Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
351 abonnés
1 372 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 10 mai 2015
La vie de George A.Romero est une immense saga de morts vivants. Un monde de ténèbres, glaciale et morbide. Chacun de ses films est une page de son histoire, celle d'un homme passionné d'épouvante et qui nous le rend généreusement au fil des années. Par le biais de son œuvre, les zombies arpentent la toile depuis plusieurs décennies. Il en connait donc un rayon sur les mangeurs de chaire. Land of the dead est un de ces survivals qui ont fait la renommée de leur auteur. L'épopée de survivants évoluant à travers un décors post-apocalyptique est son crédo. Une ville forteresse ou les humains sont retranchés, soumis au joug d'un politicien corrompu. Une équipe de mercenaires armés jusqu'aux dents aux commandes d'un blindé colossale font sauter les têtes comme des bouchons de champagne. Il est intéressant de constater une forme d’intelligence primaire chez les zombies. Ils apparaissent moins stupides et plus crédibles que dans la plupart des séries B. Le mentalist Simon Baker apporte ici une touche modérée au milieux des bains de sang. La nostalgie des classiques ne s'estompe jamais, et le résultat est largement à la hauteur des fondus du genre. Romero ne révolutionne pas le genre, il s'adapte à merveille au gout du jour en y apposant sa marque de fabrique old school. Il est le "saigneur" du genre (Akamaru). 4/5
Une idée de départ de rendre des zombies intelligents intéressante, mais une mise en scène plate et sans surprise. Reste quelques scènes assez gore pour sauver un peu le film.
Le Territoire des morts (Land of the Dead) est un très bon film d'horreur réalisé par George Romero, (le quatrième volet de la saga des zombies) qui se déroule dans la ville de Pittsburgh ou les humains y sont répartis en trois classes : les riches qui peuvent se payer un appartement dans une zone sous haute protection et bénéficiant de tout le confort et le luxe de la vie moderne gratte-ciel (Fiddler's Green) ; les employés, pour la sécurité et la logistique (production d'électricité, défense et maintien de l'ordre, approvisionnement en nourriture) et le reste, ils se débrouillent pour survivre dans un ghetto, ils manquent de nourriture et de soins mais les gardes protègent la zone des zombies... Parmi les acteurs on trouve Dennis Hopper (excellent) qui joue Kaufman l'homme tout-puissant dans la Fiddler's Green (un personnage qui représente le Capitalisme Américain), le très fade Simon Baker qui joue Riley un employé chargé du ravitaillement qui dirige une équipe qui repère les magasins d'alimentations dans les villes voisines et organise des raids pour ramener des vivres ainsi que des médicaments, John Leguizamo (excellent) qui joue Cholo un employé du ravitaillement et escroc arriviste, Asia Argento (pas trop mal et c'est assez rare) qui joue Slack, Robert Joy (excellent) qui joue Charlie (le meilleur ami de de Riley) et Eugène Clark qui joue Big Daddy le chef des Zombies qui deviennent de plus en plus intelligents... A noter que Simon Pegg, Edgar Wright (Shaun of the Dead) et Tom Savini font des apparitions dans le film... (A noter que ce dernier porte la même tenue que dans Une nuit en enfer où il interprète un motard surnommé Sex-machine, à cause du pistolet mitrailleur dissimulé sur l'avant de son pantalon)... Alors que dans Zombie, les morts-vivants sont une caricature de la société humaine, ils sont ici un peuple en train de se structurer, d'accéder à l'intelligence et aux sentiments : compassion et colère face à la manière dont sont traités leurs congénères, utilisés comme cibles « vivantes ». La caricature se situe elle dans la ville-même : dans Fiddler's Green, Kaufman a reproduit tous les défauts de « l'ancien monde » (la corruption, la drogue, la prostitution…)... Mais c'est aussi l'un des meilleurs films post-apocalyptique aprés 11 septembre 2001 (aprés La Guerre des mondes de Steven Spielberg) a voir absolument.
Vingt ans après Le Jour Des Morts-Vivants, Le Territoire Des Morts introduit la seconde trilogie des zombies de Romero. Le début du film est assez bordélique comme souvent avec le réalisateur américain. Le début du scénario semble franchement bâclé. C'est seulement une fois les enjeux clairement énoncés et l'action lancée que le film prend son envol, soit au bout d'une cinquantaine de minutes. Pour un film d'1h30, c'est un peu tardif. Toute la fin du long-métrage est quand même plutôt maîtrisée et d'un niveau proche des anciens films. D'un point de vue général, Le Territoire Des Morts opte pour un ton assez léger, parfois même humoristique (dans la lignée d'Une Nuit En Enfer de R. Rodriguez, par exemple). Pour ma part, je trouve que Romero ne prend pas assez le temps de planter le décor et sacrifie, de ce fait, l'ambiance et l'atmosphère qui permettent de se plonger dans l'histoire. Avec leur démarche saccadée et leur intelligence primitive mais attendrissante (proche d'un animal de compagnie), les zombies ne semblent plus effrayants mais bel et bien comiques, ce qui est embêtant pour un film d'horreur. Le casting est très moyen même si la présence d'Asia Argento est agréable et plutôt pertinente. Dans l'ensemble, ce Land Of The Dead est donc à moitié raté mais, grâce au savoir-faire du réalisateur en matière d'action et grâce au budget effets spéciaux, cela reste d'un niveau correct.
Avec ce land of the dead Romero revenait en grande forme. Utilisant toujours ses zombies pour fustiger les travers de la société américaine, ici il charge contre l obsession et l illusion de la sécurité, une société clivante ou les riches se "protègent" des pauvres. L horreur est présente et sacrément efficace, l humour aussi ce qui fait de land of the dead un spectacle horrifique de grande qualité, et Dennis Hoper est vraiment impayable dans les rôles de salopard.
Pour un retour au source du genre zombie par Romero, on aurait pu s'attendre a tellement mieux... des personnages insipides, des rebondissements prévisibles, le film ne fait pas peur, il n'installe aucune ambiance et n'innove en aucune manière. Certains passages sont à la limite du ridicule, le film est à peine regardable...
Land of the dead (le territoire des morts) : Un film de zombie efficace et moderne. J’ai déjà regardé pas mal de film du genre et c’est la premier fois que je dis : c’est la parfait symbiose entre les code du genre zombie et un film de zombie moderne et vraiment ce film est une très bonne surprise. Déjà, réalisation musclé et sans fausse note, c’est le maitre du genre George A. Romero qui a inventé le film du zombie et qui est toujours le roi avec ce quatrième opus de la série des : zombie. Car, la mise en scène superbe, zombie très bien fait donc effets spéciaux de grandes qualités et le gore est très réussit aussi. Ensuite, le scénario est lui aussi assez « orignal » pour un film de zombie. Car on a l’habitude de suivre une seule personne qui va rencontrer d’autre personne et ils doivent survivre, trouver des autres personnes, des militaires… Alors que la, la situation est bien plus originale. Car on est directement dans l’action, on suit un groupe déjà bien équipé avec une espèce de tank/train modifier et armé. Et la ville est pas déserte, est un peuple certes de zombies mais aussi de gens qui vive et survives surtout. Et puis, il y a l’armée pour protégé tout ça... Donc voila, c’est bien ficelé et les zombies sont plus développés et réactifs et ça c’est bien. Ensuite, le casting est de très bonne facture, on a le droit a : Simon Baker (celui de la série tv : Le Mentaliste) et il joue très bien. Donc voila, un des must du film de zombie, franchement très réussit. Romero s’impose encore dans son genre qui maitrise parfaitement dans ce film.
Un film de zombie assez classique, pas d'innovations majeures mais se laisse bien regarder. L'univers est soigné et en rappelle et appelle plusieurs (The Last of Us, Warm Bodies). Un bon divertissement auquel il manque une ou des suites pour aller plus loin dans la "recherche" des zombies et du personnage principal.
S’il a passé sa vie à filmer les zombies, Georges Romero ne pouvait quand même pas reproduire ad vitam aeternam la même trame. Alors en 2005, ses morts-vivants n’ont plus grand-chose à voir avec leurs ancêtres 70’s. Finis les écrans de télé qui les hypnotisaient pendant des heures, fini le réflexe du centre commercial pour un flashmob de pourriture ; le rôdeur d’aujourd’hui communique, manie les armes et les outils, parait même ressentir des émotions dans son restant de cervelet. Darwin serait content : sa théorie s’applique aussi aux revenants. Et pour tout dire, on remercie les maquilleurs, sans qui distinguer le bon grain de l’ivraie deviendrait un peu compliqué. Le principe n’a pourtant pas vraiment changé : derrière l’invasion sans contrôle il y a toujours la critique politique, la dénonciation d’une loi du plus fort qui se niche à tous les niveaux de la société et dont les pires représentants ne sont pas ceux qui mangent la chair humaine. On sent même que le cinéaste ne garde son univers que pour rassurer les producteurs : la menace pourrait prendre une toute autre forme, le résultat serait à peu près le même. Celui d’un film d’action engagé, comme en faisaient les Carpenter et autres Verhoeven dans les années 80. Eh oui, l’horreur aussi a sa thèse de l’évolution.
Je connais pas les films de Romero et celui - ci est le tout premier que j'ai vu. Je ne peux pas le comparer avec les prédécesseurs. Cependant, je m'attendais à plus d'horreur, de gore et de subversions de la part du "maître du genre". Là le ton fait un peu Blockbuster. Ceci dit l'ensemble n'est pas dénoué d’intérêts et on a quand même des moments de pur frisson et d'horreur. A voir pour Simon Baker (Mentalist) qui porte le film sur ces épaules avec Dennis Hopper. 3.5 / 5 car c'est divertissant et fun mais pour de vrai moments d'horreurs ça pêche quelques peu.
20 ans après, Romero nous remet le couvert. Si le film va moins loin dans sa réflexion que le Jour de Morts-vivants, il n'en reste pas moins très bien fait, sans temps morts, bien interprété, combinant avec réussite le film d'épouvante et le film d'action, et proposant un regard intelligent sur la structure sociale de ce qui reste de la civilisation (à ceci près qu'on peut se demander à quoi va servir l'argent que Dennis Hopper tente d'emporter dans ses sacoches ?) On ne s'ennuie pas une seconde et en plus Asia Argento est charmante. Excellent !
Ce film est est sûrement l'un des films les plus clichés que j'ai vu, on est en plein milieu dans le cliché du film de zombie à petit budget que l'on peut deviner très facilement quand on voit les mauvais acteurs, les mauvais effets spéciaux… The land of the dead aurait pu être un bon film si son concept était plus développé, mais malheureusement, le scénario est beaucoup trop cliché et classique, la trame scénaristique est vue et revue, on s'ennuie et cela est encore plus énervant à cause du mauvais jeu d'acteurs. Dommage que le film ne soit pas original comme par exemple Shaun Of the Dead qui est le film de zombie le plus original et qui sort le plus du lot que j'ai vu. Et surtout pour finir, il faut définitivement abolir la loi consistant à ajouter le suffixe "de la mort" à un engin badass, c'est juste ridicule.
Film regardable mais un peu déçu car Romero nous a habitué à beaucoup mieux comme film. De plus j'ai eu l'impression que c'était un tv film qui passe sur ACTION ou SyFy. Bref pas glorieux.
Une histoire à la zombie (les zombies qui tuent de leur côté et les survivants qui vivent de leur côté) mais au moins les morts-vivants ici ont plus de réflexion et donne une petite dimension particulière à ce film.