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Roub E.
949 abonnés
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3,0
Publiée le 4 avril 2021
Un peu plus accès sur la comédie, j’ai trouvé ce « retour à la 36eme chambre » un peu poussif au démarrage, du fait que je suis resté totalement hermétique à son humour. Il n’empêche une fois que le personnage principal entre dans le fameux temple et développe son « Kung-fu échafaudage » le film démarre franchement et c’est un vrai régal. Je me suis éclaté à voir les prouesses physiques de Gordon Liu et le combat final vaut largement d’avoir patienté jusque là. C’est moins bon formellement que le premier mais c’est tout de même un super moment.
Cette suite du mythique "La 36ème chambre de Shaolin" surprend au premier abord: le ton dramatique et épique du premier opus passe au second plan au profit d'un récit plus axé sur la comédie! Si ce choix trahit un peu l'esprit des origines de la saga, il a au moins le mérite de chercher à renouveler le propos plutôt que de plagier bêtement le premier opus. Surtout qu'il faut reconnaître que le réalisateur Chia-Liang Liu s'en sort plutôt bien dans le registre du kung-fu humoristique et ne tombe dans les dérives lourdingues et stupides de bon nombre de kung-fu comedy. Et puis, malgré ce parti-pris comique, on reste par de nombreux aspects dans l'esprit du premier opus: combats bien chorégraphiés et inventifs et entraînement au temple de Shaolin ingénieux et plaisant! Bref, une suite de bonne facture qui, si elle n'arrive pas à la hauteur du premier film, apporte de la fraicheur et du renouveau à la saga.
Ce retour à la 36ème chambre est assez poussif. On regrette tout d'abord qu'il ne s'inscrive pas dans la continuité du volet précédent. Gordon Liu revient mais dans la peau d'un autre personnage, Jen-Chieh, un jeune imposteur se faisant passer pour un moine Shaolin jusqu'à ce que, supercherie découverte, il se fasse allègrement martyrisé par l'envahisseur Mandchou. Liu Cha-Lang joue ici beaucoup plus sur la carte de l'humour et ce n'est pas toujours très fin. Les 45 premières minutes voient un cabotinage assez agaçant du maladroit personnage de Gordon Liu. Le film se rattrape plutôt bien dans sa seconde partie contenant la fameuse « technique de l'échafaudage » puis un combat final de haute qualité (avec la « technique du banc » et celle des « bâtons Mandchous »). Toujours un brin manichéen mais bien chorégraphié et spectaculaire dans les scènes entraînement/combats, vous aurez compris que cette (pseudo) suite est loin du 1er opus mythique et évite de peu le naufrage grâce à une seconde partie plus remuante.
Surprenant ce choix de réaliser une "suite" qui n'en est pas une, de changer l'identité de son personnage principal et d'opter pour la comédie burlesque. Encore plus surprenant de voir que ça marche!!! C'est très marrant, très agréable à regarder et interprété de manière fort convaincante par un Gordon Liu aux multiples facettes. Un bon moment pour un "FILM CHINOIS DE 1980" qui s'assume entièrement!!!
Autant j'ai apprécié le premier opus "La 36ème chambre de Shaolin" produit en 1978, autant j'ai eu du mal à accrocher à cette histoire, principalement à cause du scénario qui traîne en longueur. En effet, Gordon Liu en fait un peu trop pour passer pour un faux maître de kung-fu et finit par être corrigé par la bande "des dix bâtons. A partir de là, il va consacrer ses efforts pour entrer au monastère de Shaolin afin d'apprendre le kung-fu et pouvoir ultérieurement aider son frère et les ouvriers de la teinturerie esclavagés et escroqués par les sbires d'un seigneur mandchou. A nouveau, il en rajoute beaucoup trop pour tenter de franchir absolument les portes du temple. Les contorsions et les grimaces ne font plus rire et finissent même par devenir extrêmement agaçantes. Il faut attendre plus d'une heure de film, avant de voir le vrai Gordon Liu sortir de ses gonds et mettre une raclée aux mandchous. La fin du film est prenante et les combats sont époustouflants. Dommage qu'il faille attendre la fin pour pouvoir enfin savourer le spectacle.
Second de la trilogie, ce mélange des genres est certes original (notamment la technique prenant source dans la maîtrise de l'échafaudage) avec de bonnes chorographies assez bien filmées mais l’exagération comique et les décors en carton pâte finissent par lasser tout comme le scénario basique.
Après un premier opus on ne peut plus sérieux, voici venu ce "Retour à la 36ème chambre" qui se veut être bien plus comique que son prédécesseur. Car, pendant près d’une heure trente, nous avons le droit à des séquences bien cocasses et à un Gordon Liu bien déjanté et qui se débrouille fort bien dans un rôle à contre-emploi. On a donc affaire à une suite bien différente du premier opus, mais cela ne l’empêche pas d’être attachante grâce à son ton léger et divertissant. Reste, que les vingt dernières minutes sont quand même plus sérieuses et que l’on a l’occasion de visionner des séquences de combats assez réjouissantes – notamment celles se déroulant sur des échafaudages. Bref, on passe un moment tout à fait fun et recommandable devant cette production de la Shaw Brothers.
Dans la suite de son célèbre chef d’œuvre, Liu Chia-Liang change sa façon d’aborder le récit d’un apprenti moine shaolin. Si celui-ci est toujours incarné par Gordon Liu, dont le rôle précédent est ici repris par un autre acteur, il met bien plus l’accent sur l’aspect comique, au point d’en faire une sorte de précurseur à Jackie Chan, plutôt que sur le drame historique (ici les mandchous ne sont plus des occupants tyranniques mais des patrons malhonnêtes) et sur les chorégraphies. Bien sûr, les scènes de combats restent impressionnantes mais elles sont moins nombreuses et ne se font qu’à mains nues. Quoiqu’il en soit, il s’agit là d’une autre perle rare que seule la Shaw Brother pouvait nous procurer.
Suite de la 36e chambre de Shaolin mais sans l’être vraiment. Même réalisateur, même acteur principal et présence du kung-fu de shaolin font faire le rapprochement encouragé aussi par le succès conséquent du premier film. Néanmoins, l’histoire, les personnages et le ton de ce retour à la 36e chambre n’ont rien à voir avec le premier film. Le personnage du moine San De n’est d’ailleurs plus interprété par Gordon Liu mais par un autre acteur. La différence principale réside dans la dimension comique de ce métrage. Le ton est léger et les gags réguliers. Cela se ressent également dans les combats, puisqu’ici aucune arme n’est jamais utilisée et les affrontements ne font aucune victime. Cette légèreté découle sûrement de la volonté afficher de Liu Chia-liang de faire du prosélytisme en faveur de la pratique des arts martiaux. D’où également le Kung-fu particulier que pratique le personnage principal. Pour la mise en scène, Liu Chia-liang parvient à offrir des combats dynamiques et toujours lisibles malgré le nombre parfois important de combattants et des chorégraphies complexes et originales.
Ayant réalisé le film quasi parfait por les novices des arts martiaux ( et l'un des meilleurs tout courts ) Liu Chia Liang avec cette suite montre une autre facette du kung fu, moins violente, ou tout peut être une arme. Une approche pour le moins originale. Cette suite se démarque aussi par Gordon Liu qui n'incarne pas le moins San De comme dans le premier ( et le troisième tout pourri ) mais un escroc qui va apprendre le kung fu sans le savoir en montant des echaffaudages. Très original, drôle et inventif, ce deuxième opus est pourtant un cran en dessous du premier.
Excellent film , évidemment le trait est grossi à son extrême et les gags ne sont pas toujours très fin mais la prestation des acteurs et surtout de Gordon Liu est formidable . Un film très prenant par l'originalité de ses combats même si l'on n'est pas forcément adepte du genre!
Le retour dans cette fameuse chambre se fait en fanfare. Les ouvriers se rebellent face à leurs méchants patrons (on dirait le scénario d'un film de propagande, mais bon peu importe). Les ouvriers opprimés vont envoyer un allié s'entraîner. Il est aisé de se douter où il va se rendre... La bonne idée du film est de se démarquer de son illustre prédecesseur par son ton comique (un peu lourdingue parfois), et son côté radicalement tourné vers l'action. Là encore, les chorégraphies sont magistrales, et l'extraordinaire scène finale, qui est assez longue (pour notre plus grand bonheur), est époustouflante.