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🎬 RENGER 📼
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2,0
Publiée le 4 octobre 2010
Sur un scénario de Woody Allen, Clive Donner nous entraîne dans une comédie loufoque et timbrée aux multiples personnages, tous plus ou moins marquants, dont le très surprenant (et hilarant) Peter Sellers, dans le rôle du psychiatre Fritz Fassbender. Quoi de neuf, Pussycat ? (1966) est une absurde comédie à réserver à un public averti et habitué à ce genre de loufoquerie cinématographique. Dénué de sens, du grand n’importe quoi, essentiellement composé de saynètes, le film de Clive Donner s’avère rapidement inégal du début à la fin. Mais ce que l’on retiendra le plus ici, c’est la performance des acteurs, entre Peter Sellers, Peter O'Toole. Michael James, Romy Schneider, Ursula Andress et pour la première fois au cinéma (!!) Woody Allen, un rôle qui lui va parfaitement (celui de Victor, un gars très banal, au physique pas très avantageux et qui travaille dans une boîte de strip-teaseuses pour vingt francs par semaine).
Ma vraie erreur, c'était d'imaginer une comédie avec P. Sellers dans le rôle principal quand ce dernier n'a droit qu'à une poignée de scènes. Écrit par W. Allen (qui joue également), cette comédie repose sur des dialogues mêlant l'absurde et le vaudeville dans un tourbillon d'aventures. Le casting est riche, le ton assez osé et les péripéties nous entraîne dans un monde un peu fou, lâchant complètement les chevaux dans un final incroyable. Toutefois, cela m'a moyennement fait rire, les tribulations de pauvre bonhomme apparaissant un peu fade et P. O'Toole n'étant un comique né. Plaisant mais épuisant. D'autres critiques sur
Ecrite par Woody Allen, Quoi de neuf, Pussycat est une comédie déjanté très bien servie par d'excellents acteurs (Peter Sellers, Peter O'Toole, Romy Schneider, Ursula Andress). Les situations sont amusantes, finissant dans un final bordélique se transformant rapidement en grand n'importe quoi. C'est tellement improbable que ça en devient drôle. Une bonne comédie.
"What's New, Pussycat ?" a pris a sacré coup de vieux. En 1965, le personnage de Dom Juan moderne campé par Peter O'Toole avait peut-être de quoi choquer, mais aujourd'hui ses péripéties avec la gente féminine paraissent assez molles. D'autant plus que le scénario n'a pas vraiment de toile de fond, et consiste en une succession de scénettes mettant en jeux les personnages du film. Parmi eux, Peter Sellers, bien qu'assez amusant, est fatiguant par moment avec ses cabotinages, tandis que Woody Allen remonte le niveau avec son sympathique rôle de séducteur maladroit. Il reste également un final délirant plutôt réussi. En somme, une comédie datée mais qui satisfera les amateurs du genre.
Film complètement déjanté, presque à l'avant-garde du futur psychédélisme de la fin des années 1960, avec une mise en scène endiablée autour d'un vaudeville burlesque. Le casting royal se prend au jeu et s'amuse, le public peut-être un peu moins malgré la présence de qques dialogues et séquences vraiment très drôles.
Peter Sellers, est encore une fois au sommet de sa force humoristique dans cette comédie clownesque servie par ce premier, d'autres grands acteurs tels Woody Allen et Peter O'Toole, mais aussi par un Clive Donner des plus inspirés !
pour moi le premier film réellement drôle de l'histoire du cinéma, c'est du grand n'importe quoi, décalé, avec un peter Sellers au sommet, en plus y a Romy et Francoise Hardy
Voici une comédie réjouissante, agréable à regarder et très plaisante. Les défauts ne manquent pas, les petits détails ratés non plus et les manquements dans le scénario également mais tout ceci est vite effacé par le rythme assez soutenu, par la distribution, par la scène finale au château et par la beauté des décors, des costumes et des comédiennes. Un film à voir et qui vous plaira sans nul doute!!
Une comédie assez surestimée. En 1967 c'est l'hilarant Woody Allen qui imagina "What's New Pussycat ?" en signant le scénario de cette histoire loufoque. Trop loufoque. En effet que ce soit au niveau des personnages ou des situations, tout manque à la fois de pertinence, d'inventivité et de cocasserie. De ce casting pour le moins alléchant, Clive Donner n'a pu en tirer qu'une comédie banale et stérile, frisant même le ridicule sur la fin, dont les dialogues n'ont pas encore la fougue des futures grandes répliques alleniennes. Le duo Peter Sellers/Peter O'Toole a beau s'en donner à coeur joie. En vain.
Ce n'est pas la peine de chercher le moindre sens scénaristique à l'ensemble, il y en a pas. Mais "Quoi de neuf, Pussycat ?" compense largement ce problème car il possède tout ce que les meilleures comédies des années 60 ont en commun : un charme et une drôlerie irrésistibles. Basé sur une histoire totalement loufoque de Woody Allen, où on retrouve déjà quelques thèmes habituels du futur cinéaste, et servi par un casting au meilleur de sa forme que ce soit par sa partie masculine : Woody Allen bien sûr mais surtout Peter O'Toole en Don Juan malgré lui et Peter Sellers, qui est affublé d'une coupe de cheveux ridicule, en psychanalyste encore plus félé que ses clients, que par sa partie féminine : Paula Prentiss en strip-teaseuse suicidaire, Capucine en nymphomane ou Romy Schneider en femme qui voudrait bien avoir un fiancé fidèle (vraiment très à l'aise dans un registre totalement inhabituel pour elle). Rien que pour le casting, le film vaut le détour alors pourquoi s'en priver.
Une comédie lourde et pas drôle. Les acteurs semblent être les seuls à s'amuser. Malgré un très bon casting, un des plus mauvais films écrit par Woody Allen. A fuir.
Le film est surtout connu pour la contribution de Woody Allen qui signe ici le scénario et s'offre un second rôle, celui de l'ami du héros, frustré sexuellement (evidemment). Défilé de stars, Peter Sellers déchainé comme toujours. Le film souffre d'une réalisation qui a mal vieillie et d'un petit passage à vide mais il s'emballe dans sa dernière demi-heure qui se déroule intégralement dans un hotel et qui ressemble à du Feydeau sous ecstasy (il s'agit d'ailleurs de l'adaptation d'une pièce de théâtre). On remarque déjà la patte de Woody Allen dans cette histoire de badinage: la frustration sexuelle comme ressort comique, la musique d'opéra, les répliques qui fusent, et le passage où une vingtaine de personnages s'entassent dans une minuscule chambre d'hotel qui est un hommage direct à Une Nuit à l'opéra des Marx Brothers. A noter que la scène dans laquelle Sellers organise son "suicide de Viking" est tournée sur les quais de la Seine, c'est au même endroit que trente ans plus tard Allen à tourné une des scènes finales de Tout le monde dit I Love You.
Un film hilarant !!! Un Peter Sellers exceptionnel, un Woody Allen excellent et une Romy Shneider toujours aussi belle dans un film américain. Un film complètement délirant et déjanté avec lequel on passe une excellente soirée.