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hubertselby
69 abonnés
436 critiques
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1,0
Publiée le 29 septembre 2006
Pour un individu saint d'esprit ,quitter l'Alsace profonde est un but! Toute la puissance du film réside là. Il est grandement déprimant de voir une Alsace pareille,ce patois et ces ambiances lourdes dans les chaumières... Ces décors qui vous glassent le sang tellement ils respirent tout sauf la joie de vivre;le temps,trop souvent à la pluie et si dur. Stanislas Merhar est décidemment fait pour incarner la sévérité et la froideur;Sophie Quinton la douceur des anges et Aurélien Recoing possède l'ambuiguité avec une propension pour jouer les durs. Le réal montre une Alsace qui n'est pas celle des cartes postales,une Alsace dure et distante. C'est un vrai engagement que de défendre la beauté d'un tel parti pris esthétique,si ce choix peut s'avérer un plus il peut aussi rebuter le spectateur,elle peut paraître au combien déprimante pour qui y vit,mais c'est une Alsace que le réal aime. C'est aussi une Alsace de silence,ou le passé doit rester sous terre et y demeurer. Le choix des cadres statiques pèse aussi sur l'oeuvre malgrè un Stanislas remuant,l'ensemblr reste trop froid pour moi.
Un film qui plairait certainement à la critique qui aime philosopher, histoire de dire que nous sommes professionnels et nous voyons ce qu'un spectateur ne voit pas! Et bah moi je suis spectatrice et je n'ai RIEN vu! A part l'ennui et le sommeil, RIEN. D'une prétention rare, on est lancé dès les premières scènes dans un milieu macabre qui vous dit de fuir vite!
Il s'agit d'un film en demi-teinte, sans réélle envolée mais sans temps mort non plus. L'histoire se résume par le retour d'un homme chez sa grand mère mourante en pleine campagne, et qui ne le reconnait plus. Le réalisateur est Alsacien est l'histoire est autobiographique, ce qui donne à l'ambiance générale un caché de vérité et un côté presque pitoresque. Bien que l'on voit très peu la grand mère, sa présence, et sa disparition proche, sont la raison d'être du film, chacun des protagonistes agissant et dialoguant en fonction de cet événement. La présence de très bons acteurs, Stalislas Méhar (Nettoyage à sec), Sophie Quinton (Qui a tué Bambi ?)et Aurelien Recoing (L'emploi du temps)apportent suffisemment d'intérêt à ce scénario minimaliste pour passer un moment agréable, et finalement assez touchant.
Alors là, quelle déception... "Han Ihr ke negative Sternala" ? Ah oui, pardon, puisque cela se passe en Alsace, n'omettons pas le doublage ; traduction : n'avez vous point d'étoiles négatives ? dommage, j'aurais mis -4... Aguiché par le battage médiatique (certes que régional..) fait autour de ce film sur l'Alsace (qui le dispute à un mauvais téléfim), tourné en Alsace, traitant d'un sujet a priori sensible et poignant (le retour dans les steppes alsaciennes d'un jeune homme exilé en France intérieure, afin d'accompagner sa grand-mère mourante), le film se plante dès le début complètement : l'image est mauvaise, voire trouble, les personnages sonnent faux, ne sont guère attachants (au contraire, ils sont pafois horripilants, tel le personnage principal qui passe la moitié du film à vociférer dans son portable), la voix off en Alsacien de la mourante n'est pas crédible, (on dirait plutot celle d'une conteuse, vu la qualité de la diction), bref on y croit pas, on ne se laisse pas gagner par l'émotion et l'on s'effondre de consternation dans son fauteuil face à ce navet financé par nos impôts (puisqu'il a récolté pas mal de subventions, notamment des collectivités locales)...Mon pronostic : le mega-flop ! Certes, les principaux cinés d'Alsace le diffuse, mais vu l'assistance plus que claircemée, le film ne devrait pas survivre à la première semaine d'exploitation et guère intéresser d'autres publics qu'alsaciens, (flattés dans leur ego qu'un film soit tourné dans leur région)... et c'est tout ce qu'il mérite... le rapide oubli !!
Mise à part la qualité d'interprétation de Stanislas Mehrar et le charme de Sophie Quinton, il n'y a rien à retenir de cette danse macabre autour de cette grand-mère mourante. Le scénario est creux et on attend déjà la fin après une demi-heure de film, tellement l'ennui est présent...
Un film hyper lent et volontairement austère, où il faut parfois se faire violence pour s'accrocher à l'histoire tant les raisons de rester à distance sont nombreuses : les dialogues en alsacien, un décor cafardeux au possible, un scénario somme toute bien léger...Mais l'interprétation, emmenée par un stanislas mehar impeccable dans un rôle pourtant peu valorisant mais qu'il incarne par toute une palette de petits détails très bien vus, nous permet de nous interesser à cette histoire assez touchante au final. Le rapprochement final entre le héros et le personnage de sophie quinton tombe hélas un peu comme un cheveu sur la soupe. Bref, un film interessant mais qui ne nous emporte pas non plus.
Müetter, c'est un tableau plein de sobriété et de tendresse, éclairé par l'interprétation excellente des comédiens. Le film dépeint avec simplicité l'esprit alsacien, cette Alsace immuable et loin des clichés habituels. Nervosité et tranquillité s'affronte, de même que orgueil et modération. Stéphane, le héros du films, réalise une sorte de voyage iniatique en revenant sur les terres de son enfance. L'ascension sociale du jeune homme a crée une césure, et ce retour en Alsace lui permet de comprendre la réalité de l'existence qui ne se résume pas à la précipitation et à l'exigence. Ce film est d'une grande humanité et nous interpelle sur l'importance de l'écoute et de la patience. Les images, la musique et le jeu des acteurs font de Müetter un grand film. Une mention spéciale à Sophie Quinton qui éclaire par son interprétation tout en profondeur.
Exemple typique d'un film minimaliste. Dialogues sagement récités, acteurs amateurs, réalisateur auteur largement subventionné, le tout enrobé dune photo perpétuellement floue. Bref, inintéressant et ennuyeux.
Magnifiques cadrages, magnifiques lumières, magnifique musique. L'histoire et les personnages sont très émouvant(e)s (la plus grande partie du film, cf. ci-dessous) Evidemment le personnage principal, Stéphane, joué par Stanislas Merhar, est un peu tête à claques, mais il ne fait qu'extérioriser les mauvaises pensées que d'habitude les gens bien élevés comme vous et moi ont tendance à taire. Très bonne direction d'acteurs, le trio principal (Merhar / Sophie Quinton / Aurélien Recoing) fonctionne très bien. Les dialogues sont justes, à de très rares exceptions près. Il y avait un écueil à éviter et "Müetter" s'en sort très bien. Je veux parler de ces films qui sont tous faits sur le même modèle, où en quelques jours un sale type, matérialiste, égoïste et méprisant, se transforme au contact d'un événement ou d'une rencontre exceptionnel(le), et devient comme par magie bon, altruiste et ouvert aux autres. Dans Müetter c'est beaucoup plus fin et moins manichéen, Stéphane est comme il est, il n'y a pas de révolution, juste un lent apprivoisement qui est très bien rendu.
Deux légères critiques toutefois. 1/ Il y a un moment dans le film, que je situerais aux alentours des 2/3, où l'intensité retombe un peu, et l'émotion avec. Pendant quelques minutes, on sent s'installer comme une sorte de routine. Heureusement la fin permet de retrouver l'intensité du début. Mais bon, le film aurait pu faire 10 minutes de moins sans qu'on y perde. 2/ L'absence de la génération intermédiaire, ou du moins, la façon dont c'est présenté (le père de Stéphane est à Bora-Bora, sa tante est à l'asile) ressemble à un artifice de scénario. Désolé d'être d'accord avec Télérama sur ce point!
Ces deux critiques n'empêchent pas le film de fonctionner. J'espère qu'il y en aura un deuxième.
Un très beau film, tourné en Alsace, qui montre la ruralité, au sens noble du terme. Les relations humaines sont touchantes et vraies. Autour de la grand'mère en fin de vie, on découvre des personnages attachants qui tissent une histoire belle et sensible. De très belles images, beaucoup d'émotion, mais pas de tristesse ni de larmes, malgré la mort, présente en filigramme. Un film à voir pour passer un bon moment de cinéma, au coeur de l'humain. C'est un film d'auteur très sensible. Un premier film prometteur. Stanislas Merhar est remarquable.