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Kalie
60 abonnés
967 critiques
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4,0
Publiée le 10 novembre 2012
Personne n’attendait un quatrième volet après « Le jour des morts-vivants » qui clôturait parfaitement la trilogie de G.A Romero. Même s'il n'est pas indispensable à la série, ce film aborde quelques idées sympas (les zombies et les feux d’artifices, l'adaptation grandissante à leur environnement). De plus, « Land of the dead » bénéficie encore du savoir-faire du maître. Les scènes d’action impressionnantes (du pur bonheur), la ville repliée sur elle-même avec ses habitants vivant sous une menace latente mais faisant comme si de rien n’était (certains y ont vu une parabole de l’Amérique d'aujourd'hui…) rendent ce film digne de la série.
Ce n'est certainement pas le meilleur de Roméro, mais ça en reste pas moins un très bon film de zombie. Tout en étant original et décalé Roméro nous donne son point de vue sur la société actuelle et ses mœurs. Un pont de vue qui est tout à fait intéressant, seulement il aurait peut-être pu éviter les bons sentiments moelleux que l'on trouve dans beaucoup trop de super-productions américaines... Un très bon divertissement :)
George A. Romero signe un bon film de science-fiction / horreur. Bien que le film n'aborde pas vraiment le coté gore de la chose, le cinéaste transforme son film de zombie, en film d'action au rythme effréné qui parvient à nous mettre en haleine jusqu'à la fin. Un très bon film qui développe un univers intéressant et cauchemardesque, dans lequel Simon Becker ( Mentalist ) se défoule avec son équipe de casse-cout dans le massacre de zombies. Le scénario est inventif. Le cinéaste à développé une idée intrigante sur la manière dont un zombie à la faculté de penser par lui même. J'ai beaucoup aimé cette exploration du zombie qui pense par lui-même dans ce film. Ce zombie qui prend la tête des siens afin de poursuivre un but. Protégés les siens de l'extinction. Ce personnage qui possède son propre libre-arbitre est intéressent. Cette idée d'un zombie qui à la faculté de penser , a été explorée un peu plus dans le film de Jonathan Levine sortie en 2013 ( Warm Bodies : Renaissance ) . La réalisation est convaincante. Une très bonne mise en scène, l' ADN de Romero qui prouve que son savoir-faire est encore intact. Pour ce qui est du son , les musiques fonctionnent et le rendu est bon. " Land of the dead " développe un univers intéressant et très sombre qui, grâce à un scènario inventif et d'une mise en scène efficace, parvient a s’impose comme un très bon film du genre.
Ce film est terrible !! Du Romero comme on l'aime ... Je ne comprends pas les notes des spectateurs :( Le film est salué par la critique presse et c'est les spectateurs qui font faux-bond au réalisateur ... A croire que ses fans fidèles se font rare. Et pourtant c'est un petit chef d'oeuvre. La satire sociale est toujours présente, c'est ici à la lutte entre riches et pauvres que s'attaque Romero : c'est réussi, la soif de pouvoir du mexicain, le grand chef Dennis Hopper (qui signe une bonne prestation) qui ne pense qu'à ses deux gros sacs de billets plutôt que de mettre les voiles ... Simon Baler (que je découvre après The Killer Inside Me et The Mentaliste) nous livre une très bonne prestation et est un futur grand du cinéma. Asia Argento qui ne m'avait pas totalement convaincue dans "Boarding Gate (Olivier Assayas)" me convainc ici dans ce film de Romero. Les zombies, le nerf de la guerre, deviennent intelligents (très bonne idée) mais ne vont pas plus vite pour autant, ça dénature donc pas le zombie, les maquillages sont toujours aussi bon; pour un budget minime, Romero signe encore ici chef d'oeuvre. Je dénombre deux points faibles : On n'arrive pas trop à s'attacher aux personnages (ce qui est important dans un film de zombie, il me semble) et le fait qu'à la fin une masse importante de gens sortent de leurs cachettes après que les zombies aient été détruits à coup de missiles ... Sinon dans l'ensemble, c'est un très bon Romero, la réalisation est efficace et de qualité. Certes Dawn Of The Dead (ou "ZOMBIE") reste le chef d'oeuvre inégalé, mais celui la est très bon et ravira les vrais fans il me semble.
Quelques idées sympas qui font progresser la trame zombiesque de Romero (réorganisation sociétale post apocalyptique, évolution des morts vivants qui se structurent), sur fond de bon gore bien crade. Mais il ne faut pas intellectualiser à outrance ce film du maître du cinéma de revenants et y voir d'improbables analogies politiques, car celui ci ne vaut en réalité guère mieux qu'un médiocre téléfilm. Les personnages, l'intrigue et les messages dispensés sont aussi plats que maladroits.
Ce film est certes bon, et même pour moi le deuxième meilleur de la tétralogie juste après le premier, mais certaines innovations semblent un peu étranges, les zombies plus intelligent, es-ce toujours des zombies ? sinon roméro arrive toujours à raconter la même chose en changeant bien les personnages et les lieux d'actions, c'est tout ce qui importe !
Romero montre qu'il est capable de se renouveler sur le même thème. Evidemment, il faut supporter le gore. Mais l'allégorie subversive est limpide : une poignée de richesest barricadée dans un ghetto de luxe absurde et assiégée par des hordes de morts vivants qu'elle ne pourra pas contenir longtemps, même avec des mercenaires armés jusqu'aux dents. D'autant que, fait nouveau, ces morts vivants prennent conscience de leur force et deviennent capable à leur tour d'utiliser des armes. Certains morceaux de bravoure, dans le centre commercial, sont époustouflants. Difficile de faire mieux sur le thème !
On doit à George A. Romero un pan essentiel du cinéma de zombies. Bricolé et saisissant, "Night of the living Dead" (version 1968) est un bijou du genre, "Dawn of the Dead" reste son plus grand film et "Day of the Dead" livre une vision ultra pessimiste dun Monde où il faut se terrer pour résister. "Land of the Dead" fait quelques clins doeil à ces précédents opus : génériques en noir et blanc ; scènes de récupération de biens de consommation dans un magasin ; zombies enchaînés tout près des humains (dans la boîte de nuit). Le look et lattitude des morts-vivants navaient jamais été aussi sophistiqués dans la saga. Ils ont dévidents relents dhumanité (faire du pompiste black pratiquement un personnage à part entière est en cela une très bonne idée). Pour aller récupérer des marchandises dans les villes infestées, Riley et son équipe disposent de lEclaireur de la Mort, un véhicule blindé financé par Kaufman, le "boss" (Dennis Hopper, sur le retour dans des films denvergure ?). Cholo (John Leguizamo, bien dans le rôle) espère quaprès trois ans au service de ce dernier, celui-ci lui accordera un appartement dans son complexe immobilier de luxe. Même sur le territoire des morts, les rares survivants restent des humains et les classes ressurgissent. Lécoeurant Kaufman méprise son petit employé qui se donne les moyens de le faire chanter. Je nai pas été enthousiasmé par la prestation dAsia Argento mais le fait que ça soit la fille de papa est en soit une bonne justification pour lui avoir confié le rôle (Dario ayant en son temps remonté pour lEurope "Dawn of the Dead" dans une version bien plus percutante que loriginale). Jai immédiatement reconnu Tom Savini qui a droit à un beau plan pour lui tout seul, il faut dire que cest une guest star prestigieuse (maquilleur spécialiste des zombies). Aidé par une bande sonore efficace, un excellent film dhorreur avec ce quil faut deffets gores et de moments danthologie (larrivée des zombies sur lautre rive !).
Land of the dead, en redonnant leur humanité aux zombies pose une question fondamentale : Ces zombies affamés de chair humaine représentent ils un danger moindre pour l'humanité que l'humanité elle même ? Après 20 longues années d'attente, George Romero revient à l'attaque et la bonne nouvelle, c'est que le Papi est en pleine forme et ses zombies aussi! Le film est, comme toujours, solidement construit autour d'un scénario riche en personnages d'une belle épaisseur, d'une tension permanente à faire péter les string les plus élastiques, et qui réussit encore parfois à glacer le sang comme peu de film aujourd'hui y parviennent encore... J'ai lu, ici et là, que la faiblesse du film était du coté d'un casting prestigieux pas forcément à la hauteur... Il est vrai que les acteurs, tous excellents, des précédent opus étaient tous des inconnus, et que l'on assiste ici à un vrai défilé de stars. Personnellement je ne trouve pas que çà nuise au film, mais peut-être ne s'agit-t'il que d'un peu de snobisme de la part de la critique parisienne... Comme dans le précédent opus, les zombies se réapproprient une certaine humanité et commence même à s'organiser en une armée, avec un leader charismatique en la "personne" d'un pompiste black, un poil plus malin et déterminé que ses congénères... L'humanité, elle, est réduite à deux zones : la zone basse des petites gens survivants dans une ville transformée en citadelle supposée imprenable, et la tour du roi et de sa cour, un parrain mafieux (Dennis Hopper)qui règne sur ses sujets, n'accordant asile dans sa tour de verre qu'aux citoyens les plus nantis... Jusqu'au jour où... Les morts se mettent en quête de justice et d'un territoire... Proche du cinéma de John Carpenter, le film est mené tambour battant, la mise en scène est classique, sans esbroufe mais bigrement efficace, et devrait satisfaire autant les fans du genre que les cinéphiles afficionados de Romero. Ou quand la série B Flirte avec le A...
Pas vraiment d'évolution dans le cinéma de George Romero et Land of the dead ressemble à un énième film de genre, vu et revu sans grande originalité et se contentant de filmer des fusillades sans grande profondeur. Le film ne fait pas peur une seconde mais souvent sourire. De plus le film n'est pas vraiment violent mais fait penser à une caricature de violence où les scènes dites gores ne font pas frissonner tant elles sont cachées et vite expédiées. J'ai souvent pensé à une parodie du genre alors que je m'attendais à un renouveau ou à une réponse du maitre aux élèves. Malheureusement, Le Territoire des morts ressemble plus à un jeu vidéo avec différents niveaux et ne s'élève pas à un niveau aussi jouissif que le Vampires de John Carpenter auquel j'ai beaucoup pensé durant le film. Ce n'est pas l'interprétation qui va sauver le film. Les acteurs assurent le minimum et Asia Argento agace rapidement. Dennis Hopper vétéran de la troupe s'en donne néanmoins à coeur joie dans le cynisme et est detestable à souhaits quant à John Leguizamo, bien que ne changeant pas de registre est assez bon et s'en sort le mieux. L'originalité du film vient que les zombies apparaissent plus en victimes que les humains et le message politique est toujours aussi flagrant notamment lors de l'entrée des zombies dans la tour centrale...Romero dresse donc un portrait sans concession sur l'etre humain où le zombie est beaucoup plus humain. Le réalisateur prend donc place aux cotés de John Carpenter qui comme lui livre une grosse série B pessimiste. Mise à part ce message politique, Land of the dead ennuie un peu et se montre redondant dans les scènes de tuerie. Quelques plans sont très beaux (la sortie de l'eau des zombies) et le générique du début est sublime. Déception vis à vis de loriginalité de la réalisation mais toujours aussi juste et intéressant dans le fond.
Un film de zombie pas déplaisant mais loin de la maestria d'un 28 jours plus tard. Le scénario est bien ficelé avec en trame une critique sociale, et j'ai apprécié l'idée de voir une communauté de zombies gagnant en intélligence et en organisation. Les acteurs ne sont pas mauvais et la réalisation est bien menée mais le film est pas mal remplis de clichés et certains maquillages font un peu cheap. Pas LE film de zombies du siècle mais largement regardable.
Le film de zombie revient apparemment à la mode. Après le remake Larmée des morts, le parodique Shaun of the dead et avant le court mais prometteur segment de Grindhouse réalisé par Robert Rodriguez, celui le plus attendu par les fans était sans nul doute Land of the dead, qui marque le retour du créateur du genre, Georges Romero qui signe ici son quatrième volet après Le nuit des morts vivants, Zombie et Le retour des morts vivants. La lutte est déjà bien engagé, et les forces révolutionnaires anti-zombies se battent sans relâche pour survivre. Le synopsis pose déjà les base : pas dhorreur mais de la baston. Pour ce qui est de la baston on repassera Si lironie et les effets gore venaient ponctué le génie dans les anciens films du réalisateur, on doit avouer quil a perdu ici toute sa fougue. Comme si , le couteau sous la gorge, les producteurs lavait obligé à rempiler pour refaire une santé au réalisateur mais surtout pour renouer avec un genre pas vus depuis longtemps. Ne sachant pas quoi faire, Romero nous propose une série de clichés mis en valeur par Leguizamo ou Dennis Hopper qui montre un cinéaste perdu dans les codes de son propre genre et essoufflé, à court didée. Fort attendu, il reste de Land of the dead, une forte sensation de dégoût , tellement le talent de Romero, bâclé, surgit comme une balle dans la tête. Reste quelques arrachages de peau, dont celui dun piercing. Pas assez pour faire un film. A la juste limite du nanar.
Franchement assez deçus , on est loin des films de zombie classique... La fin est très bof , après le fait que les zombies devienn intelligent j'ai trouvé ça nul parce que c'est plus des zombies quoi,c'est comme un film de slasher avec un slasher qui tue pas ses victimes... Après un peu trop gore pour rien, non il vaut pas l'armée des morts
Dans ce film, il y a un zombi un peu plus intelligent que les autres qui ne tombe pas dans le piège des feux d'artifices qui "hypnotisent" les zombis afin que les humains puissent les tuer facilement. L'histoire est pas mal mais j'ai détésté la trame de fond qui critique les puissants et les riches.
Enfin un film de zombie intelligent...Ben oui Romero évidemment...Je suis fan de ces films et je vois que sa passion est toujours restait intacte. Ici pas d'effets spéciaux, mais des maquillages pour les zombies impressionnants. Un film jouissif au première abord, et satirique si l'on regarde un peu plus loin...A voir, vraiment.