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Votre avis sur Le Labyrinthe de Pan ?
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Le film est un très beau film, qui reflète parfaitement l'univers de Guillermo del Toro.
La jeune actrice Ivana Baquero joue de manière très naturelle. Doug Jones prête très bien sa voix au personnage du faune. Sergi Lopez est terrifiant en militaire brutal et adepte de la violence.
La force de ce film réside dans le visuel, absolument sublime et fantasmatique (un peu dans le même registre que Tim Burton, mais en différent). Les décors sont sublimes et pleins de couleurs. Les effets spéciaux sont impeccables et le design des créatures est particulièrement réussi.
L'histoire est très belle, elle peut nous perdre entre le rêve et la réalité mais la double-lecture qu'elle offre la rend d'autant plus intéressante.
Excellent film de Guillermo del Toro.
La jeune actrice Ivana Baquero joue de manière très naturelle. Doug Jones prête très bien sa voix au personnage du faune. Sergi Lopez est terrifiant en militaire brutal et adepte de la violence.
La force de ce film réside dans le visuel, absolument sublime et fantasmatique (un peu dans le même registre que Tim Burton, mais en différent). Les décors sont sublimes et pleins de couleurs. Les effets spéciaux sont impeccables et le design des créatures est particulièrement réussi.
L'histoire est très belle, elle peut nous perdre entre le rêve et la réalité mais la double-lecture qu'elle offre la rend d'autant plus intéressante.
Excellent film de Guillermo del Toro.
Une nouvelle fois, Guillermo del Toro nous livre un chef-d'œuvre d'une noirceur magistrale et enchanteresse. Il revient donc en Espagne pour son sixième long-métrage et traite, au même titre que L'Échine du Diable, de l'enfance et de la solitude qui l'accompagne en temps de guerre civile espagnole. Cependant ici, pas de fantômes mais des créatures merveilleuses et variées telles que des fées polymorphes, un faune fait de bois et de mousse ou encore un crapaud bougon. Le scénario s'intéresse donc à Ofélia (Ivana Baquero, une révélation), jeune fille curieuse et solitaire, qui doit quitter la ville pour la campagne auprès de sa mère enceinte d'un capitaine de l'armée froid, égocentrique et tyrannique. Cet ennemi humain sans pitié ni amour est interprété avec majesté par Sergi López, impérial. La jeune Ofélia va donc se réfugier auprès de la forêt qui peuple des créatures légendaires afin d'y trouver un destin finalement pas si éloigné des contes de fées enfouis dans les livres qu'elle dévore... Plus abouti que L'Échine du Diable, le long-métrage nous transporte dans un monde violent, un monde de peur bien réel, où il n'y a aucune échappatoire. Cette réalité contraste avec l'univers mystérieux et enchanteur de la forêt, magnifique et tout aussi dangereuse. Les décors sont par ailleurs sublimes, confectionnés à échelle réelle avec soin. La réalisation de Del Toro est donc plus maîtrisée, moins craintive, débarrassée des exigences d'un quelconque studio hollywoodien. Agrémenté d'effets visuels époustouflants pour une production hispanique, Le Labyrinthe de Pan s'avère être au final le film le plus poétique et le plus réussi de son metteur en scène, encore une fois scénariste, qui n'hésite d'ailleurs pas à nous entraîner avec grâce dans cet univers inédit qu'il a lui-même créé. Sans conteste un chef-d'œuvre du cinéma fantastique, une pièce maitresse dans la filmographie de Guillermo del Toro ainsi qu'une merveilleuse découverte à la fois brutale et poétique à ne manquer sous aucun prétexte.
J'ai détesté Pacific Rim à un tel point que je ne suis même pas allé au bout, c'est donc plein d'enthousiasme que je me suis maté le film qui a révélé Guillermo Del Toro : Le labyrinthe de Pan. Enthousiaste car ce film a un budget moins élevé et qu'il n'est pas hollywoodien comme l'était Pacific Rim. Et je suis pas déçu. Le film ne correspond vraiment pas à l'image que je me faisais de lui : je le pensais être un compte de fée sympathique pour tout public comme les films de Burton, il est en fait sombre et violent. Je pensais aussi voir la gamine dans un monde féérique tout au long du film et la guerre civile espagnole en second plan. En fait le monde féérique n'intervient pas : la gamine retrouve de l'imaginaire dans la réalité, et la guerre civile est presque la partie la plus importante du film. Presque car Del Toro mêle en fait deux intrigues ensemble en les mettant à peu près sur le même pied d'égalité. Ces parties sont les épreuves d'Offelia et la guerre civile. Comme je l'ai dit plus haut, le film est très sombre : le monde réel est violent et pessimiste ; rien n'est épargné : meurtres ou tortures, et le monde féérique est également très flippant. Les personnages ont tous leur lot d'importance et aucun n'est trop négligé. Ils sont bien interprétés par des acteurs bien dirigés. La musique est belle, pleine d'émotion et de magie, les effets spéciaux sont bons, voire même très bons, surtout lorsqu'on connaît le budget du film. La fin
spoiler:
est très émouvante, et deux hypothèses sont valables : ou Offelia va vraiment dans son monde imaginaire ou ce monde était une invention pour échapper à la dure réalité. Je penche pour la première option du fait de la craie magique qui lui permet de sortir de sa chambre fermée à clé
. Bon après, ce n'est pas un film joyeux et c'est très particulier dans son atmosphère.
Tout de même un très bon film, à voir.
. Bon après, ce n'est pas un film joyeux et c'est très particulier dans son atmosphère.
Tout de même un très bon film, à voir.
Alexarod
Hum, vraiment bof. Autant les acteurs jouent bien (quoique la petite qui a jamais vraiment peur...) et l'histoire est originale, autant je vois rien d'autre de bien. Ah si, le méchant monstre avec ses yeux, bien fait, sympa (enfin façon de parler), ferait presque peur mais si on est enfant ça doit faire son effet.
Sinon la trame est morte, dès le début on passe de la guerre civile espagnole à la princesse du monde souterrain sans explications. D'ailleurs le fait de passer sans cesse du "conte de fée" à la guerre civile nuit pas mal au film, s'il y avait vraiment une opposition entre ces deux mondes ça passerait mieux. Conte de fée mal foutu aussi, ça commence par une morte dont le sang coule, puis un mangeur d'enfant qui bouffe des fées, la mère qui pisse le sang sans cesse, les rebelles blessés (surtout celui dont on coupe la jambe, est-ce vraiment utile au film ?)...
Et le must c'est le commandant, il se fait découper le dos, un coup de couteau dans le cœur, une joue arrachée, même drogué à la fin et il arrive encore à poursuivre l'héroïne... Superman au moins il est sensible à la magie. Si la musique joue son rôle, les acteurs l'oublient parfois eux, les FX sont bons mais le rythme mou et les longueurs plombent trop l'ensemble.
Bref j'ai pas aimé ce film, trop peu de réalisme et une trame mal suivie, peu de choses pour relever le niveau, je ne dois pas être sensible au taf de Del Toro que tout le monde adule pourtant.
Sinon la trame est morte, dès le début on passe de la guerre civile espagnole à la princesse du monde souterrain sans explications. D'ailleurs le fait de passer sans cesse du "conte de fée" à la guerre civile nuit pas mal au film, s'il y avait vraiment une opposition entre ces deux mondes ça passerait mieux. Conte de fée mal foutu aussi, ça commence par une morte dont le sang coule, puis un mangeur d'enfant qui bouffe des fées, la mère qui pisse le sang sans cesse, les rebelles blessés (surtout celui dont on coupe la jambe, est-ce vraiment utile au film ?)...
Et le must c'est le commandant, il se fait découper le dos, un coup de couteau dans le cœur, une joue arrachée, même drogué à la fin et il arrive encore à poursuivre l'héroïne... Superman au moins il est sensible à la magie. Si la musique joue son rôle, les acteurs l'oublient parfois eux, les FX sont bons mais le rythme mou et les longueurs plombent trop l'ensemble.
Bref j'ai pas aimé ce film, trop peu de réalisme et une trame mal suivie, peu de choses pour relever le niveau, je ne dois pas être sensible au taf de Del Toro que tout le monde adule pourtant.
Incroyable film espagnol de Guillermo Del Toro ! L'historique mêlé au fantastique rend très bien. C'est très beau visuellement et les décors sont excellents. Sergi Lopez est vraiment très bon acteur, il fait un excellent tyran pour ce magnifique conte.
Le personnage de capitaine franquiste joué à la perfection et avec intensité par Sergi López mérite largement d'être sur le podium des plus gros enculés de l'Histoire du cinéma. Sadique, arrogant, froid, sans scrupules, diabolique, terrifiant, on n'a qu'une seule envie c'est de le voir se faire buter. D'une interprétation convaincante, c'est lui qui tire largement son épingle du jeu (même la pochette du DVD le dit !!!). Bon autrement, c'est con qu'il y a deux ou trois énormes incohérences dans tout ça (le somnifère ou le je-ne-sais-pas quoi versé dans le verre qui ne fait pas effet longtemps et une autre que je ne dirais pas sous peine de réveler un spoiler mais ça se passe dans une grange !!!), parce qu'avec tout cet univers visuel riche avec une photographie, des effets spéciaux et des maquillages très impressionnants, et un scénar fourmillant de références notamment à l'univers de Dickens, de Lewis Carroll, d'Andersen, etc... et qui montre intelligemment que si les contes de fées sont féeriques ils sont aussi cruels, violents, glauques et parfois tragiques ; eh ben, il y avait de quoi faire un chef d'oeuvre et là on n'en est pas loin.
Un conte fantastique envoûtant et inspiré par moments, véritable plaidoyer contre le fascisme, et visuellement superbe.
selenie
D'abord j'avoue que Guillermo Del Toro est un maitre de l'imagination et qu'il sait créer des univers merveilleux. Le problème du film réside dans l'impossibilté d'imbriquer les deux pans de l'histoire en une. La partie "réelle" est puissante et vaut de beaux décors avec en prime un Sergi Lopez sadique à souhait. La seconde partie féérique et maléfique est d'une richesse visuelle énorme. Alors quoi ?! Le soucis c'est que le rapport entre ses deux mondes est inexistant et surtout pourquoi elle ?! pourquoi ces 3 voeux ?! Pourquoi l'époque de Franco ?! Pourquoi un faune ?! Pourquoi ce titre ?!... Trop de trous, d'interrogations sans réponses. Vraiment inégal et bancal... J'en attendais beaucoup plus. Cependant le cinéaste n'est pas manchot et c'est captiver un minimum notamment par un univers bien particulier.
Le Labyrinthe de Pan est bien plus qu'un simple conte avec des créatures magiques, des monstres hideux, des princesses, un roi, un univers féerique. C'est surtout une violente critique du franquisme avec le comportement monstrueux de ce capitaine. Cruel, sadique, implacable, dépourvu de la moindre pitié, on le déteste dès qu'on le voit lui et toute sa clique de fanatiques. Quand on voit à qui elle a affaire, ce monde des adultes noir, violent, désespéré, je comprends que cette fillette s'évade à travers les livres. Les histoires sorties de l'imagination d'un écrivain quelconque sont tellement plus rassurantes. Dans le cas du labyrinthe de Pan, ces trois épreuves à remplir donnent un sens à sa vie. C'est toujours mieux de croire à la magie qu'à traquer des résistants dans la montagne. Même sa mère ou Mercedes ont perdu leurs illusions. Leur pouvoir d’émerveillement. Leur goût pour le rêve. Le Labyrinthe de Pan, c'est ça aussi. La fin de l’innocence. Parce que la réalité des adultes n'est jamais bien loin et qu'elle rattrapera cette enfant qui en deviendra une victime. Alors, lisons. Inventons-nous un monde imaginaire. Retombons en enfance. Le monde ne s'en portera que mieux.
je viens de voir ce film et j'ai pris une claque enorme,ce film aurait merité tous les prix de la planete tant c'est beau intelligent,d'une violence inouie mais tellement extraordinaire avec cette petite fille qui vas se creer un monde feerique pour echapper a la cruauté des adultes,un film qui comdamne le franquisme,mention speciale a sergio lopez incroyablement sadique dans son role et a la jeune actrice
En 2006, Guillermo Del Toro présente au public un magnifique conte noir. Son « Labyrinthe de Pan » est une œuvre très personnelle risquant de charmer de nombreux adultes se disant réfractaires au féerique. L’action se situe en Espagne en 1944. Une petite fille et sa mère se rendent chez le capitaine franquiste Vidal pour démarrer leur nouvelle vie commune. Une nouvelle existence qui se commencera non sans difficultés à cause de la cruauté du capitaine. La vilenie de l’homme est à son summum. On dit souvent qu’un bon méchant contribue à faire la qualité d’un film. Avec un ennemi comme Vidal, aucun souci à se faire quant à la qualité du « Labyrinthe de Pan » ! Ce qui est intéressant dans le film de Del Toro, c’est sa façon de croiser la dureté de la guerre opposant les franquistes aux résistants avec l’imaginaire d’Ofelia. L’intrigue développe ainsi deux fronts en parallèle. La barbarie du réel côtoie la féerie, la dure réalité rencontre de plein fouet le rêve d’Ofelia. Mais n’est-ce vraiment qu’un rêve ? Le monde de Pan est tout aussi noir que le contexte troublé dans lequel vit la petite. Les créatures rencontrées, alliées ou ennemies, glacent le sang. La noirceur et le danger sont toujours présents. À ce titre, le design des décors, mais surtout des monstres est particulièrement réussi : le faune avec sa gestuelle unique, la créature de la deuxième épreuve (aussi interprétée par le génial Doug Jones), les fées et le crapaud. Si Sergi Lopez assure remarquablement son rôle (s’occupant aussi de son forcément très bon doublage français), je ne pourrais me permettre d’être aussi enthousiaste concernant le jeu d’Ivana Baquero. La jeune fille n’est pas mauvaise dans sa façon d’interpréter Ofelia, mais éprouve régulièrement de la peine à fixer correctement son regard sur les éléments ajoutés plus tard en post-production, ce qui est un peu gênant. Le reste de la galerie de personnages sert agréablement l’intrigue franquiste en ajoutant une touche de drame réaliste et touchante. Ainsi, « Le labyrinthe de Pan » puise sa force et sa magie dans son univers riche sorti tout droit de l’esprit génial de Guillermo Del Toro, ainsi que dans son habile confrontation de deux mondes à première vue incompatibles.
Un scandale.
Ici la poésie est laminée par la surenchère d'horreurs, tortures et autres trucs gores en tout genre. Il aurait fallu l'interdire au moins de 16 ans !
Ici la poésie est laminée par la surenchère d'horreurs, tortures et autres trucs gores en tout genre. Il aurait fallu l'interdire au moins de 16 ans !
Une magnifique histoire avec une très belle musique qui mêle film de Guerre et conte onirique, et donc aventures et cruauté, rencontres extraordinaires et frissons. La direction artistique est sublime et navigue entre deux eaux avec une étonnante fluidité. De plus on s'attache aux personnages, qu'ils soient réels ou imaginaires. Dommage que Sergi Lopez en fasse un peu des caisses dans son rôle sadique, tortionnaire, froid et impassible.
videoman29
« Le labyrinthe de Pan » est un pur joyau qui s'inscrit haut la main sur la liste des chefs-d’œuvre intemporels du cinéma mondial. Certes, on savait depuis « L'échine du diable » et « Hellboy » que Guillermo Del Toro était un réalisateur doué, mais c'est vraiment avec ce film qu'on découvre à quel point son univers est étrange et atypique. Le scénario, superbe, se déroule pendant la guerre d'Espagne et raconte le combat que se livrent une bande de résistants et l'armée régulière commandée par un officier cruel et sadique. Là où le réalisateur réussit un coup de Maître c'est qu'il incorpore à cette histoire, somme toute hyper classique, une bonne dose de fantastique ce qui la transforme en conte étrange et inquiétant. L'ambiance sombre et onirique ainsi que quelques scènes vraiment flippantes réservent d'ailleurs cette œuvre forte à un public averti. Les enfants auraient probablement aimé les créatures étranges qui le peuplent, mais ils goûteraient moins le sort qui est réservé à quelques-unes d'entre elles. Ceci dit, je ne veux pas non plus vous induire en erreur et mettre l'eau à la bouche des inconditionnels du gore. Ce n'est pas le sujet du film et effrayer n'est pas son but ultime... Les motivations du cinéaste sont beaucoup plus nuancées et constructives que ça. Mais je vous laisse les découvrir par vous même, dans les couloirs de ce délicieux labyrinthe qui ne vous laissera sans doute pas indifférent. Personnellement, j'aurais bien aimé ne jamais en trouver la sortie.
T-Tiff
De manière générale, le cinéma de Guillermo del Toro ne nous avait pas franchement impressionné, notamment sa précédente réalisation, "Hellboy". "Le Labyrinthe de Pan" est donc d'autant plus une surprise. Le réalisateur parvient à intégrer un conte de fée à l'histoire tragique de l'Espagne en 1944 où elle subissait la répression du régime dictatorial de Franco. L'opposition entre ce conte de fée et la réalité rend le film vraiment passionnant. Le cinéaste donne un caractère particulièrement sanglant à son oeuvre avec des scènes très violentes. Certains personnages à l'aspect démoniaque donnent encore plus d'ampleur au côté horrifique du film. Entre la légèreté enfantine et le tragique de la vie humaine, le film possède deux appuis solides qui nous font douter de la beauté de notre monde au profit de celui de la jeune Ofélia. Mais le conte est-il réel ou n'est-il qu'un leurre pour s'échapper de la cruauté oppressante de la vie ? La question fait rapidement surface et les deux interprétations sont possibles. Le côté fantastique de l'oeuvre est particulièrement bien réalisé avec des décors inventifs. La réussite est totale, lors du final où le tragique atteint son paroxysme. La désillusion pour notre monde devient apparente, la mort est donc un échappatoire. Progressivement, le film captive le spectateur par sa beauté esthétique mais également par son scénario très bien ficelé ne perdant jamais son rythme entre féerie et réalité. "Le Labyrinthe de Pan" est exactement fait partie de la petite liste de films qui atteignent la perfection dans leur genre respectif. On ne repère aucun défaut pouvant permettre de douter de cette perfection.
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