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    Le Monde du silence
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    OSC4R _
    OSC4R _

    73 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 septembre 2022
    Alors c’est des mecs en slip qui mangent des fruits de mer et qui ont un chien.

    En fait c’est tellement mis en scène qu’on dirait une fiction.
    Ce qu’on voit est réel mais la caméra peut se placer n’importe où dans l’espace pour le capter. Ainsi les coupes durant les actions ne sont pas rares, pour s’éloigner ou se rapprocher fortement du sujet filmé.
    Ce dispositif est perturbant mais permet des images magnifiques et un montage unique.

    La musique, dans le plus pur style "Disney", cohabite parfaitement avec les images de vrais animaux.

    C’est la première fois que j’apprécie autant, et même, que j’apprécie, un film en contradiction avec mes convictions idéologiques. Alors oui, ça a vieilli. Mais oui, c’est génial.


    /!\ C’est plus violent que La tortue rouge !
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 056 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2018
    Tombé sur ce film totalement par hasard, j'avais lu les polémiques très actuelles qui l'entouraient. En effet, certains reprochaient à ce film qui date des années 50 de ne pas avoir la même morale écologique qu'un film actuel se devrait d'avoir.
    Et si on passe outre la polémique, c'était franchement pas mal parce qu'on sent l'aventure que c'était à l'époque (et que ça doit toujours être). On voit les vieux équipements, on sent la tension lorsque l'on descend sous l'eau. Dès le début on nous rappelle que c'est dangereux. Mais surtout on voit que c'est de vrais hommes. Je veux dire par là qu'ils ne sont pas des figures, mais des êtres humains avec leurs faiblesses et ça peut se voir notamment lorsqu'ils ne peuvent pas s'empêcher de tuer les requins qu'ils croisent.
    On voit donc leur aventure, comment ils mangent, comment ils vivent sur leur bateau et surtout comment ils s'y prennent pour explorer les fonds marins. On voit l'inconnu, cet océan immense qui cache moult secrets.
    Bref, je comprends la fascination pour l'océan qu'a pu susciter Cousteau avec ses œuvres, puisque c'est là un vrai appel à mieux comprendre notre planète et à s'émerveiller devant ses monstruosités. Parce qu'on ne va pas se le cacher cet océan gigantesque est sacrément flippant et il n'est d'autant plus qu'on te montre ce qu'ils en sortent... donc une bête où à l'intérieur vivent des anguilles. Je n'avais jamais entendu parler de ça. Traumatisé.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    395 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 mai 2018
    Je ne m'attendais pas à ce genre de film, les prises de vues sous-marines pour l'époque sont assez hallucinantes, mais, et c'est sans doute bête ce que je vais dire, "Le monde du silence" me laissait justement penser à des images avec très peu de son, quelque chose d'assez expérimental, alors qu'en fait c'est un peu ce qui a servi de modèle pour National Geographic & co, de la musique et des voix off non stop (pouvait-on faire autrement ? Fort possible que non). Du coup avec du recul c'est difficile d'être fasciné, je l'aurais certainement été si je l'avais découvert gamin quand j'étais dans mes livres de volcans ou devant Il était une fois la vie sur FR3.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 octobre 2016
    Je note ce film comme un chef d'oeuvre... Je sens déjà la volée de bois vert arriver mais j'avoue le faire en toute conscience malgré la dynamite, le cachalot et les hélices, les requins massacrés.

    Tous les pourfendeurs de Cousteau oublient bien vite que le film est de 1956. 11 ans après la fin de la 2° guerre mondiale alors que des millions de gens vivaient encore les conséquences de cette dernière sans état d'âme pour le monde animal ou la nature, que les océans étaient déjà des poubelles et des décharges en devenir.

    Des océans 99,9% de la population n'en avaient vu que la surface, ne savaient pas ce qu'il y avait sous cette dernière et, pour tout dire, s'en contrefichaient alors...

    Alors... alors OUI ! ce film est celui d'un visionnaire, d'un homme qui veut faire partager la connaissance des océans a ses semblables. Qui le fait avec les codes d'un monde qui n'existe plus et qu'il est idiot de comparer 60 ans après avec ceux d'aujourd'hui.

    Codes d'aujourd'hui qui, ne l'oublions pas, sont les enfants de l'initiative de Cousteau, comme le sont Greenpeace et tant d'autres organisations dont le socle de pensée découle des cette première initiative.

    Au lieu de critiquer Cousteau, nous devons regarder ce film non plus comme un documentaire animalier mais comme un documentaire historique de la pose de cette première pierre écologique, comme un jalon qui nous montre combien notre attitude a progressé et combien, je l'espère, nous progresserons dans notre rapport à la nature.
    J.Dredd59
    J.Dredd59

    106 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 décembre 2015
    Comment on récompense les psychopathes ? Avant en leur donnant le pouvoir, maintenant un Oscar. Dans la série "faites ce que je dis faites pas ce que je fais" je demande Cousteau, pas vraiment le Papy Gâteau qu'on imaginait. Bon ok il sait plonger, il est à l'initiative des bouteilles à oxygène, il ramène de belles images et a commencé à montrer les fonds marins, car avant lui on s'en foutait.
    Seulement il détruit aussi le corail, ouais le truc qu'on a presque plus ben lui il le dynamite, comme les poissons parce que c'est plus facile pour les compter comme ça (c'est vrai qu'ils font rien qu'à bouger la poiscaille là), puis manque de pot ils tamponnent un cachalot et en laboure un autre (strike !). Faut dire que quand on fonce dans un banc c'est très probable. Bon comme on est gentil on va l'achever, après avoir filmé quand même, faut du sensationnel et du sang (déjà), histoire qu'il souffre bien aussi. Après la balle dans la tête on voit quoi ? Oh des requins, c'est sur que vu la marée sanglante que ça laisse ça les attire, et comme le requin c'est méchant (oui à l'époque on savait rien) ben on le laisse se nourrir avant de les tuer aussi.
    Et donc ça c'est un film, c'est aussi un documentaire et c'est primé. Si quelqu'un à des images des camps de concentration avec les mutilations et autres allez y, succès assuré (tiens ça ressemble à Hostel du coup, ou Saw, complot, conspiration ?). Non allez, crachez sur ce truc et le matez surtout pas, ça risquerait d'encourager des vocations.
    Alexarod
    Alexarod

    276 abonnés 1 867 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 novembre 2015
    Soyons clairs : pour moi Cousteau c'était l'image d'Epinal, le mec qui découvre les fonds marins (dont on ne sait toujours pas grand chose), qui nous montre des poissons, un bon écolo, un plongeur de talent qui a fait avancer la recherche sous marine etc. Bref un bon gars. Il n'empêche que chaque homme a ses failles, et que je suis là pour noter un film et là...
    Là c'est la catastrophe. J'ai vu ses reportages, et comme Renaud je ne lui reprochais qu'une chose : il ennuie les mérous la nuit, mais là... On ne peut pas arguer de recherche scientifique quand on dégomme les fonds marins à la dynamite ou qu'on tue des poissons pour les recenser. Qu'importe l'époque on n'a jamais tué pour savoir combien on était, ni détruit pour voir comment c'est, ou ça s'appelle la guerre, pas un recensement. Bref, même si on a vu de l'eau, c'est bien, mais maintenant on a des reportages Disney, hautement plus respectueux de la nature, mieux fait et plus beau. On ne compare pas les époques mais la bêtise est bien moindre, et, du coup, il est difficile de finir ce "film" (oui parce que documentaire faut pas pousser). Ah oui, notons aussi que les commentaires sont enjoués comme un condamné à mort, qu'ils n'apportent rien, que même en ces temps là on n'apprend pas grand chose, qu'on ne voit pas grand chose non plus (et je ne compare pas avec ce qu'on a maintenant encore) et que c'est incroyablement mou, sans vie, ben tiens comme ce qu'ils "observent".
    Cela contribue à alimenter ma vision des choses : les scientifiques ne sont pas forcément intelligents, les palmes d'Or à Cannes c'est une bêtise monumentale, même si la prouesse technique est là ça n'occulte pas la façon dont ils s'en servent. Enfin quand on voit comment a fini la Calypso et les enfants Cousteau, le karma ? Quand je pense qu'on brocarde Yann Arthus Bertrand et qu'on encense Cousteau, pas étonnant que l'écologie se porte si mal.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 juillet 2015
    A part la scène de la valse avec le mérou, on garde surtout en mémoire la brutalité de ces "scientifique" heureux de massacrer la faune sous marine. Grosse déception pour ce docu qui a quand même raflé une palme d'or.
    Katzu T
    Katzu T

    28 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 juin 2015
    "Vendu par TF1 Vidéo comme « une véritable aventure humaine », avec « les merveilles de la nature » et leur « spectacle grandiose et émouvant », on s’imagine quelque chose comme le grand-père d’Océans, le documentaire sous-marin absolu, filmé par Jacques Perrin et sorti début 2010. Filmé en 4/3, avec un grain d’image moins précis, des travellings plus vagues. Or la technique n’est pas la seule chose à avoir évolué depuis 1955 : les mentalités ont radicalement changé. A un tel point que ce qui semblait un merveilleux documentaire m’apparaît aujourd’hui comme le documentaire le plus stupide et le plus répugnant jamais réalisé..." La suite dans le lien
    Shephard69
    Shephard69

    331 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 avril 2015
    Un superbe documentaire aux images époustouflantes mais aux motivations scientifiques pas toujours limpides comme le passage avec les requins, une vision d'une autre époque. Grandiose, une bulle d'air, une incitation à l'évasion.
    Acidus
    Acidus

    716 abonnés 3 707 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 mai 2014
    Lauréat de la Palme d'or en 1956, ce documentaire mettant en scène le célèbre commandant Cousteau et son équipage de la Calypso a mal vieilli. Certes, en remettant ce film dans son contexte, "Le Monde du silence" est une prouesse technique pour l'époque et fait découvrir au grand public les merveilles de l'océan, sa faune et sa flore. Mais voilà, comme de nombreuses personnes, j'ai été choqué de constater les actions ignobles de ces soit-disant amoureux de la mer: pêche à la dynamite, massacre gratuit de requins, destruction de corail, lacération involontaire mais inconsciente d'un cachalot et maltraitances de tortues. L'époque n'excuse pas tout. Heureusement quelques scènes sortent du lot comme celle des dauphins et de l'exploration de l'épave. Dommage que ces dernières soient trop peu nombreuses.
    Plume231
    Plume231

    3 875 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 juillet 2015
    On pêche des langoustines, on fait exploser des coraux à la dynamite, on humilie des pauvres tortues qui n'ont rien demandé en leur grimpant sur le dos, on déchiquette un bébé cachalot accidentellement avec l'hélice du bateau, on trucide à la hache les requins qui ont osé se jeter sur la carcasse de ce dernier car c'est bien connu les marins détestent les requins... Pour l'aspect écologique, on repassera.
    D'accord les écologistes de 1956 ne sont pas les mêmes que ceux d'aujourd'hui mais même de ce point de vue ne pas savoir aussi inconsciemment ce qui est bien et ce qui est mal rend le film très très embarrassant. Jacques-Yves Cousteau s'est heureusement considérablement rattrapé par la suite, mais bon... Sans oublier tant qu'à faire le doublage d'un noir très "Tintin au Congo"...
    Reste des belles images sous-marines ou quelques instants charmants comme l'apprivoisement de Jojo le mérou, mais ce n'est pas ce que l'on retient le plus...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 novembre 2013
    J'avais un à priori positif sur Cousteau: un passionné de plongées tel que lui ne pouvait être que respectueux du monde où il évolue. Je me trompais. Certes c'est un pionnier avec un équipage inventif. Mais comment peut on dire que la conscience écologique est née avec lui? Ce sont des bouchers qui ne respectent rien (les requins), stupides (pourquoi provoquer un accident en s'approchant des baleines?), donneurs de leçon (on dynamite le corail, mais ne faites pas comme nous, ce n'est pas bien...). Pour moi chasser et tuer un animal n'est justifié que pour une raison de survie; certainement pas pour le fun, pas pour satisfaire une pulsion morbide et pas pour, soi disant retrouver un lointain instinct de chasseur. Est il le témoin d'une mentalité d'après guerre? Il y a beaucoup de chances. Pour moi Cousteau est un dinosaure d'une époque que j'espère disparue. Mon seul regret est que ni un monstre marin, ni une tempête n'aient englouti cette coquille de noix avec son équipage. Comme quoi il y a des injustices.
    Appeal
    Appeal

    155 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 octobre 2012
    J'ai très apprécié ce film et je ne sais pas si c'est pour la beauté des images et ce que l'on apprend sur la vie aquatique, ou plutot parce qu'il est temoin de son époque, de l'homme par rapport à la nature, et même des comportements humains en général. En fait j'ai ma petite idée la dessus, j'opte pour la seconde vision évidement, mais je vais scinder mon propos en deux, car si le film du commandant Cousteau a reçu le palme d'or, ce n'est pas pour la partie que je juge personnellement plus intéressante. Le Monde du Silence est un film bien évidement révolutionnaire, pionnier du genre, celui qui met la caméra couleur sous l'eau, pour capter la beauté des coraux et des poissons tropicaux. Les images sont belles, même aujourd'hui, bien sûr ce n'est pas de la haute définition et Oceans l'explose facilement, pourtant on reste émerveillé par ce qu'on voit, même si Arte pourrait diffuser quelque chose de semblable. Mais pourtant, la caméra est toujours bien senti, les plans sont assez fabuleux, on sent non pas un documentaire mais un vrai travail cinématographique, et c'est sûr cela que je distinguerai la technique du monde du silence comparé à des oeuvres aujourd'hui qui ne cherchent pas toujours à placer la caméra de façon originale pour offrir un point de vue unique. Un vrai travail d'artisan. Les lieux visités changent souvent, on ne s'attarde pas sur un type d'observation, Malle et Cousteau varient énormément leurs propos, avec la volonté de démocratiser le propos, sans approfondir un sujet. Les realisateurs jouent avec la musique, pour créer des sensations comiques ou d'angoisses qui sont presques plus fortes que les dents de la mer. Malgré tout les descriptions sont précises, les informations apportées pertinentes, intéressantes, on est face à un vraie documentaire qui nous enseigne des choses. On comprend sans difficulté que, sur la partie technique, ce Monde du Silence soit considéré comme une référence tant on voit son rayonnement sur les productions actuelles, mais aussi sa certaine maîtrise de la caméra que peu de réalisateur peuvent se targuer d'avoir aujourd'hui. Voila pour cette premiere partie, disons le forte intéressante, mais évidemment un peu obsolète face à ce qui se fait aujourd'hui, de sorte que le film n'a plus grand chose de fabuleux aujourd'hui. Ce que j'ai surtout retenu, c'est le contexte du film, à savoir les années 50, parfaitement visible ici. On en apprend beaucoup sur cette époque, le rapport des hommes à la nature, les méthodes scientifiques, les errements moraux qu'on ne peut pas critiquer de notre point de vue des années 2000. Ainsi ce film aujourd'hui choque, moi il m'a fait surtout beaucoup rire, tout en m'intéressant, là où de nombreux y voient un documentaire immonde et totalement obsolète. On remarque ainsi que Cousteau et sa bande étaient encore dans une certaine idéologie de l'homme dominateur de la nature, capable d'en faire ce qu'il veut, un point de vue cartésien en somme. Le bien être animal est une notion quasi absente (en réalité c'est faux de dire cela : plusieurs fois, cousteau insiste sur les souffrances ressenties par les poissons), avec ces coraux détruits à coup de pioche, les poissons éventrés pour les voir se dégonfler, les requins massacrés sans autre motivation que la haine à leurs égards, le pompon revenant au chevauchage régulier des tortues de mers, qui servent ici et la de de cheval de trait, de table de pic-nic ou de skateboard de l'ancien temps. D'un certain côté, cette vision est assez agréable, de sorte qu'on retourne à l'idée du biologiste réellement scientifique, qui n'est pas motivé par l'empathie animale comme on le voit trop aujourd'hui. On voit aussi les méthodes complètement obsolètes de la science, comme dynamiter les coraux pour recueillir des poissons, enfin ce genres d'images qui feraient une levée de bouclier des WWF et autre Greenpeace du genre aujourd'hui. Mais la où je loue Jacques-Yves Cousteau, c'est qu'il reconnait le mal fait aux animaux, sans pour autant avoir une considération morale, mais il ne nous cache aucune images, même les plus dures (le cachalot perdant tout son sang), bref il assume totalement son propos. Aussi, disons le, malgré l'immoralité apparente (mais gare à l'anachronisme ), ces explorateurs sont passionnants, avec leur bravoure ou leur inconscience, n'hésitants pas à se mettre en cache dans une mer remplis de requin, ou a taquiner un merou de 25 kilos aux dents tranchantes. C'est aussi une chose qu'on ne voit plus aujourd'hui. Bref, ce point de vue sur l'exploration dans les années 50 est le véritable intérêt du film et je me suis personnellement régalé de voir quelque chose qui nous paraîtrait anti-conformiste aujourd'hui. Dernier clin d'oeil pour la route, avec le vrai pompon, la rencontre avec le noir sur l'ile deserte, qui nous rappel la vieille époque du Banania Ya Bon, dont le doublage est un moment d'anthologie (""Deux mois apwé, le sable qu'a bougé tout pawtout! Petite tortue, sowtie tête du lit"!)
    ygor parizel
    ygor parizel

    239 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 juin 2012
    À la fois magnifique et gerbant. Les images sous-marines sont très belles et l'ensemble ressemble à un ballet aquatique mais le manque de respect et le comportement de l'équipage est honteux même si on peut dire qu'à l'époque l'écologie n'existait pas (ce qui est faux), cela n'excuse pas ce qu'ils faisaient (massacre d'animaux, destruction des récifs de coraux, ...). Si bien que la beauté devient secondaire, ce film reste un document plus sur la bêtise des humains que sur la faune et la flore marine.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 avril 2012
    Près de 60 ans après sa réalisation, "Le Monde du silence" demeure un document incroyable, mais peut-être plus tout à fait pour les mêmes raisons. Tout d'abord, cela n'aura échappé à personne, il y a des images sous-marines absolument magnifiques : le genre a beau avoir été exploité jusqu'à plus soif (par Cousteau lui-même, forcément), ce film se pose indéniablement comme en étant la base (notamment grâce à l'apport de la couleur). Le spectateur découvre le monde sous-marin ainsi que, d'une certaine façon, la vie de l'équipage. Mais "Le monde du silence" est également devenu un document sur son époque, où l'écologie n'existait pas encore et où les préjugés raciaux ne dérangeaient personne. Le massacre des requins, la pêche à la dynamite et la tendance récurrente de l'équipage à aller perturber les tortues ne laissent aujourd'hui pas indifférents, mais il serait totalement anachronique de vouloir en faire un procès à Cousteau et son équipe. Enfin, "Le Monde du Silence" précède de quelques années l'avènement du son direct, ce qui inclue le doublage des scènes du film, procédé récurrent dans le cinéma documentaire des années 50, et qui prête souvent à sourire avec du recul ; et ceci sans compter que que certains passages sur la vie de l'équipage sont assez clairement mis en scène, ce qui rajoute au décalage de la chose. Dans le cas présent, le doublage donne lieu à une scène assez célèbre et dont il est inutile de tenter de nier le racisme sous-jacent. Faut-il s'en choquer ? Il est vrai qu'à la même époque, et avec un travail remarquable sur le son, Jean Rouch prenait une toute autre direction (pensons à "Moi, un noir"). Malgré son côté obsolète, "Le Monde du silence" demeure passionnant, autant par ses qualités indéniables que ses défauts évidents : c'est ce qui arrive quand un film vieillit suffisamment pour que l'on se rende compte qu'il parle aussi de son époque.
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