Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
2,5
Publiée le 12 avril 2012
Un film de zombies acceptable, les truquages sont bien faits, l'histoire un peu a la 28 semaines plus tard , deja vu, mais pas vraiment de grands frissons.
Land of the dead est un film fantastique musclé et parfaitement maîtrisé.La photographie est très soignée,et les acteurs excellents.John Leguizamo et Dennis Hopper se démarquent du reste du casting et interprètent des personnages très intéressants.En revanche,le personnage d’Asia Argento n’est pas du tout exploité,ce qui est regrettable.Quoi qu’il en soit,Land of the dead n’en demeure pas moins un excellent film,qui a fait renaître une saga mythique en la modernisant.Aussi gore,jouissif et cynique que les opus précédents,ce quatrième volet de la saga des morts est la parabole d’une Amérique post-11 septembre en proie à la peur de « l’étranger » et vampirisée par l’obsession du pouvoir.Un film coup de poing bienvenu dans un genre cinématographique qui ne cesse d'être enfoncé par des productions plus impersonnelles et médiocres les unes que les autres.
2 eme visionnage est patatras, illumination… J’avais étais plutôt élogieux à son sujet et pourtant… Quelle lenteur ! On s’ennuie beaucoup…. Une armée de zombies prenant d’assaut un bâtiment ultras sécurisé ? Possible oui, si on était dans 28 semaines plus tard, mais la…j’ai le temps de prendre 3 cafés avant de tous les tués (ah oui, c’est vrai, ils sont plus intelligents ^^). Vraiment pas crédible. La critique social (lutte des classes ?), pas convaincu. Le bon point reste tous de même l’esthétisme, impeccable mais le reste…
George A. Romero poursuit son exploration du cinéma de zombies (un genre qu'il a pratiquement inventé) et pousse de films en films ses raisonnements à d'autres degrés et d'autres niveaux. Ici, les humains vivent confinés dans les vestiges d'une ville où l'inégalité entre les pauvres et les riches est flagrante alors que les morts-vivants semblent parvenir à communiquer et deviennent plus intelligents. A travers le film de zombies et ses inévitables scènes gores (ici très réussies), Romero dissimule une fois de plus une critique habile de la société américaine, singeant le gouvernement Bush (Dennis Hopper, jouant un personnage qui fait office de dirigeant dira qu'il ne négocie pas avec les terroristes) et ces gens d'en haut qui laissent les ennuis retomber sur ceux se trouvent juste en dessous. Le propos n'est pas subtil mais fonctionne parfaitement, le tout agrémenté de scènes d'actions inventives portées par des acteurs charismatiques (Simon Baker, Asia Argento et John Leguizamo tout de même !)
Passable. Dès le début ce film est angoissant est tout le long on ressent bien l'angoisse car même si la réalisation est plutot simple elle est quand même bien faite. Mais bon je trouve que le problème c'est le scénario, il n'a rien d'original, tout est prévisible et avec le bel héros accompagné de sa belle et d'un fidèle ami pour combattre les pourris et les méchants bonjour l'originalité. En plus excepté John Leguizamo les acteurs sont plutôt médiocres. Un film passable.
Très belle production avec des morts-vivants véritablement réussis. Notre coeur accélère quand ils approchent... et ne cesse de le faire tout le long du film. Le rythme est soutenu, l'intrigue sympathique et l'image magnifique.
Un film de zombie pas déplaisant mais loin de la maestria d'un 28 jours plus tard. Le scénario est bien ficelé avec en trame une critique sociale, et j'ai apprécié l'idée de voir une communauté de zombies gagnant en intélligence et en organisation. Les acteurs ne sont pas mauvais et la réalisation est bien menée mais le film est pas mal remplis de clichés et certains maquillages font un peu cheap. Pas LE film de zombies du siècle mais largement regardable.
Après presque 20 ans d'absence, les zombies de Romero reviennent (et ils sont pas contents). Pour ce quatrième opus, Romero a eu la bonne idée de faire évoluer la menace : les zombies commencent à s'organiser et deviennent plus intelligents et donc, bien plus dangereux. Cette évolution permet de donner un nouveau souffle bienvenu à la saga, d'autant qu'elle est bien utilisée. Les humains ne sont pas oubliés et pour ce film, Romero rompt avec la tradition en s'offrant un casting d'acteurs connus qui remplissent très bien leurs rôles (avec un petit faible pour Dennis Hopper et John Leguizamo, excellents), épaulés par des seconds rôles efficaces, bien que parfois un peu stéréotypés. Visuellement, les maquillages des zombies sont particulièrement réussis et la photographie tranche radicalement avec les anciens opus, qui ont pas mal vieilli. Enfin, la critique sociale est présente dans la cité-bunker, reproduisant les mêmes erreurs que l'ancienne société, stigmatisant ainsi le pouvoir de l'argent et l'absence de volonté d'évolution face au danger. Bref, Land of the Dead est une réussite, alors n'hésitez pas.
4ème volet de la saga des morts-vivants de George A.Romero,"Land of the dead"(2004)épate dans le côté old school témoignant d'un vrai respect pour le film d'horreur tel qu'il se pratiquait il y a 20 ou 30 ans.Comme toujours avec Romero,le message politique saisit l'air du temps.En l'occurence les peurs terroristes après les attentats du 11 septembre.Retranchés dans une cité-forteresse,dirigés par un politicien archi-corrompu,les humains vivent dans la crainte de la menace zombie.Armés jusqu'aux dents,circulant dans des blindés;ils deviennent mercenaires et paranoïaques.Par contre,quel dommage que les personnages soient si caricaturaux(malgré Dennis Hopper,Asia Argento et John Leguizamo à l'affiche) et que l'on verse dans le trop plein d'action au détriment d'une vraie réflexion comme dans les autres Romero.La charge reste cependant efficace à l'époque du bourrinage sans cervelle.Ici,les zombies sont doués d'une intelligence grandissante,avec à leur tête un pompiste retors.L'unité de temps et de lieu permet une tension prenante,avec un climat apocalyptique tout à fait adéquat.Romero aime toujours autant mutiler les corps,et il le fait si qu'on en redemande.Le "saigneur" du genre.