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VOSTTL
95 abonnés
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2,5
Publiée le 29 août 2023
La veille, je me regardais « Mississippi Burning » d’Alan Parker, de ma dévéthèque. Strictement rien à voir avec « Miss Daisy et son chauffeur » que je découvre enfin et qui se déroule sur vint-cinq ans. Donc, nécessairement, « Miss Daisy et son chauffeur » se trouve à un moment donné dans les mêmes eaux historiques que « Mississippi Burning ». Evidemment ça n’a rien à voir, « Miss Daisy et son chauffeur » n’est ni un thriller, ni un policier ni un drame. C’est juste une tranche de vie d’une petite dame juive nommée Daisy ; veuve, elle vit seule dans une maison bourgeoise de Georgie avec une domestique noire, et un chauffeur noir imposé par son fils car elle n’est plus capable de conduire elle-même. Durant ces vingt-cinq années, Bruce Beresford nous dispense d’informations ou de repères historiques. La ségrégation raciale est semée avec parcimonie par le biais de quelques réflexions de Hoke, le chauffeur, et par une séquence en Alabama. C’est le point de vue confortable de Bruce Beresford. Après tout, tous les blancs des états du Sud n’étaient pas des crapules ; il y avait certainement des noirs qui avaient le privilège d’être bien considérés même s’ils étaient victimes de la ségrégation institutionnalisée. Beresford a opté pour un récit relativement paisible, mémère-pépère, Daisy-Hoke. « Miss Daisy et son chauffeur » est un film douillet et gentillet. Le casting est agréable avec un Dan Aykroyd au jeu étonnamment sobre.
Histoire d’amitié entre une femme juive acariâtre et riche (excellente Jessica Tandy) et son chauffeur noir à la fin des années 1940. Film sympathique qui aborde des thèmes difficiles avec subtilité. Je n’ai pas non plus été transporté par cette histoire car le film reste assez conventionnel.
Conçu pour plaire au plus grand nombre, notamment par son irrésistible distribution, « Miss Daisy et son Chauffeur a raflé la mise lors des Oscars en 1990, en nombre de nominations puis de récompenses, face à une concurrence pourtant bien meilleure. Il faut reconnaître que cette charmante comédie est effectivement sympathique mais delà à la porter aux nues…
Dans la veine de l’océanique « Grand bleu » de Luc Besson, « Miss Daisy et son chauffeur » clôt mon Cycle Cannes 2018 entamé par « Rashômon ». Pouh ! J’en ai vu passer des frissons… et des regards furieux de miss Daisy ! Synopsis : dans les années 1950, miss Daisy, une vieille institutrice juive à la retraite se retrouve dans l’incapacité de conduire. Son fils va engager un chauffeur, un homme d’une cinquantaine d’années, noir et chrétien… . Sur une trame assez convenue et sans apporter une réelle profondeur au ségrégationnisme ambiant (on ne fait qu’effleurer le sujet en parlant de la lutte contre l’Apartheid de Martin Luther King et en évoquant un attentat terroriste), le réalisateur Bruce Beresford brode une toile où le sentimentalisme domine tant dans les personnages (dame -ex-institutrice- juive respectable, chauffeur noir analphabète, fils de bonne famille bien éduqué) que dans les dialogues tous tissés et troussés avec des gants blancs. Heureusement que la musique d’Hans Zimmer (qui a déjà composé les thèmes de « My beautiful laundrette » et « Rain man » avant « Miss Daisy… »), lancinante, colorée et mélancolique comble les lacunes d’une mise en scène beaucoup trop classique. En cela, le réalisateur de « Tendre bonheur » (son premier film américain avec Robert Duvall dans le rôle-titre) et de « Evelyn » ne parvient pas à capter son auditoire dans ce drame humain ponctué d’un montage aléatoire et donc d’une mise en scène beaucoup trop poussive. Ce qui remonte allègrement le film, c’est bien entendu le casting trois étoiles élégamment mis en avant. Avec le trio Morgan Freeman-Jessica Tandy-Dan Akroyd, on ne s’ennuie pas une seconde. D’autant qu’ils arrivent, grâce à leurs interprétations, à nous faire retransmettre une part d’humanité. Bonne pioche Bruce ! Avec une élégance inopinée et un charme bon enfant, Morgan Freeman (à 52 ans !) dans le rôle du chauffeur, impose sa force tranquille : son charisme. Un beau jeu tout en douceur qui le fera reconnaître internationalement par ce rôle tout juste après sa révélation dans « La rue ». Il recevra l’Oscar du meilleur second rôle pour « Million dollar baby ». A ses côtés, Jessica Tandy, l’institutrice à la retraite, acariâtre à souhait fait mouche et sans retenue arrive à s’imposer face à Morgan Freeman, formant avec lui un duo attachant et humain, digne des plus grands. Merci Miss Tandy (« Les oiseaux », « Cocoon », « Un homme presque parfait » de Robert Benton) ! Décédée aujourd’hui, elle avait 79 ans sur le tournage. Dan Akroyd, qui joue le fils de bonne famille, apporte ce côté calme et fédérateur du duo Freeman/Tandy. Un ‘blues brother’ serein pour reformuler. Un casting irréprochable donc et admirablement bien maîtrisé. Merci Monsieur le réalisateur ! Pour conclure, « Driving Miss Daisy »(1989) est un film portant de belles valeurs : l’amitié, le partage et la liberté. Devant une telle ode à l’humanité, comment ne pas féliciter Bruce Beresford de s’en sortir avec les honneurs par ce drame humain ? Bravo et que tous les taximen connaissent tes métrages. 2 étoiles sur 4. Un petit classique à l’américaine. Spectateurs, si la solitude vous guette, alors Morgan Freeman apparaîtra un jour dans vos rêves …les plus fous ! A noter : « Miss Daisy et son chauffeur » a remporté neuf prix en 1990 dont quatre Oscars (film, actrice, scénario, maquillages) et trois Golden Globes (comédie, actrice, acteur).
Le film raconte histoire d'une dame âgée Miss daisy qui a du mal à conduire et fait de nombreux accrochages avec sa voiture alors son fils engage un chauffeur pour la conduire même si celle ci est retrisante et à des préjugés ainsi qu'elle est ronchon elle fini par accepter mais la cohabitation s'annonce compliquer mais touchante. Un film qui a premier de révéler est nommée au Oscar Morgan freeman qui livre une prestation de haute voltige , touchant, des mots pour rire quand ses nécessaire, il montre qu'il un excellent acteur . Un film touchant et poignant avec un regard bien différent des autre sur le racisme et qui je pense a contribuer à faire évoluer les mentalités dans de nombreux foyer . Un drame qui est très beau a voir et sobre dans l'écriture et la réalisation.
Un très joli film, tout en douceur porté par deux magnifiques comédiens qui n'en rajoutent pas et nous offrent une performance impeccable. La réalisation la musique, les décors et le scénario sont eux aussi remarquables. Il faut malgré tout noter quelques faiblesses de temps en temps, des moments moins forts, ou des dialogues qui manquent de tranchant !!
Très bon soin au niveau de la lumière, des décors et de la réalisation. Le grand effort est chez la construction des protagonistes : Jessica Tandy est une Tatie Danielle à la Française, au tempérament solitaire ( et raciste ? ) et Freeman le bon serviteur noir cherchant à se faire bien voir de Miss Daisy.
Avec « Miss Daisy et son chauffeur », le réalisateur australien Bruce Beresford remporte plusieurs Oscars dont celui du meilleur film en 1990. Pourtant, il s’agit d’une comédie bien gentillette abordant des sujets graves avec légèreté. A la fin des années 1940, une dame âgée, totalement acariâtre, se retrouve dans l’incapacité de conduire. On lui adjoint un chauffeur afro-américain complètement dévoué, mais avec lequel elle ne s’entend pas. Cette relation conflictuelle va évoluer au fil du temps pour se transformer en amitié. Sans prendre beaucoup de risques, le scénario effleure de nombreux thèmes (ségrégation, racisme, vieillesse, etc.) avec superficialité. Le ton reste agréable, à l’image de la prestation de Jessica Tandy et Morgan Freeman, sans jamais transfigurer les émotions. Bref, une œuvre douce mais convenue.
Ca faisait un bail que je voulais voir ce film, et je dois avouer que je n'ai pas été déçu. Une histoire simple mais efficace, traitant de sujets qui sont toujours d'actualité (le film date de 189) et qui nous parlent à tous : la vieillesse et la discrimination. Le schéma est le classique "deux personnes que tout oppose qui finissent par devenir les meilleurs amis", mais cela est traité avec une telle poésie qu'on en oublierait presque le cliché. Une comédie qui ne fait pas forcément hurler de rire (sauf à 2 ou 3 reprises), mais qui nous fait réfléchir, à laquelle on s'attache aux personnages, où on partage leurs sentiments. Une histoire vraiment magique et pourtant simple. Sans parler des dialogues qui sont extra. Le tout est servi par un casting quasiment irréprochable, survolé littéralement par un Morgan Freeman et une Jessica Tandy au top du top. Leur duo marche du tonnerre et propose l'une des meilleures prestations du genre. La musique est relativement discrète, mais le thème principale est à l'image de l'histoire : magique et pleine de poésie. La mise en scène est comme le reste : simple mais efficace, grâce à des plans judicieux pour transmettre cette poésie, réservant plusieurs séquences vraiment superbes. Un film plein de poésie traitant son sujet avec justesse. A voir absolument !
Miss Daisy et son chauffeur, avec Jessica Tandy, Morgan Freeman et Dan Aykroyd des Ghotbusters, a reçu l'Oscar du meilleur film en 1990 (battant Le cercle des poètes disparus et Né un 4 juillet), l'Oscar de la meilleure actrice, l'Oscar de la meilleure adaptation, l'Oscar des meilleurs maquillages, soit 4 Oscars ce qui en fait le film le plus récompensé de l'année 1990. A savoir que Morgan Freeman et Dan Aykroyd ont aussi été nominés pour les Oscars de meilleur acteur et de meilleur second rôle masculin. Le film en lui-même ne peut pas être considéré comme mauvais, il dégage trop de choses pour cela. En revanche, il reste assez simpliste, ce qui fait que le jugement ne sera pas forcément excellent, et preuve en est avec les notes Allociné (seulement 3.3/5 des spectateurs).
L'histoire touchante de deux destins opposés et opposables, se soldera pas une amitié difficile à contracter, mais sans failles par la suite. Le temps qui passe tout au long du film n'altère pas la beauté authentique du propos. On ne s'ennuie jamais devant le bon sens inimitable d'un Morgan Freeman au top de sa forme. Jessica Tandy échoue régulièrement à faire preuve d'indulgence, mais elle finira par accepter non sans mal sa fragilité et sa dépendance. Un bijoux !
la complicité entre morgan freeman et jessica tandy est bien exploité mais sa reste assez léger pour moi peut être même surcoté, et cette fichu chanson abominable sortit a toute les sauces.
A défaut d'être le film de la décennie, Miss Daisy et son chauffeur est une comédie plutôt enthousiasmante portée par un très bon duo d'acteurs. Les prestations de Jessica Tandy (récompensée par un Oscar) et de Morgan Freeman font tout le charme de ce film. Et même l'interprétation de Dan Aykroyd en personnage secondaire est séduisante. Après, l'histoire n'est pas des plus originales, et fait un trop le plein de bons sentiments à mon goût pour pouvoir vraiment être appréciable. Je suis un peu surpris que ce film ait été récompensé de l'Oscar du meilleur film vu qu'il n'est pas si impressionnant dans sa mise en scène ou son récit que ça. La carrière du réalisateur, Bruce Beresford, n'a d'ailleurs assez peu de films marquants à son actif. Plus récemment, le film Green Book s'avérera plus percutant (en inversant les rôles entre le patron et le chauffeur). À noter également une excellente bande originale d'Hans Zimmer (qui d'ailleurs restera bien plus en mémoire que le film) qui y signe une de ses meilleures compositions. Ce n'est pas le genre de film que je regarderais deux fois ; mais c'est plaisant.
Une comédie agréable et pleine de bons sentiments. les acteurs sont très biens dans leur personnage. Ce film est aussi un intéressant reflet des Etats Unis des années 60.
Plaisant mais très convenu aussi, y compris sur les droits civils. Freeman en fait beaucoup en Oncle Tom. Des oscars en 89, mais ce serait quoi 33 ans plus tard sous la cancel culture actuelle ? Des critiques voire un ban sans doute pour sa description de la condition des noirs...