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Un visiteur
4,0
Publiée le 26 novembre 2011
Le scénario d'arriaga (amours chiennes, 21 grammes, Babel) était à lui seul un gage de qualité !! Tommy Lee Jones pour sa première réalisation a su en tirer le meilleur, premier essai amplement réussi !!
C'est bien dommage qu'il y ait 3 invraisemblances (mineures) dans le film, car sinon, ce serait presque parfait. On a déjà vu ce sujet avec Sam Peckinpah ("Apportez moi la tête d'Alfredo Garcias"), mais ici c'est presque aussi original, et bien plus humain. Heureusement que les "nouveaux" réalisateurs nous montrent le vrai visage de l'Amérique, remplie de Mobil Home, de solitudes et de poussière, plutôt que de palaces à nénés et de villas hype à Beverly Hills. Ca permet de remettre un peu les pendules à l'heure sur les débiles profonds incultes au grand cœur qui sont sûrement l'électorat incroyable de Bush. Il n'y a pas que la peinture de l'ennui profond des régions désertiques du sud américain (c'est pareil au nord gelé), il y a un scénario qui nous tient en haleine, une construction déroutante à base de flash-back non chronologiques, qui devient une sorte de rêverie alcoolique. Le charme du réalisateur débutant est bien présent, qui essaie de donner un peu de sensibilité bon enfant et rude à la fois. Quelques idées également. Attention, quelques sujets sont un peu glauques, et certaines scènes sont difficiles. Une manière de montrer la vraie vie de l'"Homme" du Far West. Mais comme Lee Jones n'est pas le même type de républicain que Arnold ou Bruce (qui font de plus en plus la preuve de leur intelligence supérieure et de leur intolérance), on pardonne facilement cette naïveté machiste. Les prises de vues et la qualité technique n'est pas toujours parfaitement au rendez-vous, surtout en comparant avec le dernier Wim Wenders. Tout est un peu trop plat, sans effets, c'est sans doute voulu, mais le sujet se prêtait quand même à plus d'esthétisme. Et moins de grain dans l'image itou. C'est le type même de road movie de série B, ne manque que la route, mais comme le charme est indéfinissable et que la fin est quand même sympa, c'est un bon film, tout simplement. Restez au générique de fin, la musique est sympa
Le premier long-métrage de Tommy Lee Jones est frappant pour trois raisons. La première, c'est qu'il a l'art de s'illustrer devant et derrière la caméra pour donner un numéro d'acteur exceptionnel pour une réalisation douce mais qui en impose. De plus, les paysages qui s'offrent à nos yeux captivent notre attention jusqu'à la fin. Le jeu des lumières, tout en nuances, évolue crescendo (allant du plus sombre au plus clair) et prend le spectateur en témoin. Le directeur de la photographie Chris Menges (à qui l'on doit la photographie de "La déchirure" et de "Mission" notamment) fait tout pour que cette atmosphère soit limpide et nous mette dans une ambiance western. La deuxième raison, c'est que le casting est quasiment inconnu au bataillon (pour faire un rendu texan-mexicain le plus parfait possible), hormis le charismatique duo de tête Lee Jones/Barry Pepper (retrouvé par la suite dans "Mémoires de nos pères" d'Eastwoosd et "True grit" des frères Coen). La troisième raison, c'est que le scénario (toujours sur le thème de la vengeance), diablement bien armé, n'en est pas moins percutant : le meilleur ami de Perkins est retrouvé mort. Perkins va alors tout mettre en oeuvre pour retrouver son assassin et lui offrir un voyage dont il ne sortira jamais indemne... . Le script, toujours écrit de main de maître par Guillermo Arriaga ("Amours chiennes" et "Babel", c'est lui !), permet de façonner un nouveau genre de western brigué dans un road-movie indiscernable et qui s'avère humain, donc touchant, du début jusqu'à la fin (ici, c'est Barry Pepper qui est témoin de l'humanité qui rode dans ce film). Pour conclure, "Trois enterrements" est le coup de génie de Tommy Lee Jones où, artistiquement, Clint Eastwood reste son égal dans le même domaine. Assassins, passez votre chemin ! A noter ! Luc Besson est producteur exécutif de "Trois enterrements".
Un film impeccable de l'excellent Tommy Lee Jones aussi bon en réalisateur qu'en acteur. Un veritable Road Movie sur fond de vengeance tres efficace. Grand film.
Un ami assassiné. L'ami de l'ami assassiné. Le tueur. Une bonne leçon s'impose pour ce dernier. Avec "Trois enterrements", Tommy Lee Jones signe un film réussi mais inégal. Le scénario décomposé n'est parfois pas facile à suivre mais est habilement maîtrisé pour permettre une lecture intéressante dans sa première partie. La seconde, plus lisible est un peu longue toutefois mais haletante tout de même. Les acteurs s'y donnent tous à fond. Tommy est excellent, Barry Pepper est dans son rôle le plus terrifiant et absurde, dans un jeu parfait. Les autres sont tous très bons aussi. Mais si le film n'est parfait, c'est peut-être parce que les deux acteurs précités, aidés par un scénario qui les rend omniprésents, éclipsent le reste des personnages qui font leur truc de leur côté. Il y a donc un manque de maîtrise chez les personnages, qui rend le film inabouti sur ce point. Mais heureusement, Tommy Lee Jones arrive à créer un climat intimiste rendant chaque scène particulièrement... particulière. Ce qui s'associe donc bien au récit décomposé dont j'ai parlé. Ensuite, il y a des longueurs dans la première partie, et des baisses de rythme dans la seconde mais l'ensemble est disposé intelligemment en trois chapitres rappelant la quête principale du personnage principal et celle intérieure des deux autres. On n'oublie donc jamais la puissance émotionnelle de cette histoire d'amitié marquante mais qui aurait pu être encore plus aboutie. Trois personnages pour trois enterrements. Un très beau film, à voir malgré quelques défauts qui ne sont pas vraiment majeurs et très nuisibles à l'oeuvre. Pas mal pour un premier film. Mais dans la même ambiance, "No Country For Old Men" est plus réussi.
Je ne comprendrais jamais ce qui peut bien se passer dans la tête des types qui te font des films à la construction thématique époustouflante,à la mise en scène maitrisée,au suspense haletant et qui détruisent le tout par un final aussi incompréhensible que sans objet! Autant finir un discours sur les ressorts de l'âme humaine par un pirouette cacahuète
17/20 : Un film poignant avec de grands acteurs. La traversée du désert et la rédemption pour deux hommes totalement différents. Un grand moment de cinéma dans des décors naturels somptueux. à voir absolument !
D'excellents acteurs dont le trop méconnu Pepper et de splendides paysages ne font pas forcement un bon film ,la preuve avec ce western moderne doté d'une lenteur apocalyptique et d'un scénario bien plat.2 heures pour raconter le transport d'un macabé qui ressemble a la fin plus a une momie péruvienne qu'autre chose ,ca me parait un brin longuet , même si Jones y aborde les thèmes de l'amitié (entre un blanc et un hispanique) ou celui de la rédemption du tueur (a laquelle il est tout de meme difficile de croire).Des le début la construction en flash back n'aide pas a cerner l'histoire ,la vie morne des personnages (a l'image de la copine de mike qui se fait bien chié) n'arrange rien mais on se dit que le départ a cheval a travers le desert facon le bon ,la brute...va marquer le vrai début de l'aventure mais non : a part une morsure de serpent et une brève tentative d’évasion mike reste bien cool et finira par pleurer sur la tombe de Melquiades pendant que Jones s’éloigne façon Lucky Luck
Sans être une grosse déception, ce "Trois Enterrements" dont on m'avait tant conté la qualité reste un bon film. Le chapitre "Le voyage" est excellent, mais le fait que le film ne commence réellement qu'à partir de 3 quarts d'heures, et du fait aussi de nombreuses longueurs, on finit par s'ennuyer. Tommy Lee Jones et Barry Pepper campent très bien leurs rôles.
Un grand film aux paysages saisissants théatre d'une aventure souvent forte en émotions et parfois très critique.Le film raconte aussi les rapports complexes qui s'instaurent entre victime et agresseur.Un film d'une incroyable justesse qui n'en fait jamais trop,n'en dit jamais plus que ce qu'il ne faut, le film laisse juste au spectateur le soin de contempler une Aventure avec un vrai A.
Quelques longueurs, quelques clichés chez certains personnages... En dehors de cela, c'est un beau premier long-métrage pour Tommy Lee Jones, proprement filmé et bien écrit.
Tommy Lee Jones nous emmène dans un véritable western des temps modernes, voire "Le retour de Blueberry à Chihuahua". Cette version ultra contemporaine très réussie donne une vision acerbe de l'ambiance et de la mentalité qui règne des deux cotés du Rio Grande. Les acteurs prennent manifestement un certain plaisir dans les situations cocasses et révélatrices de notre vulgarité. Amitié et humanité sont les thèmes qui ressortent le plus de cette histoire virile et trépidante sur fond de décors naturels enchanteurs.