Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Akamaru
3 094 abonnés
4 339 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 24 juillet 2012
"Fog"(1979)est un John Carpenter mineur,un de ceux qui ont eu du mal à passer l'épreuve du temps(d'où son remake foiré de 2005).Ceci étant,il reste intéressant à bien des égards,déjà car il était culotté de faire d'un épais brouillard luisant une menace tout à fait palpable.Carpenter a toujours eu le chic d'installer des atmosphères uniques,oppressantes et mystérieuses.Dans la petite ville côtière de Bodega Bay,l'isolement règne en maîtres et les locaux se trouvent pris au piège.Carpenter aura souvent utilisé le huis clos pour augmenter le cursus horrifique.Il s'y prend assez mal pour lier les différents destins(une auto-stoppeuse,une maire et sa conseillère,un pasteur,une animatrice radio...).Sa musique fait une nouvelle fois son petit effet.Carpenter se heurte à un obstacle majeur:son film ne fait pas peur.Disons qu'il intrigue,et que les apparitions des revenants-vengeurs avec leur crochet sont saisissantes.On sent que la production fut chaotique,que ce soit au niveau dum ontage ou des effets spéciaux."Fog" a du mal à suivre un fil conducteur,et se révèle assez décevant,en dépit de quelques moments d'horreur singulière.
Encore une honnête série B du grand Carpenter. The Fog est un film d'horreur angoissant sans fioritures (ici pas de gore à outrance) et à la musique épique. Et malgré un bon scénario, paradoxalement, le film pèche par ses révélations (spoiler: pourquoi avoir attendu 100 ans ? Et pourquoi l'attaque dure sur deux nuits ? ) et par sa courte durée.
John Carpenter récidive ici après Halloween dans la réussite du film de genre, l'horreur. Carpenter est le maître pour savoir générer l'angoisse en maitrisant la bonne dose d'effroi distribuée au bon moment, d'une façon progressive, grâce (surtout ici) à un très bon montage. L'effroi nait du mystère, de l'inconnu, de la suggestion (lieu commun mais réel véhiculé par Hitchcock et Jacques Tourneur puis repris par Spielberg). Thème classique mais bien porté ici : la petite ville américaine paisible aux citadins innocents aggressée par de terribles forces extérieures. Les morts vivants vaseux et pourrissants, rongés par des vers de sable, reviennent se venger après une terrible trahison. La structure narrative de Fog, comme la plupart des films de Carpenter, colle aux westerns d'Howard Hawks (voir Rio bravo), les indiens ici remplacés par des lépreux morts et revenchards. Les vivants sont, comme les héros des westerns, reclus et attaqués dans leurs forteresses fragiles d'habitations. La poussière remuée par l'arrivée annonciatrice des mexicains ou indiens ou bandits des westerns est ici remplacée par le beau et lumineux brouillard. L'intrigue est certes très (trop) mince, voire simpliste, mais les effets suscités par la peur, la superbe photographie, la richesse des plans (belle descente vers le phare d'Adrienne Barbeau) contrebalancent cette faiblesse. Carpenter est aussi malin ; il inonde lors du dénouement Fog d'une terrible musique bruyante aux effets réitératifs et métalliques. Sans être de loin le meilleur film de l'auteur de The thing, Fog est un bon film du samedi soir comme dit le lieu commun, vu peut être aux USA lors des soirées drive in où le jeune étudiant posait la main sur la cuisse de sa copine pour palier ses cris de peur. Une chose étrange vécue par moi même une fin d'après midi d'automne de la fin des années 80 : en compagnie de mes parents, je revis ce film et, incroyable mais vrai, à la fin du film, nous nous aperçumes que le brouillard avait posé son manteau blanc dans la nuit noire !
La touche personnelle du réalisateur de "The thing" se sent bien dans l’ambiance insufflée à cette effrayante histoire de brouillard hanté. La photographie obscure signée par Dean Cundey, la musique cauchemardesque et l’art de Carpenter faire de son petit budget une source d’ingéniosité artistique impressionnante. La présence au casting de Jamie Lee Curtis, que Carpenter venait de rendre célèbre grâce à son prodigieux slasher "Halloween", et Janet Leigh, connue, elle, pour son rôle dans "Psychose", est un autre élément attirant dans ce film d’horreur. Une fois lancé dans le suspense très intense, on regrette rapidement que l’histoire de fantômes vengeurs soit trop classique pour pouvoir provoquer des rebondissements intéressants. Un bon travail de mise en scène donc mais un scénario qui brasse littéralement du vent.
Kitch, sans intérêt, Fog est un film d'épouvante basique qui n'apporte pas grand chose dans ce genre. John Carpenter lui-même trouve que c'est son film le moins réussi, alors...
Le film le plus sousestimé de son auteur, aussi bien par le public et la critique que par lui-même. A mon sens The Fog n'a rien d'une oeuvre mineure dans la filmographie de Carpenter, bien au contraire ! Ne serait-ce que pour la photographie de Dean Cundey - véritable bijou annonçant l'accomplissement formelle de son chef d'oeuvre The Thing - cette perle atmosphérique est à redécouvrir d'urgence. Après le célèbre slasher Halloween, John Carpenter nous livre une nouvelle leçon de cinéma à travers laquelle le hasard n'a pas sa place : du manque de moyens le réalisateur tire une oeuvre redoutablement équilibrée et superbement construite où chaque élément semble méticuleusement incorporé à l'ensemble du métrage. Humblement et intelligemment le cinéaste insuffle à son propos une dimension archaïque, ancestrale, remontant aux origines du sentiment d'effroi. Marquant son film sous le signe soustractif il parvient à exprimer l'idée que la peur s'installe autour d'une présence, d'une entité à la fois invisible et omnisciente... C'était déjà le cas dans Halloween ( film dans lequel Mike Myers faisait davantage figure de fantôme insaisissable que de tueur psychopathe ), ça le sera par la suite dans The Thing et dans Christine ( une plaie sans corps adaptable à son environnement dans le premier cas, une voiture stoïque immortelle dans le second ). Entre suggestion d'un danger permanent et reconstitution d'une bourgade tenant lieu de frontière The Fog est l'un des sommets cinématographiques de John Carpenter. C'est l'épouvante dans sa surdité la plus mémorable : une présence, donc...
Réalisation mineure dans la filmographie de Carpenter, The Fog accuse d'un budget limité. Mais ce manque de ressource est paradoxalement l'un de principaux atouts du film : la réalisation est minimaliste, essentielle, et ne tente rien qui puisse compromettre la crédibilité du rendu. Le brouillard est à la fois un élément clé, et une excuse pour produire une angoisse de l'inconnu à moindre coût. Et ça marche! Notons par ailleurs les problèmes techniques, petits mais significatifs, auxquels Carpenter a dû faire face afin de tourner ces fameuses scènes de brume épaisse. En ressort un film sympathique, dont la brièveté sauve le scénario d'une chute impardonnable.
John Carpenter l'avoue lui-même, "Fog" est un film mineur dans sa filmographie. Scénario léger, peu de moyens, le film met un peu de temps à démarrer, puis doit faire avec un brouillard kitsch digne de fumigènes de matchs de foot. C'est ainsi surtout grâce à la tension que Carpenter parvient à créer avec rien d'autre que sa caméra (comme toujours, très belle utilisation de la profondeur de champ) que "Fog" demeure un film à voir, même s'il n'y a que les purs carpenterophiles qui y prendront un réel plaisir. A noter que l'on retrouve Janet Leigh dans un de ses derniers rôles, ce qui n'est pas la moindre attraction de ce film d'horreur un peu trop mou.
Fog est un film qui déçoit un peu pour sa première partie et les personnages creux qu'elle met en scène. Cependant, dès que le Fog arrive, et pendant tout le noeud du film, impossible de décrocher devant une telle symphonie d'image, musique, enroulées, par ce brouillard lugubre et poétique, Poe n'est pas loin c'est vrai. Le film fait preuve d'un grand talent, mais d'une maitrise encore perfectible. C'est pendant ces séquences que le film fonctionne réellement, le reste du temps, c'est assez plat, prévisible, drôle malgré lui, et les fantômes sont un peu pitoyables, peut être que Fog, malgré ses grandes qualités a un peu mal vieilli. Pas Mal.
Pas mal. Fog est un de ces films que l'on regarde, et que l'on aime, même si on sait qu'il ne s'agit pas d'une grande oeuvre cinématographique. Tout d'abord le film vaut donc pour son ambiance, qui dès le début se fait bien ressentir. C'est une ambiance plutôt sombre, cela grâce aux images, mais également grâce à une superbe musique, composée par Carpenter lui-même. Le sentiment de mystère qui émane des premières scènes donne aussi un bon ton de départ. On s'intéresse vite à l'histoire, et on accroche sans problèmes. Après, il faut admettre que le film ne fait pas vraiment peur, mais néanmoins, lors de quelques scènes, Carpenter réussit parfaitement à créer une tension et surtout un suspens bien distillé, notamment à un moment du film. Quant au scénario, il faut dire que même si ce n'est pas l'incarnation de l'originalité, il n'est pas pour autant mauvais. Il s'agit en fait d'une histoire plutôt correcte, utilisant un élément classique du film d'horreur, à savoir le brume, comme fil conducteur. Après bon, quelques détails auraient pu être un peu mieux exploités. A certains moments on a l'impression que le film ne mène pas une idée jusqu'au bout. En guise de conclusion, je dirai donc que Fog est un bon film d'horreur, cela grâce à une bonne ambiance, et à une idée, qui même n'étant pas géniale, est bien exploitée. Bref, pour être tout court, un film à voir.
un film bien filmé et bien réalisé, avec meme quelques moments de flip, des bons acteurs, un bon gros brouillard, c'est les atouts de se film. Le problème c'est que Carpenter aurait put un peu plus développé son thème. J'ai bien aimé la référence au Dr.Phibes, référence au film extravagant avec Vincent Price.
Encore un film des années 80 qui a subi le poids des années, comme si une sorte de malédiction pesait dans le monde du cinéma sur cette décennie en particulier (bon ok, celui-ci est sorti au tout début de celle-ci)... Le coup de vieux se ressent surtout au niveau du rythme, les effets spéciaux demeurant globalement assez réussis. Il y a toujours cette ambiance à la Carpenter qui produit son petit effet, en s'appuyant notamment sur la musique. Tenter de faire peur avec des fumigènes dissimulant deux ou trois zombies n'est plus forcément efficace de nos jours, mais le film conserve un peu de suspense et une ou deux scènes et prises de vues bien senties. Pas mauvais, mais loin de figurer parmi les meilleurs films du réalisateur.
Après une nouvelle version sortie en 2006 qui avait obtenue 7, voilà enfin que je regarde la version de John Carpenter ! Eh bien, pour une fois, l'ancienne est moins bien que la nouvelle ! Le film dure 1h30 et le tout commence véritablement trop tard, le début n'est que scènes inutiles les unes après les autres. Bien que la musique de Carpenter soit toujours au top, on était habitué à bien mieux de la part de ce grand bonhomme. Son moins bon film jusqu'à maintenant.
En voyant le remake, je me suis dis : "Au mon dieu, quelle horreur !". Mais il fallait que je vois la version de Carpenter, décrite comme un véritable chef-d'oeuvre. Après visionnage, je dois dire que je suis assez mitigé. La forme est parfaite, mais le fond est loin de suivre le rythme. Le scénario est bien plus compréhensible que l'abominable remake. C'est un bon point, mais il faut reconnaître qu'il n'a pas survécu au temps. Au niveau des acteurs, c'est un peu la même chose. Le casting est globalement assez bon, à l'exception de Jamie Lee Curtis qui n'avait pas encore à l'époque le talent de sa réputation, construite sur le seul succès de son premier film : "Halloween" du même réalisateur. Pour la forme maintenant, il est obligatoire de reconnaître à travers ce film que Carpenter est un génie. Non seulement il enchaîne avec une habilité déconcertante les scènes de trouille, mais en plus il se permet de nous envoyer des plans qu'une beauté incroyable (telle cette vue en plongée au dessus du phare). Ce sont aussi les effets spéciaux qui étonnent. tout est magnifiquement travaillé, jusque dans les moindres détails et n'a pas pris une ride quand on le compare à son affreux remake.