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Un visiteur
4,0
Publiée le 14 janvier 2008
Apres Rire et chatiment, José Garcia prouve dans le couperet son talent désormais incontestable.Crédible jusqu'au bout le couperet est une réussite malgré la consternante Karin viard pas trop dans son role et des intrigues secondaires un peu baclées.A voir pour la sobre performance de José Garcia.
Voici un film particulièrement réjouissant, le cynisme et l'humour noir qui s'en dégagent prenant ses racines dans le fait social et toutes ses conséquences dramatiques. Le personnage principal est très sobrement interprété par José Garcia en grande forme qui incarne une vision déshumanisée de la réussite puis de l'échec. La pierre n'est pas tant à jeter à Garcia qui perd pied avec la réalité mais à cette société de consommation qui nous entoure et qui prend la forme dans le film de nombreuses affiches publicitaires nous rappellant que nous ne sommes rien si nous ne consommons pas et si nous ne travaillons pas. Une oeuvre donc presque philosophique.
Plutôt cruel et très drôle, ce thriller est parfaitement mon type de films. Du grand Costa Gavras et un José Garcia en grande forme évitent le ridicule qu'aurait pu susciter un tel scénario. On en redemande.
Thriller social angoissant et à l'atmosphère extêmement travaillée qui nous plonge sans ménagement dans une société barbare où sexe et violence se mélangent étrangement (publicités, télé, vie quotidienne) et cette société, c'est la notre, celle des années 2000. Le personnage principal (J. Garcia, impeccable, intense, convaincant) va aller au bout de la logique de cette société en éliminant un par un ses concurrents. Il va y parvenir, non sans mal, au gré de mésaventures tragi-comiques tout en gérant sa santé mentale et sa vie de famille. Un portrait au vitriol de notre civilisation par un Costa-Gavras en forme, qui signe un film brillant, agréable à suivre et porté par des acteurs impeccables (K. Viard, U. Tükur, Y. Back ou encore le parfait T. Hancisse). Les multiples publicités créées pour l'occasion sont très réussies, le scénario qui fait réflechir (et qui retranscrit très bien l'enfermement du chômage) et les décors réalistes participent à la réussite de l'ensemble.
A la jubilation macabre d'un "petits meurtres entre amis", Costa Gavras ajoute la véhémence d'une satire sociale bien sentie. Un film qui fait rire jaune, porté par la performance phénoménale de José Garcia.
Une satire sociale qui fait mouche grâce à son petit côté amoral dans laquelle Costa-Gavras se moque de la société moderne et du monde du travail. Ici la déshumanisation est poussée à l'extrème avec Bruno Davert qui, dans une logique implacable et effrayante, élimine la concurrence à la recherche comme lui d'un emploi. José Garcia tire ici son épingle du jeu et se révèle aussi doué (voire plus) dans ce personnage que dans ces rôles comiques habituels. Mais le film comprend tout de même des faiblesses venant essentiellement des quelques facilités de l'histoire qui la rendent encore plus irréaliste qu'elle ne l'est déjà mais aussi de certaines scènes secondaires qui alourdissent l'ensemble.
Une tranche de vie d'un cadre supérieur perdant la raison en même temps que son emploi dans laquelle Gavras montre une vie moderne inquiétante du "chacun pour soit", où tout est fragile, y compris la situation sociale et financière de la classe moyenne-haute. Prenant de bout en bout, rythmé, esthétique et superbement interprété, la perfection est frôlée et même atteinte par un José Garcia au sommet de son art dans ce rôle pourtant à contre emploi.
Un film remarquable qui dépeint les paradoxes existant entre l'humain et la réalité acerbe du marché du travail. Costa-Gavras n'est pas tombé dans la facilité pour traiter cette situation mais a parfaitement maîtrisé son sujet. La complexité et les états d'âmes du personnage joué par José Garcia nous font entrer dans la spirale du chômage et de tous les dégâts collatéraux qu'il peut causer. Karin Viard est époustouflante de sincérité et ce film est l'occasion de voir José Garcia dans un rôle de "sérial killer" à l'opposé de ce qu'il a l'habitude de jouer.
Costa-Gavras réunit deux grands acteurs du cinéma français moderne, José Garcia (dont la composition est tout simplement incroyable, toujours dans le ton juste malgré les situations très diverses) et Karin Viard, très académique comme à son habitude. "Le Couperet" sait altener les scènes de tensions, les scènes parodiques, et les scènes émouvantes. Une très bonne surprise!
Mais dans quelle société vivons nous ? Ce film trace une critique trés réaliste de l'économie actuelle (délocalisation, chomage...) qui pousse certaines personnes dans des situations trés difficile, à en devenir paranoiaque. C'est ainsi qu'on retrouve un Jose Garcia en grande forme, loin de ses roles de comique, et qui parvient malgré ses actes ignobles à attirer notre sympathie, le spectateur s'inquiete pour lui, et irait même jusqu'a l'excuser. Que ferions nous à sa place ? Dommage cependant que le personnage s'en tire aussi facilement et que la fin soit a mon gout un peu baclée. Le résultat est tout de même interessant et mérite d'être vu...
Satire de notre sté capitaliste, le personnage de Garcia en est le sombre reflet (profit, individualisme...). Garcia en contre emploi trouve le ton juste bien secondé par Karine Viard. On peut toutefois reprocher qq longueurs.
Le couperet est un grand film. Loin d'un simple fait divers de fiction, le couperet va beaucoup plus loin et interroge le système économique tel qu'il fonctionne de nos jours et l'homme en général. Costa-Gavras dénonce un système économique basé sur la concurrence où la réussite des uns engendre la destruction des autres. Le film n'est pas immoral. Il ne fait que dénoncer un système immoral. Prenant, perturbant, bourré d'humour noir, très intelligent et très intéressant, ce film met à mal certains préjugés et le conformisme de la société actuelle. Les délinquants ne sont pas toujours ceux que l'on croit et Costa-Gavras interroge l'homme occidental blanc, son animalité et son humanité,en fin de compte ses limites en tant qu'homme civilisé. Il montre une société en guerre, une guerre économique où les hommes détruisent leurs semblables de manière systématique. José Garcia y est étonnant, très loin des rôles qu'il a joués auparavant. Son interprétation est d'une grande qualité.
Une tension durant tout le film, Costa Gavras joue avec nos nerfs habillement, on attend la fin du film pour pouvoir souffler ! La touche d'humour ni fait rien, on reste devant l'écran à essayer de deviner la suite, comment cette histoire peut bien se finir ! La fin par ailleurs est géniale, quelque chose de froid, de terrible. Un très bon film sur les entreprises ! On s'attaches à ce personnage qui pourtant n'a rien pour plaire !
Plein de bonnes idées dans ce film où la premiére réside dans le choix des acteurs.José Garcia créve l'écran pour un role qui demande beaucoup de précision.La réalisation de gavras est basique mais efficace et qui n'est pas exempt de quelques folies tout comme le scénario qui est incroyable de réalisme et super bien fichu mais qui contient des choix discutables comme la fin mais le tout est quand méme très interessant.
J'avais lu 2 livres de D.E.Westlake (Histoire d'Os et le contrat).
Le film de Costas-Gavras est plus noir, mais je trouve qu'on retrouve bien l'ambiance de DEW: un monde parfois archétypal mais qui capture bien l'essence des choses et un vision cynique distanciée et parfois assez drôle malgré tout. Et le couple est très bon, avec un José Garcia excellent. Avec mon épouse, nous nous sommes retrouvé parfois dans les peur et motivations de ceux-ci.