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    Le Labyrinthe de Pan
    Note moyenne
    3,9
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    Votre avis sur Le Labyrinthe de Pan ?

    1 769 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 juin 2013
    Je viens de regarder ce film. Je suis bouleversé par cette infinie tristesse, cette infinie douceur. Les actrices et acteurs sont parfaitement dans leurs rôles. Ce film est magnifique (à mes yeux, a mon cœur...). Seul bémol : 3 scènes hyper violentes et explicites qui n'apporte rien car on voit vite que la violence des hommes peut tout emporter, y compris l'innocence. Sauf... les rêves...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 mai 2013
    Un film dramatique et fantastique très touchant mais aussi très dur. La fin est superbe,
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 mai 2013
    En 1944 la guerre d'Espagne se termine, Ofelia quitte la ville pour s'installé avec sa mère enceinte dans la campagne pour faire la connaissance de son beau-père, le capitaine Vidal. La fillette, grande férue de contes, est attirée par un labyrinthe et une nuit, guidée par une fée, elle y rencontrera un faune qui lui explique qu'elle est la réincarnation de la princesse Moanna et qu'elle devra passé trois épreuves pour pouvoir retrouvé son royaume et sa vraie famille.

    J'ai bien aimé ce film qui s'ouvre sur une légende contée en voix off mais je le conseille pas vraiment aux enfants car il y a quelques scènes vraiment très violentes. La partie fantastique est super bien réalisée (j'adore le faune, créature étrange au caractère ambivalent dont on ne sait jamais s'il est bon ou méchant, les petites fées humanoïdes qui le suit partout sans oublier le pale man.) Les personnages sont vraiment bien fait, il y a la rêveuse Ofelia incarnée par Ivana Baquero, personnage touchant dont l'innocence et la douceur s’oppose a l'ignoble et sans pitié capitaine Vidal incarné par Sergi López hallucinant de cruauté et de sadisme, ces deux personnages sont la dualité du blanc et du noir, il y a aussi Mercedes la servante qui se prends d'affection pour la gamine et se soucie d'elle, Carmen la mère désabusée a l'esprit étriqué qui raille constamment sa fille sur son affection pour les contes...

    La féerie du labyrinthe côtoie la guerre d'Espagne, avec une fin auquel on s'attends pas et qui prend vraiment au tripes, je n'en dévoilerais pas plus pour cela il vous faut regardé. La bande originale signée Javier Navarrete est vraiment magnifique, tournant autour d'un air de berceuse fredonné par Mercedes pour rassurer Ofelia, elle accompagne subtilement les scènes.

    Un beau film poignant qui montre l'importance de croire en la magie et en ses rêves jusqu'à son dernier souffle .
    Dark Taylor
    Dark Taylor

    46 abonnés 255 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mai 2013
    .Honnêtement, dans le genre fantastique, on a fait mieux. Alors certes, le budget est celui d'un blockbuster et Guillermo Del Toro est aux manettes. Malheureusement, malgré une histoire intêréssante et une bonne entame, on se lasse assez vite. Le scénario est gaché par l'actrice jouant la gamine qui donne plus envie de lui filer deux claques plutôt que s'émouvoir.
    Et le titre, quel rapport avec un labyrinthe? Tout ce qu'on a c'est une vieille ruine celte avec trois quatre couloirs en enfilades et un escalier. Moi qui m'attendait à une gamine explorant justement un labyrinthe avec différentes épreuves à passer, j'avoue être déçu.
    L'univers fantastique est franchement peu développé, se résumant à un vieux faune un brin magicien qui peut faire apparaitre des portes magiques pour les épreuves et deux trois pseudo-fées sur fond de légende de princesse d'un royaume souterrain et de guerre civile espagnole.
    Quant à la happy end grotesque, franchement, on touche le fond.
    Reste certains personnages plutôt sympa, tel que Pan, le médecin et la résistance auxquels on peut s'attacher et le beau-père militaire, ainsi que la réalisation sans défaut (en même temps, avec le budget et le réalisateur, on était en droit d'attendre au moins ça).
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 mai 2013
    Mélange entre "Alice au pays des merveille" et "Le Voyage de Chihiro", ce conte fantastique m'a pas tellement emballé, le film est séparé en deux entre l'histoire de la guerre civil espagnol et le monde imaginaire, mais cette seconde partie est selon moi trop mit de côté alors qu'il s'agit du plus intéressant. Ceci-dit, ça reste un film de bonne qualité mais je préfère par le même réalisateur Hellboy 1 et 2.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 mai 2013
    Je sais qu'il y a des ponts importants à faire ici entre le monde très réel de la guerre et le monde du conte, et je pense que ça va au-delà de l'idée que "l'on s'imagine des trucs pour échapper à la réalité", mais je n'ai pas encore traversé tous ces ponts. Sinon, en dehors de ça, le film est surprenant par rapport à la bande-annonce, on s'attend à Narnia Pour Les Grands mais c'est plus un film de guerre (mon copain en était vraiment déçu, il voulait justement plus de fantastique).
    Roub E.
    Roub E.

    939 abonnés 4 977 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mai 2013
    Le labyrinthe de Pan nous offre une œuvre rare . Conte pour adulte le film nous entraîne de côté du fantastique pour fuir et combatte la pire des horreur et la barbarie symbolisé par le personnage de Sergi Lopez représentant l un des pire salopard du cinéma . L esthétique du film est superbe, que ce soit dans le fantastique ou l horreur pure qui sont savamment alternés.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 375 abonnés 4 414 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mai 2013
    Le Labyrinthe de Pan est franchement une merveille. C’est surement le film le plus abouti de Del Toro, dans le sens où il est ici entièrement libre de ses mouvements, portant plusieurs casquettes, de producteur à scénariste en passant par la réalisation bien sur.
    Je commence par l’interprétation. Celle-ci est époustouflante. Ivana Baquero est impressionnante dans son rôle qu’elle porte avec une maitrise stupéfiante. Là si quelqu’un trouve à redire il est de mauvaise foi. Sa prestation vaut à elle seule le détour. Sergi Lopez est lui aussi en état de grâce, trouvant là un de ses meilleurs rôles. Son personnage est digne du nazi joué par Waltz dans Inglorious Basterds, et franchement Lopez n’est pas loin de Waltz, autant dire que c’est du très haut niveau. Clairement ces deux acteurs se distinguent, mais il serait quand même mal venu d’ignorer le reste du casting qui assure lui aussi avec une totale solidité. Maribel Verdu, Alex Angulo notamment sont remarquables. De ce coté là, il n’y a rien à reprocher au film.
    Le scénario lui est magnifique. Doté de niveaux de lecture multiples, selon l’esprit de chacun, il reste clairement dans la réalité mais effleure de façon récurrente un univers onirique, aussi inquiétant qu’attirant. Del Toro arrive vraiment avec talent à ne jamais basculer complètement dans cet univers, maintenant continuellement le doute pour permettre justement au spectateur, de conclure lui-même. Original, jamais alambiqué contrairement à ce que j’ai pu lire (il suffit seulement de se laisser porter selon que l’on est rêveur, rationnel et dans un cas comme dans l’autre le scénario est d’une totale limpidité), il se conclue d’une manière puissante. Certains trouveront sans doute qu’il y a quelques longueurs. Il est clair qu’il ne faut pas s’attendre à un film ultra-rythmé, mais en prenant son temps Del Toro pose son univers, pose son histoire, et laisse aussi la dimension visuelle hypnotiser le regard. C’est bien.
    Sur la forme justement Le Labyrinthe de Pan atteint une réelle perfection. La mise en scène est magistrale. Del Toro n’est quand même pas un novice, et là il le prouve totalement. Les cadrages, les déplacements de caméra, le travail sur les plans tout est millimétré. Pas d’esbroufe, juste une énorme précision, et l’affaire et dans le sac. C’est là la marque d’un maitre. La photographie est au diapason. Elle est éblouissante. Le travail sur les couleurs est merveilleux, une sommité dans son genre, celui sur les contrastes lumineux, le rendu des textures est non moins remarquable. Elle créée une ambiance envoutante, et happe littéralement le spectateur. Les décors ne sont pas en reste. Avec un budget somme toute assez bas (19 millions ce n’est absolument pas comparable aux 250 millions d’Alice au pays des merveilles de Burton par exemple!) le travail est sobre mais brillant. Del Toro a surtout le don pour typé ses univers, et du coup, sans des décors vertigineux mais toujours très caractéristiques, il est capable de faire merveille. Là c’est le cas. Une maison, d’abord, mais qui a une vraie personnalité. Cette demeure vie, ca bouge, ca s’agite, elle n’est pas simplement là pour encadrer les personnages. Le labyrinthe aussi, peu présent finalement, mais qui a une esthétique, et la forêt. Elle est utilisée avec intelligence. Bref Le Labyrinthe de Pan est sublime visuellement. Les maquillages atteignent une perfection et du fait de leur matérialité, sont nettement supérieurs à des images de synthèse. Del Toro a vraiment fait un choix brillant. Quant aux quelques fx, pas si nombreux en fait, ils ne soutiennent pas la comparaison avec les super-productions, c’est sur, mais au final, l’ensemble est tellement brillant que l’on ne s’attarde presque pas sur leurs quelques lacunes. Je termine comme à mon habitude par un commentaire sur la musique. La partition est superbe, envoutante, elle dégage de l’émotion tout en suivant les images avec brio. Que dire si ce n’est adresser un grand bravo à Javier Navarrete.
    En somme, vous pouvez regarder La Labyrinthe de Pan en toute confiance. La critique presse et spectateur est en accord, et il n’y a pas anguille sous roche. C’est là un film magistral. D’une étonnante réalité et d’une fantaisie qui rappellera les bons souvenirs d’un Legend par exemple, c’est un métrage qui se distingue du tout venant. Génialement interprété, porté par une histoire transcendante, et maitrisé de bout en bout sur la forme, c’est un chef d’œuvre à mon sens. Quelques effets violents interdiront cependant le visionnage de ce film à un public trop jeune, et surement aux gens les plus sensibles. Il faudra par ailleurs adhérer à l’atmosphère sombre de l’ensemble, mais il s’agit là d’une question de goût, objectivement le film mérite 5 étoiles.
    alexandrep
    alexandrep

    23 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2013
    Le Labyrinthe de Pan est très bien réalisé. L'histoire est tout simplement captivante, d'un côté l'horreur et l'autre le fantastique. Par contre il faut avoir du courage pour regarder certaines scènes !
    Le côté fantastique est magnifiquement interprété avec le faune et les différentes créatures. L'ambiance est très, très sombre tout au long du film.
    Film a voir absolument ! :)
    De La Cave Au Grenier
    De La Cave Au Grenier

    24 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2013
    Del Toro alterne avec brio les mégas blockbusters hollywoodiens (Blade, Hellboy, Mimic) avec les productions plus personnelles sans tomber pour autant dans le cinéma d’art et d’essai chiant. Loin de là. Le Labyrinthe de Pan fait parti de cette seconde catégorie.

    On assiste là à deux histoires parallèles liées par la géographie du lieu et le destin du personnage principal : la petite Ofélia. Pour chacune de ces histoires un univers sombre et terrifiant où l’on jongle entre la dure réalité de la vie et un univers onirique peuplé de créatures fantastiques. Guillermo est presque un habitué de ce procédé : croiser les univers, partir d’un lieu et d’une histoire tout à fait réelle souvent liée à un fait historique marquant et apporter une touche de fantastique qui amènera le film vers d’autres sphères. (Rasputin et l’allemagne nazie pendant la seconde guerre mondiale pour Hellboy, la guerre civile espagnole pour l’Echine du Diable et le Labyrinthe de Pan…). Ici, il oppose plus particulièrement le fascisme aux contes de fées.

    Entre exécutions arbitraires et tortures insoutenables, Ofélia semble désespérée mais va réussir à s’échapper de ce contexte douloureux grâce à son imagination, ses rêves et sa passion pour la littérature et les contes de fées. Elle aura pour guide un faune (appelé pour les versions française et anglaise Pan). Un faune est une créature légendaire de la mythologie romaine, proche d’un satyre grec, il a l’apparence d’un homme bouc et Pan est en réalité une divinité de la Nature, protecteur des bergers et des troupeaux.

    Techniquement, le rendu de l’image est exceptionnel. Il n’y a jamais d’abus d’effets spéciaux, le tout est parfaitement dosé. La photographie et les différents éclairages créent une atmosphère magnifiquement sombre et vraiment angoissante. L’angoisse est également amenée par les différents personnages , les monstres en particulier, qu’ils soient humains ou imaginaires.

    Ce qui me fait venir à cette réflexion du réalisateur sur la monstruosité. Ce qui ressort comme souvent chez Del Toro c’est que le monstre n’est pas toujours celui qu’on croit. Malgré l’apparence effrayante des monstres sortant de l’imaginaire d’Ofélia, le vrai monstre de cette histoire est évidemment le capitaine Vidal incarné magnifiquement par Sergi López. Il est glacial, intense et brutal.

    Plus on avance dans l’intrigue et plus les actes des humains sont violents, sales et délictueux. Leur aspect physique évolue également vers cette tendance. Par opposition, le monde du rêve devient de plus en plus attirant pour la jeune fille jusqu’au climax final ou cela atteindra son apogée. Ce monde merveilleux qu’elle cherche à rejoindre est-il réel, ou est-ce uniquement le produit de son imagination ? Dans les deux cas les conséquences seront dramatiques. Sa liberté et son échappatoire à cette effrayante réalité sont très cher payés.

    L’accent dans ce film est clairement mis sur le côté réel, et la dureté de la guerre. Le monde du rêve devient presque anecdotique et on peut regretter que cela n’ait pas été plus développé tant le bestiaire imaginé par Del Toro est réussi et terrifiant, l’Ogre notamment. Mais je chipote. Le Labyrinthe de Pan est un film très réussi, angoissant et plein de poésie. Un conte pour adultes qui ne vous laissera pas indifférent.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 mai 2013
    Je n'ai pas vraiment compris en quoi Le Labyrinthe de Pan était classé comme film d'épouvante/horreur. Hormis ce détail, j'ai trouvé ce film espagnole de très grande qualité, la féérie est bien retranscrite, ni trop ni moins. Le parallèle avec l'histoire même de la petite fille est réussie. Cependant, j'ai trouvé que ça ressemblait un peu, certes de loin, à Alice au Pays des Merveilles. Mais il s'agit tout de même d'un très bon film!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 mai 2013
    Magnifique parabole de la résistance (sous Franco mais aussi plus universellement sous la violence du machisme et de la duplicité des adultes vis-à-vis de l'enfance) ainsi que du passage de l'enfance au début d'adolescence. L'incarnation et l'ambivalence de Pan sont soutenus par des maquillages et des effets très proches de l'imaginaire (et le champ perceptif) de l'enfance. Triste et émouvant (poignant même), ce qui est un exercice difficile pour une histoire traitant de l'enfance.
    La mise en scène, la réalisation, la photo, lumière, les maquillages et décors, la bande-son et la musique sont remarquablement orchestrés: un grand chapeau aux acteurs pour ces rôles particulièrement complexes à interpréter.
    Film à voir et à garder précieusement parmi ses classiques.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 mai 2013
    Comment mélanger guerre et conte ? La réponse est là : Le Labyrinthe de Pan. La guerre et le conte sont montré tous deux dans leurs côtés les plus sombres. Visuellement ce film est une vraie réussite, les monstres sont superbes, les images aussi. L'histoire est vraiment accrochante. Un très bon film, à voir, mais c'est réellement un conte pour adultes.
    sword-man
    sword-man

    84 abonnés 1 017 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 avril 2013
    Guillermo Del Toro prouve une nouvelle fois qu'il est l'un des plus brillants cinéastes actuels avec "Le labyrinthe de Pan", son chef d'oeuvre et sans doute son film le plus personnel. A la fois ôde à l'imaginaire comme échappatoire à une réalité cruelle et comme une nécessité au passage à l'âge adulte, "Le labyrinthe de Pan" est pourtant paradoxalement une oeuvre infiniment triste et désanchantée qui se vit plus qu'elle ne se raconte. Mélangeant habilement les genres, du film de guerre, au drame, au film social, au fantastique, au conte de fées et au film d'horreur, jamais le cinéaste mexicain ne se perd dans sa mise en scène ou sa narration. Tout se mélange de manière extrêmement fluide. Les mots ne suffisent pas à raconter le voyage émotionnel de ce chef d'oeuvre sincère et loin de tout cynisme, qui prend au tripes autant qu'elle touche droit au coeur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 avril 2013
    Ah,le labyrinthe de Pan...si vous cherchez un fim enchanteur et bon enfant qui réveillera en vous le charmant bambin que vous êtes,surtout NE LE REGARDEZ PAS! C'est très bien,et c'est surtout très trompeur,très sombre,malgrès le thème féérique.
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