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Acidus
736 abonnés
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2,5
Publiée le 28 juillet 2014
Mmmmmm... Je dois admettre ne pas partager cet enthousiasme autour de ce premier long métrage (sur grand écran !) de Tommy Lee Jones. Sous une structure narrative faussement alambiquée se cache un scénario trés classique dont on devine facilement les grandes lignes. La réalisation elle-même n'a rien de renversant mais le vieil acteur/jeune réalisateur se débrouille et n'a pas à rougir du travail fourni. Mais voilà, "Trois enterrements" sonne creux et ne m'a fait ressentir aucune émotion, aucune tension ou sensation quelconque mis à part quelques pointes d'ennuie sur les petites longueurs qui parsèment ce long métrage. Les prestations des deux acteurs princpaux (Tommy Lee Jones et Barry Pepper) rehaussent l'intérêt que l'on pourrait éprouver pour ce film moyennement bon.
Trois enterrements est un western initiatique, où esprit de vengeance rime avec acte de bonté. Tommy Lee Jones bouleverse les lignes des codes traditionnels, pour nous emmener dans un road movie vers la frontière mexicaine à dos de cheval. L'acteur, et réalisateur pour le coup, américain, écrase l'écran, construit un rôle à sa mesure pour s'exprimer. Ce qui est reste bien, c'est qu'il n'y a aucune retenue, çà envoie. On notera un manque tout de même de mordant.
Brillamment écrit , magnifiquement interprété , Pour son premier baptême du feu en tant que réalisateur , TOMMY LEE JONES (men in black , le fugitif ) livre une première œuvre d'une intensité à couper le souffle . Sur une intrigue signée guillermo arriaga . Trois enterrements mêle jusqu'au vertige scènes poignantes et images chocs au beau milieux des étendues du grand sud américain .
Un superbe film tourné comme un grand western signé Tommy Lee Jones qui montre un fois de plus le génie de l'acteur ainsi que des scènes et des paysages extrêmement bien filmé, tout cela sur un scénario original et grandiose.
Scénario très bien construit (prix obtenu à Cannes justifié), paysages magnifiques : très beau 1er film de Tommy Lee Jones (+ meilleur acteur à Cannes) même quand on part avec un mauvais a priori sur l'aspect western, ce que ce n'est pas.
Un film littéralement magnifique qui me fait penser aux univers des romanciers James Crumley et Cormac MacCarthy, une photographie magnifiant superbement le désert, une bande originale juste. Barry Pepper et Tommy Lee Jones sont tous deux très bons et s'entendent plutôt bien. Une grande œuvre touchante.
Tommy Lee Jones dans un rôle qui lui convient parfaitement, avec un look qui lui convient parfaitement, Barry Pepper et son visage taillé à la serpe parfait dans ce rôle.
Une histoire intéressante, même si le film peut sembler parfois traîner.
Comme quoi une amitié avec une personne peut mener très loin, même si l'on ne connait pas la personne et qu'on lui accorde toute sa confiance.
La longueur, la lenteur. C’est ce que l’on retient du film « trois enterrements », en apparence classique. Il est bien, d’accord, mais un peu long. D’autant plus que l’on reste un peu sur notre faim. C’est dommage. Mais tout cela fait partie de l’originalité du scénario. Scénario primé à Cannes. Dans l’ensemble, l’histoire – sous forme de plusieurs chapitres, mélangeant dans les premiers instants passé et présent – est tout de même bien écrite, dont le thème qui se dégage est le sens de la valeur et d’honneur. Il y a de belles scènes. Parfois émouvantes, d’ailleurs. Et puis certaines un peu « dégueu », inédites. On est également surpris, de temps en temps. La fin, symbolique et inattendue, peut néanmoins en décevoir un bon nombre. A côté de tout cela, les personnages, joués par des acteurs tous très bons qui évoluent, prennent de la consistance. Même le « méchant de l’histoire » devient à la longue presque attachant. Aussi, ils aiment le sexe… Le film nous dépayse. Il nous... ARTICLE COMPLET SUR SUPER BOBINE !
Tommy Lee Jones passe derrière la caméra et ça lui réussi plutôt bien. De prime abord le film à de faux airs d'enquête policière,puis il s'avère très vite un western moderne qui conduit les protagonistes dans de somptueux paysages, filmés par la belle photo de Chris Menges,un habitué des grands espaces. L' Amérique que nous dépeint le film est guère reluisante, fermée sur elle-même, hostile à l'étranger, l’existence que mène ces habitants d'une bourgade frontalière avec le Mexique est morne et pleine de non-dits, puis, quand le récit se rapproche de la frontière et va au-delà de celle-ci, les gens s'avère de plus en plus ouverts et enclins à aider leur prochain, le Mexique s'avère donc le lieu idéal pour la rédemption du personnage du toujours excellent Barry Pepper . Tommy Lee Jones trouve le rythme juste et film avec simplicité une histoire forte et attachante, du cinéma humain et sans cliché, savoureux.
Doté d'un scénario bien écrit, "Trois enterrements" est une histoire d'honneur. En effet, certaines valeurs sont mises en avant pour captiver le spectateur. De plus, les acteurs sont convainquants et la réalisation est plutôt réussi. Néanmoins, le final est complexe, sans un vrai but, ce qui a tendance à décevoir. Ainsi, on est divertit par un film plaisant, ayant toutefois quelques longueurs.
J'ai vraiment beaucoup aimé, Tommy Lee Jones réalise un film exceptionnel. La première heure du film est une sorte de mise en bouche et nous introduit les personnages, Jones insiste sur le mauvais côté de chaque protagoniste. Le film commence vraiment au début de la seconde partie du long métrage, la violence morale de certaines scènes sont insoutenable. Un western moderne qui m'a rappelé "No country for old men" des frères Cohen.
En plus d'être un grand acteur, Tommy Lee Jones se révèle également un brillant réalisateur. En 2005, il signe un premier long-métrage à l'image de sa carrière ; classe, juste et puissant. Produit par Luc Besson et fortement inspiré de Faulkner, "Trois Enterrements" raconte l'histoire d'un shérif texan qui ramène le corps de son ami assassiné dans son village, en obligeant le meurtrier à l'accompagner. Point majeur du film, "Trois Enterrements" bénéficie de l'écriture splendide de Guillermo Arriaga qui obtint le prix du scénario à Cannes en plus de celui d'interprétation pour Jones. Bercé par le silence des grands espaces, un film brillant sur le Texas et la fatalité. Pas toujours maîtrisé au niveau du rythme, non dénué d'égarements, mais une vraie réussite dans l'ensemble.