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Nelly M.
94 abonnés
525 critiques
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3,5
Publiée le 20 septembre 2012
Un mélange de deux genres aussi enchevêtré comporte des écueils. Passe pour l'insecte invitant au refuge dans l'imaginaire, la magie des lieux dès les premiers plans. Il faut bien contrecarrer l'horreur par quelque défense du cerveau. Hélas, quand les elfes virent au délire (la grenouille !) quand bien même le réel bascule dans l'épouvante, léger recul... Le labyrinthe peine à angoisser par des subtlités visuelles ou sonores, recours aux ficelles des grosses productions étasuniennes. Egalement convoqués les objets énigmatiques de scénarios à tiroirs (clé, robe, couteau...). On peut donc accélérer le dvd pour n'en garder que la trame utile, ce camp retranché dans la forêt, ses anecdotes au quotidien, la terreur, les trompeuses accalmies, bref la survie humaine. Ce Duval à lui tout seul, parfaite illustration des guerres (admirable Sergi Lopez !) il donne pleinement la mesure des haines recuites sur les foules crédules ou trop isolées les unes des autres. Les ravages d'un psychopathe en roue libre, avec répercussions sur les générations suivantes. Ainsi on retrouve dans le commentaire du bonus la tendance à basculer vers le trash de nombreux réalisateurs d'expression latine. Guillermo del Toro, sans mentionner leur traitement, affirme détester les chevaux du tournage (les vaches aussi !)... Ses sautes d'humeur font alors mieux comprendre combien les guerres civiles laissent de cicatrices à oublier par une rêverie quelconque (film interdit aux moins de douze ans, c'est pour le moins paradoxal !).
La seule originalité interessante du film est effectivement ce mélange entre deux genres diamétralement opposés. En revanche, chacune des intrigues prises séparément répètent les lieux communs du genre.
Franchement déçu, j'en attendais beaucoup et je n'ai pas du tout été servi. Trop mou, pourquoi ce mélange de guerre et de féerie ? Seul la morale finale est bonne à garder en tête mais c'est tout. Bref je ne vous le conseille vraiment pas c'est une véritable perte de temps.
Un film extraordinaire! Les décors et l'imaginaire sont sublimes. Un film à double lecture avec un Sergi López excellent en méchant. Le contexte historique est bien représenté. Attention par contre il est assez violent, et ça peut surprendre.
De Guillermo Del Toro, je ne connaissais que Hellboy (que j'aime plutôt bien) et Blade 2 (que je n'ai pas du tout aimé). Du coup, je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec Le Labyrinthe de Pan. Et j'ai été agréablement surpris! J'étais un peu perdu au début, avec cet univers fantastique si étrange. Mais par la suite, c'est devenu vraiment intéressant. Les créatures du film sont pour la plupart de pures réussites dans le genre. Le Faune est inquiétant et le Pale-Man bien flippant. Sergi Lopez est tout aussi inquiétant que les créatures présentes dans le film. Je ne connaissais pas bien cet acteur. Je me rappelais juste d'une interview de lui dans laquelle il avait l'air un peu soul et (excusez-moi) attardé. Mais il s'avère être un p*tain de bon acteur! Je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aussi convaincant. En tout cas, il nous a livré une très bonne prestation, j'étais bouche bée! J'avoue avoir préféré les séquences se passant dans notre monde que celle du monde fantastique. Il y a une tension dans l'ambiance qui se dégage du film. Les 20 dernières minutes sont très jolies et émouvantes, un très bon moment de cinéma que je recommande aux plus âgés, car il y a des scènes d'une extrême violence qui pourraient heurter la sensibilité des plus jeunes spectateurs.
Ce film est remarquable surtout grâce à une ou deux superbes trouvailles fantastiques. Les acteurs de même que la musique sont également excellents. Au final j'ai passé un bon moment qui s'est très terminé de fort belle manière.
A éviter... je n'ai même pas regardé le film jusqu'à la fin, une petite demi-heure. Les effets spéciaux sont pourri et rien ne se passe vraiment... navrant.
Comme pour "L'Echine du diable" du même réalisateur (2002), on a droit à un mélange de genre: drame historique et fantastique. Mais "Le Labyrinthe de Pan" est beaucoup plus prenant, et la mise en scène de Guillermo del Toro plus jolie.
Énormément déçu de se film sur lequel je n'avais entendu que du bien. Je n'ai vraiment pas accroché. Le jeu d'acteur laisse vraiment à désirer, l'ambiance n'a rien de sombre ni d'oppressante si ce n'est les deux ou trois scènes "gores" totalement inutile. Le film s'intitule "Le Labyrinthe de Pan" sauf que le labyrinthe on le voit genre 3 fois dans le film de 1h50. Pour un film fantastique, bien qu'il en ai les codes, ben je l'ai pas trouvé assez développé y'avait beaucoup mieux à faire. En bref c'est une déception, je me suis ennuyé du début à la fin...
LE ROYAUME D'OFELIA. Un coup oui, un coup non. Un univers magnifique et glaçant, une mise en scéne juste et un Sergi Lopez trés convaincant. Avec l'Echine du Diable et le Labyrinthe, Guillermo frappe fort. On lui pardonne les Hellboy.....
Quand on fusionne le gore et le fantastique, ça donne le Labyrinthe de Pan. Trs interessant pour des grands enfants, mais pas pour des enfants ou des personnes qui n'aiment pas le fantastique. Alors ce film reste trop ciblé.
Sixième film du cinéaste mexicain Guillermo del Toro, "Le Labyrinthe de Pan", film fantastique aux accents historiques, connut un immense succès à sa sortie que ce soit commercial ou critique. Sorte de parabole de conte de fées dans laquelle le réalisateur exploite les thèmes similaires à celui de "L'échine du diable", l'intrigue propose un univers fantastique d'une beauté visuelle indéniable, et c'est là sa principale qualité. En Espagne, en 1944, soit cinq ans après la victoire de Franco, Carmen s'installe avec sa fille Ofélia chez son nouvel époux, le très autoritaire Vidal, capitaine de l’armée franquiste. Alors que la jeune fille se fait difficilement à sa nouvelle vie, elle découvre près de la grande maison familiale un mystérieux labyrinthe gardé par une créature étrange et démoniaque... Après s'être attelé à la réalisation de pop-corn movies tels que "Blade" et "Hellboy", Guillermo del Toro franchit un cap avec un film atypique oscillant entre plusieurs genres et où la mayonnaise ne prend pas vraiment. D'un point de vue visuel, le long-métrage ne souffre d'aucune contestation : les mouvements de caméras sont fluides et la magie du fantastique opère rapidement avec le faune, le crapaud bien dégueulasse et les innombrables créatures qui peuplent cette aventure. Le film a donc la capacité à toujours rester dans l'ambiguïté mais hélas, le film n'est pas exempt de défaut. Le cinéaste abuse d'effets visuels tape-à-l'oeil et ne prend pas réellement position quant à l'intrigue qui manque de maîtrise. Au lieu d'insister sur la charge politique, Del Toro aurait davantage dû miser sur l'univers fantastique, trop délaissé, et qui était pourtant prometteur. L'histoire qui nous est contée manque un peu de folie et penche trop vers le manichéisme bien que le méchant soit très réussi, campé par le talentueux Sergi Lopez. Ainsi, "Le Labyrinthe de Pan" est un film totalement ambigu, qui malgré d'indéniables qualités visuelles peine à convaincre. Les fans de Guillermo del Toro y trouveront certainement leur bonheur.