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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Je ne suis pas un fan de gore, ni un grand connaisseur mais j'ai passé un bon moment de rire, d'excitation et d'engoisse. Je retrouve un semblant de Evil dead 3, qui m'avait fait trembler dans mon enfance. Je ne connaissais Roméro que de réputation il m'a donné envie de mieux connaitre son univers. Comme quoi les zombies et les monstres ideux ont encore de belles nuits devant eux. ahahahahah!!!
Jouissif. Une bonne série B comme on les aime; un film qui ne casse pas trois pattes à un canard mais qui offre tous les ingrédients nécessaires pour passer un bon moment. Je connaissai Romero comme le précurseur du film de zombies mais je n'avais vu aucun de ses films. Avec Land of the dead sa réputation d'habile metteur en scène de films d'horreur n'est pas usurpée. De bonnes trouvailles visuelles : les morts-vivants sortant par dizaines d'un fleuve, la ville rempart où se côtoient nantis et populace, les scènes gores d'anthropophagie etc. Et puis il y a un scénario bien troussé et des dialogues savoureux. Dennis Hopper rempile dans un enième rôle de salopard, John Leguizamo est parfait en mercenaire roublard et combinard, Simon Baker campe un héros lisse mais intègre et altruiste. Enfin les seconds rôles sont savoureux. Y a-t-il un sous-texte politique dans ce film? certes on parle de terrorisme en faisant allusion aux zombies; les riches contrôlent la ville retranchée et passent du bon temps dans une tour à l'allure de havre de paix tandis que les pauvres vivent dans la promiscuité et la précarité et luttent pour s'en sortir; l'utopie des gentils n'a d'égal que la cupidité et l'égoïsme des méchants (manichéisme de rigueur mais les plus pourris ne sont peut-être pas ceux que l'on croit). Donc film politique s'il en est. Et puis dans ce monde chaotique à la Mad Max chacun tente de trouver un 'refuge' qu'il soit zombie ou humain. D'autre part, les morts-vivants ne se contentent plus de marcher à la recherche de chair fraîche. Désormais, ils sont capable de se servir d'armes, de traverser des fleuves et font même preuve de réflexion (!!!). C'est la parcularité de ce film dans lequel Romero renouvelle les codes qu'il a contribué à créer. Il faut enfin souligner le travail remarquable des maquilleurs et l'application avec laquelle Romero s'emploie à faire gicler l'hémoglobine dans un déluge de rafales de balles et de démembrements en tout genre. Un film familial donc.
Les effets, maquillages et scènes gores sont sympa mais au niveau jeu d'acteur et scénario c'est vraiment moyen. Le culte "Zombie" reste pour moi plus captivant malgré les effets spéciaux de l'époque. En clair j'attendais mieux de Romero.
En regardant la bande annonce sur allociné, j'ai particulierement aimé la musique cependant je cherche désesperement le titre, donc si vous connaissez faites en part merci
Dommage que l'ont ne puisse pas mettre 5 étoiles; au début je suis allée voir ce film par plaisir du gore sans trop attendre du sénario. Ce fut une agréable surprise, Romero nous offre un spectacle à la auteur de son talent, mélangeant critique politique, gorre et action. on ne s'ennuit pas. Les scénes sanglantes sont tournées avec grandeur. Pour la 1ère fois dans un film de zombie on peut avoir pitié d'eux, cela change la vision que l'on porte sur ce style de film. On ne sait pas de quel côté sont les gentils: les zombies? Dumbo et slack? ou Cholo? ils on tous une raison valable de faire ce qu'ils font. Cela nous montre un univers délicieusement chaotique ou tout le monde cherche sa place et ou les seuls qui semble l'avoir trouvé (les riches) l'ont au détriment des autres (et finissent par la perdre). Enfin bref une critique ouverte de la société humaine ou on en vient à prèfèrer celle des zombies et tous cela sur fond d'un film magnifiquement gore. Bravo romero!!!!!!!!!
On doit à George A. Romero un pan essentiel du cinéma de zombies. Bricolé et saisissant, "Night of the living Dead" (version 1968) est un bijou du genre, "Dawn of the Dead" reste son plus grand film et "Day of the Dead" livre une vision ultra pessimiste dun Monde où il faut se terrer pour résister. "Land of the Dead" fait quelques clins doeil à ces précédents opus : génériques en noir et blanc ; scènes de récupération de biens de consommation dans un magasin ; zombies enchaînés tout près des humains (dans la boîte de nuit). Le look et lattitude des morts-vivants navaient jamais été aussi sophistiqués dans la saga. Ils ont dévidents relents dhumanité (faire du pompiste black pratiquement un personnage à part entière est en cela une très bonne idée). Pour aller récupérer des marchandises dans les villes infestées, Riley et son équipe disposent de lEclaireur de la Mort, un véhicule blindé financé par Kaufman, le "boss" (Dennis Hopper, sur le retour dans des films denvergure ?). Cholo (John Leguizamo, bien dans le rôle) espère quaprès trois ans au service de ce dernier, celui-ci lui accordera un appartement dans son complexe immobilier de luxe. Même sur le territoire des morts, les rares survivants restent des humains et les classes ressurgissent. Lécoeurant Kaufman méprise son petit employé qui se donne les moyens de le faire chanter. Je nai pas été enthousiasmé par la prestation dAsia Argento mais le fait que ça soit la fille de papa est en soit une bonne justification pour lui avoir confié le rôle (Dario ayant en son temps remonté pour lEurope "Dawn of the Dead" dans une version bien plus percutante que loriginale). Jai immédiatement reconnu Tom Savini qui a droit à un beau plan pour lui tout seul, il faut dire que cest une guest star prestigieuse (maquilleur spécialiste des zombies). Aidé par une bande sonore efficace, un excellent film dhorreur avec ce quil faut deffets gores et de moments danthologie (larrivée des zombies sur lautre rive !).
Autant qu'on le dise tout de suite : Land of the Dead n'est pas aussi bon que le remake de Zombie (L'armée des Morts pour les incultes). D'un côté, je n'avais pas vraiment apprécié Zombie même si on ne s'ennuyait pas. Ici pour Land of the Dead, on s'ennuie quelques fois. George A. Romero a beau ne pas utiliser le disque dur pour faire ses effets spéciaux, on est déçu. Les points positifs sont le fait que Land of The Dead dénonce une société américaine qui ne pense qu'a l'argent et surtout qu'à sa gueule ! Même si parfois on a l'impression que le protagoniste est une sorte de Rambo voulant sauver le monde, on résume ce film en un film correct. On peut aussi remarquer la présence de Simon Pegg et Edgar Wright (en zombies), l'acteur et le réalisateur de Shaun of the Dead (film qui est un hommage aux films de zombies et qui sort la même semaine que Land of the Dead) et un hommage à Street Trash. Bref film moyen mais plus réfléchi.
On pouvait craindre que Romero soit un peu rouillé au vu de ses dernières livraisons, plutôt médiocres. Et bien détrompez-vous ! Le film est brutalement gore, politiquement engagé comme au bon vieux temps de plus, « Land of the dead » est truffé de trouvailles de mise en scène purement jouissives. Romero nous livre au final une parabole, un peu lourde certes, sur la lutte des classes et sur le tissu social de lAmérique contemporaine. Cest en tout cas à ce jour, le plus Carpenterien des films de Romero.
Roméro reste fidèle à lui-même et, à l'image de sa carrière, ne cherche toujours pas à s'attirer les faveurs d'Hollywood ou du spectateur "moyen" [...] Avec le "Territoire des Morts", il poursuit son travail sur la saga "Zombies", commencé il y a plus de trente ans, avec la même réussite que les précédents volets "zombiesques". Autrement dit, seuls les fans de la première heure ou ceux qui auront compris la signification réelle du "style Roméro" s'y retrouveront dans ce quatrième et dernier(?) volet.
Avant de se rendre dans la salle qui projette Land of the dead, le spectateur admiratif de la fabuleuse trilogie du roi George est forcément inquiet. Romero a-t-il réalisé un quatrième chef duvre ? Certains vous diront que oui ! Je ne partage pas tout à fait leur enthousiasme, même si il faut bien avouer quil signe un film daction crépusculaire de grande qualité. Paradoxalement, cest une trop grande ambition qui nuit au film. Contrairement aux films de sa trilogie, en plus de laspect socio-politique, Land of the dead est orienté action à 100% En voulant jouer sur les deux tableaux en 1h et demi, Romero finit par donner limpression de ne plus trop savoir où donner de la tête et ne signe donc pas de quatrième chef duvre dans le genre, mais juste un très bon film de zombies ce qui nest déjà pas mal !
Plutôt déçu. Les effets spéciaux sont bons mais le scénario est trop facile et trop prévisible. Des zombies qui deviennent « intelligents » en 5 minutes et qui se lancent à lassaut dun palace pour riches, ça fait vraiment cliché et déjà vu pour dénoncer les travers de la société.
Romero a créé un genre mais ne l'a pas mené à son summum. Il se montre avec Land of the Dead dépassé, usant de ficelles narratives ou horrifiques si écluées qu'elles laissent inerte. Le message politique, quant à lui, tient de la farce. Tout cela est simple. Bien trop simple.
Je serai bref, c'est excellent, c'est réfléchi et ça met un bon coup dans la gueule!
Quand on connait le film de série B (on se demande si cela porte bien son nom...) on ne peut que saluer d'autant plus ce film comme une merveille... On en dira pas autant d'aucuns qui ne savent même pas ce qu'ils ont dit dans leur précédents opus!