Grand chef-d’œuvre concocté par une réalisation qui vit en son temps, ça sent la modernité dans ce scénario. Cela m’avait semblé à l’ancienne, tout droit sorti d’une machine à écrire dactylographiée, quelque mise à jour pour les enquêteurs de police et son système juridique, une législation très procédurale, l’heure choisit de perquisitionner ce papier supérieur qu’est la commission rogatoire. La mise en scène se déroule lentement, s’étire les muscles, s’échauffe le corps, s’entraîne activement et captive enfin, une intrigue ficelée cohérente, surréaliste, drôle, je me suis bien marré. Dans l’histoire de ce personnage type, l’actualité économie, la délocalisation, une restructuration du marché de l’emploi, le licenciement économique vient le chômage. Sans emploi en quête d’un nouveau, expérimenté, sur diplômé, la farce prend une tournure cynique à travers ce film survole le monde capital libéral. La concurrence s’annonce rude pour retrouver le rail du droit chemin de l’emploi, le poste recherché est à pourvoir, les candidats postulés sont nombreux, les curriculum vitae tous aussi bons les un des autres, le recruteur départage difficilement alors trions au cas part cas, la tête du client est un jeu parodique. L’utilisation du plan B facilite l’ouverture des voies impénétrables au salut mettant fin aux difficultés financières, une lumière éclaircira l’obscurité. Le meurtrier à la gâchette facile d’héritage de guerre tremble, ses cauchemars interpellent par le sursaut, l’allemand d’« Amen » maîtrise bien son parler, par l’intermédiaire que le has been soit démodé, il occupe son « emploi du temps » à le tuer.