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Un visiteur
3,5
Publiée le 20 avril 2012
Alice au pays des merveilles était un conte "psychédélique", le labyrinthe de Pan est son homologue "trash-punk" tout simplement. Mais ça reste magique, on est pris dans l'action, on est envouté, on s'éprend, et l'on finit par s'y perdre, corps et âme... dans ce labyrinthe.
je viens de voir ce film et j'ai pris une claque enorme,ce film aurait merité tous les prix de la planete tant c'est beau intelligent,d'une violence inouie mais tellement extraordinaire avec cette petite fille qui vas se creer un monde feerique pour echapper a la cruauté des adultes,un film qui comdamne le franquisme,mention speciale a sergio lopez incroyablement sadique dans son role et a la jeune actrice
Guillermo Del Toro signe là son plus beau film, visuellement parlant. En suivant deux narration parallèle, le film inscrit son univers fantastique (Faune, mandragore, le magnifique Homme pâle...) dans un contexte historique réaliste (Espagne franquiste). Les effets spéciaux sont magnifiques (comme quoi un costume sera toujours mieux qu'un effets sur ordinateur !) mais le film est malheureusement un peu trop long (1h30 aurait été suffisant pour raconter cette histoire). Un bon divertissement.
Si vous vous dîtes que le titre sonne conte pour petits enfants, passez votre chemin, parce que franchement c'est crado par moment, et d'une violence assez crue.
Que c'est fantastique ! Une double narration plutôt réussi je dois dire. Et sans oublier que l'on parle là de l'oeuvre incontesté de Guillermo del Toro ! Vraiment, quelle aventure de mystères, rempli de surprises autant bienveillantes que malveillantes, ai-je pu suivre ici ? Je me demande encore aujourd'hui, comment peut-on obtenir de tels scénarios, si frappant ? Et le jeu d'acteur dont le réalisateur réussi parfaitement à coordonner nous laisse vivre un moment sans "inquiétudes" ! Alala, quelle mélange espérait-on de mieux pour un contexte si favorable, et pour une quête sans réponse ?
L'univers et l'esthétique de ce film sont prenants et envoûtants, même si on a parfois du mal à connecter les 2 univers qui s'entremêlent : le fascisme dans un contexte de guerre et celui magique dans lequel s'échappe l'héroïne.
Produit par Guillermo del Toro, dont je ne connaissais à l'époque que "Hellboy" (que je n'ai d’ailleurs pas trouvé génial du tout), Le Labyrinthe de Pan est un superbe comte avec certes une histoire qui n'est pas des plus originales mais en tout cas la mésaventure de cette petite fille qui s’échappe dans un monde de fée plus moins réel est vraiment touchante. Les acteurs sont magistraux, les plus jeune comme les plus âgés (comme d'habitude, chapeaux aux jeunes acteurs talentueux). Bref, pour résumer, un classique du fantastique à voir impérativement.
Un labyrinthe dont on ne ressort pas indemne. Comment ne pas tomber en amour devant cette histoire teintée de poésie ? Comment ne pas applaudir la prestation de Sergi Lopez (énervant comme jamais) et Ivana Baquero (une actrice prometteuse) ? Le labyrinthe de pan est le genre de film à savourer sans modération. Les couleurs entre le monde réel et le monde imaginaire sont tantôt glaciales et tantôt solaires, ce qui donne un visuel particulier. Un film aussi dur que beau. Guillermo Del Toro a crée un univers unique et bien à lui, ainsi que des personnages fascinants et complexes.
Ce film est un véritable chef d'oeuvre, même après l'avoir vu des dizaines et dizaines de fois j'y reviens toujours ! Le fantastique se mêle fabuleusement à l'époque et à la guerre, d'une certaine façon il nous permet de nous évader, tout comme le fait Ofélia... La musique donne un véritable plus au film, c'est elle qui nous fait rêver, et même une semaine après l'avoir on se surprend à la fredonner encore et encore.
Un chef-d'œuvre du cinéma espagnol. Une histoire originale, où est mélangé contexte historique et la vision d'un monde fantastique d'une petite fille innocente. Une bonne idée d'avoir installé ce mélange, côté historique et fantastique. Cela permet de réduire la dure réalité de la cruauté de l'armée franquiste au moment des faits, et de relâcher la pression, avec des moments de fraicheurs fantastiques. Néanmoins, cela n’empêche pas que le film reste dur à regarder, et que même les moments fantastiques, peuvent être horribles à visionner.
La mise en scène est impeccable, les acteurs jouent tous juste ; notamment l'acteur qui joue le capitaine Vidal, qui est une ordure finie. La photographie est magnifique ; les décors, les costumes et les maquillages, sont d'un travail de qualité. Ce travail, sera récompensé par 3 oscars amplement mérités. Et la musique de Javier Navarrete, accompagne bien le scénario original de Guillermo del Toro dont se souviendra après l'avoir vu.
Une œuvre intemporelle à découvrir, mais qui n'est pas destinée à tout le monde. Particulièrement aux âmes sensibles et aux enfants.
Le film est americain, le realisateur mexicain, mais l'âme du film est espagnole. J'aime le cinema espagnol: il ne rentre pas dans le moule. En commençant un film on a pas la garantie qu'on aimera, mais on a la certitude d'être surpris. Ici, pour le prix d'une place de cinema ou la location d'un DVD, on plonge dans la schyzophrenie, ce n'est pas cher payé si on a la certitude d'en ressortir indemne quand les lumières se rallumeront.....Mais se rallumeront-elles pour vous?......Ah ah ah...
Un film que je voulais voir depuis tant de temps !! Et quand on attend beaucoup d'un film on est souvent déçus, c'est ce que j'ai ressentis. Pourtant je trouvais intéressant de méller la vie fantastique que pourrais avoir une jeune petite fille avec celle des adultes durant la guerre. Après on aime ou on aime pas, j'aime pas ! Pourtant les acteurs jouent très bien, le scénario est donc intéressant, c'est l'univers qui m'a surement déplus. Je le conseil donc pas forcément.
Ce "Labyrinthe de Pan" imaginé par le Mexicain Guillermo del Toro a tout d'un ovni cinématographique. Quête initiatique au symbolisme puissant, le film nous fait pénétrer dans le monde enchanté d'un royaume souterrain peuplé de créatures effrayantes et gardé par un faune armé d'impressionnantes cornes de bélier. Y vivent un énorme crapaud gluant ainsi qu'un homme-pâle, sorte de mort-vivant plus ridé qu'une vieille pomme, aux yeux plantés dans le creux des mains. Guidée là par un curieux insecte volant, la petite Ofélia apprend qu'elle n'est autre que la princesse Moanna et qu'elle devra sortir victorieuse de 3 épreuves décrites dans le Livre de la Croisée des chemins pour conquérir son royaume. L'action se passe quelques années après la guerre civile espagnole. Cependant, le conflit n'est pas réglé. La guérilla anti-franquiste s'est organisée et mène la résistance dans la montagne, traquée par le capitaine Vidal (Sergi Lopez). Infiltrés parmi les militaires, Mercedes -la gouvernante- et le docteur Ferreiro participent activement à la rébellion, au risque de leur vie, tandis que, récemment remariée avec le capitaine Vidal, Carmen s'installe chez lui avec sa fille. Mais la mère aimante, privée de la protection de la racine de mandragore, meurt en couches, laissant Ofélia seule et désemparée face à l'hostilité de son beau-père et à la violence du conflit. Télescopage des genres quelque peu déroutant, malgré ses allures de conte de fées, le film ne s'adresse certainement pas aux plus jeunes. Car c'est peu dire que Vidal est autoritaire, rigide, tyrannique, cruel, sadique, abject. On a le coeur retourné devant la mallette remplie d'outils de découpe et qu'on le voit sortir de la réserve les mains couvertes de sang. Ames sensibles s'abstenir ! Certaines scènes de torture sont limite soutenables. A côté de ce parti pris du cru saignant pour dénoncer le fascisme franquiste, le réalisateur a su créer un univers onirique envoûtant, servi par d'excellents effets spéciaux. Après, on est libre de se laisser entraîner ou pas dans les profondeurs du labyrinthe. Il suffit de descendre quelques marches...
Nul ! Je n'ai absolument rien aimé dans ce film, l'histoire est d'un ennui monstre, les personnages pas du tout attachant, et les scènes soi-disantes "gore" ben pas si gore que ca... je déconseille fortement !