe son temps à lire les sous-titres pour tenter de comprendre cette réflexion austère sur le pouvoir et la politique, parabole inepte sur l'action de G.W. Bush. Totalement anecdotique.