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BlindTheseus
297 abonnés
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4,0
Publiée le 26 avril 2008
Un bon exemple d'un film bien fait, avec notamment ce méchant tellement méchant & stupide qu'aucun de ses ennemis n'osent se montrer " full-frontal " devant lui...
encore une fois carpenter nous signe un excellent film horreur , ce film nous plonge dans une angoisse perpetuelle , le realisateur nous impose son univers sombre mais que l'on aime tant, pour ce qui on vu le remake et qui l'on aimmer celui et a des années lumieres superieur. A VOIR IMPERATIVEMENT !!!
The Fog est, pour ma génaration, un film culte dans la lignée des films comme The Exorcist, Omen, Poseidon ou le Village des damnés. On retrouve dans tous ces films le même thème : des esprits viennent sur terre se venger de souffrances du passé commis par les hommes et un prêtre va se sacrifier pour laver l'homme de ses péchés. J'ai toujours pensé que ces films étaient lié à un sentiment de culpabilité du peuple américain par rapport à la guerre du Vietnam, comme si leur ancêtres revenaient pour les punir. L'atmosphère, le type de récit et la thématique sont caractéristiques des années 70. Je comprends donc que ces films n'évoquent pas grand chose pour les nouvelles générations qui n'ont pas connu cette époque, mais pour moi ils représentent toute mon adolescence. Les effets spéciaux et les scènes spectaculaires sont beaucoup moins développés que dans les films plus récents, mais la réalisation et l'interprétation compensent avantageusement. En fait je déteste ces films froids et sans âme d'aujourd'hui bourrés de FXs, une vraie plaie du cinéma actuel. Tous les films que j'ai cité ont eu des remakes ces dernières années, tous très mauvais, car tous vidés de leur substance originelle : la redemption.
On ne peut pas vraiment qualifier "Fog" de film d'horreur, mais plutôt de film fantastique, plutôt moyen dans l'ensemble. A conseiller tout de même pour les fans de John Carpenter.
Quelques temps après "Halloween", Carpenter venait traiter d'un sujet similaire, mais de manière assez différente. Alors qu'"Halloween" avait réveillé nos peurs enfantines (peur du noir et des fantômes qui l'habitent), "Fog" en présente l'évolution dans le monde adulte. Les fantômes se voient désormais donner une réelle identité, celle de personnes qui, bien que disparues, ont une existence propre dans le passé (a contrario d'un Michael Myers qui lui était une matérialisation abstraite de nos peurs), et qui ne reviennent que pour révéler le passé peu glorieux de cette petite ville, construite sur des événements inavouables et soigneusement cachés (et il suffit d'un rien pour extrapoler sur toute l'Amérique). Une histoire de fantômes relativement classique (bien carpenterienne tout de même), que le réalisateur parvient une nouvelle fois à développer brillamment, à travers la puissance de sa mise en scène (s'inspirant parfois de l'oeuvre de Tourneur), et bien sûr de sa musique éclatante. Il réussit à donner vie à ce fameux brouillard, qui lorsqu'il vous atteint se décline en fantôme pour venir vous expliquer son sens du châtiment. Les personnages paraîtront un peu trop stéréotypés à certains, pour ma part je les ai trouvés assez convaincants, parce-que bien installés dans l'Amérique des années 1980 et regorgeant de faiblesses apparentes (Carpenter étant le seul à avoir su maudire cette période de l'Histoire des USA) . Avec sa photographie vieillotte (mais de qualité), son utilisation systématique des effets propres au genre, et surtout ses coupes de cheveux affolantes, "Fog" a tout de même un peu vieilli.
Il est lent, les effets spéciaux sont risibles mais les acteurs sont plutôt convaincants et la musique excellente. Bref Carpenter reprend une intrigue des plus classiques et nous mijote une série B de luxe... qui a cependant pris un sacré coup de vieux ! Résultat : on est charmé ou dégouté !
Après le classique Halloween, John Carpenter assoit son statut de maître de l'angoisse avec cet autre incontournable de l'épouvante. Sur une trame relativement linéaire, le réalisateur surdoué nous scotche au fauteuil grâce à une mise en scène saisissante. Rythme lancinant, musique obsédante (toujours signée Big John), utilisation optimale des bruitages : la pression est constante et chaque apparition du brouillard n'en est que plus terrifiante. Encore une belle leçon de cinéma fantastique !
Un des meilleurs films de Carpenter, de loin, avec "New York 1997" et "The Thing". Ambiance flippante, scénario très original (un vaisseau fantôme peuplé de zombies débarque, aidé par la brume), très bons acteurs...un classique de l'épouvante !
Un Carpenter fatigué avec cet ersatz de film d'épouvante, qui prête plus à sourire qu'à sursauter, où les acteurs en font des tonnes et la réalisation mise sur le tape à l'oeil. Des effets parfois presque immondes. Reste l'aspect légende, un peu attirant, mais pas assez pour nous y envoûter comme Carpenter le fait si bien dans The Thing ou Halloween.
Une sorte de réponse au "Scanner" de Cronenberg, les producteurs ont voulu y incorporer des scènes de violence absentes dans la première version. Malgré les difficultés de Carpenter à réaliser son projet, au final on obtient un film fantastique correctement mis en scène, dont le point fort réside dans la brume qui apparait alors comme vivante et hostile, un tueur immatériel et insaisissable.
Un scénario classique basé sur la suggestion d'une menace mortelle. Seules les cauchemardesques notes graves de violons nous font sentir sa présence. Dans ce Carpenter, un dense brouillard lumineux qui va dans le sens contraire du vent n'est pas normal et surement pas un bon présage, demandez à n'importe quel marin. Lorsqu'il envahit doucement le village côtier d'Antonio Bay, un frisson nous parcours l'échine : les peurs primitives de notre enfance ressurgissent, la sensation d'étouffer se fait ressentir, un danger sournois, mortel rôde et tape vicieusement sur les portes des habitations. Malheureusement, le manque de moyens du 'charpentier' plombe ce film. Avec des effets spéciaux plus convaincants mettant mieux en valeur la qualité irréprochable des mises en scène, "Fog" aurait pu distinguer les lumières du succès percer à travers la brume.
Un sympathique petit film d'épouvante offert par J. Carpenter. L'histoire d'une ville construite à partir d'un effroyable crime que les fantômes des victimes vont se charger d'expier. Le film alterne effets cheaps et effets spéciaux saisissants (le bout de bois, le brouillard) qui n'ont guère vieillis. Les personnages féminins sont bien campés, le rythme assez soutenu, la mise en scène est bien appuyée par la musique et le scénario tient la route. Même si la fin frise le grand guignolesque, l'ultime plan nous scotche au fauteuil. Un bon film.
Un début lent pour amener pour présenter le film et mettre le spectateur sous tension.Ensuite une légende parlant de vengeance.Des bons effets spéciaux inventifs,originals et biens foutus.Comme le bout de bois qui se louille avec marqué "DANE" dessus.Un bon film d'horreur signé John Carpenter.